Black Circle: Evil Never Dies
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 [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]

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Rebecca Stuart
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MessageSujet: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyDim 19 Oct - 1:06

    [Attention ! Sujet pouvant contenir des propos choquants.]

    La journée n'était pas encore terminée... Ils pouvaient - ils devaient - se rattraper. C'est à son grand déplaisir que Rebecca, tout comme Will, avait constaté que les Trois Balais s'étaient dangereusement remplis. Elle avait aussi vu, du coin de l'oeil, ce couple qui s'embrassait éperdument. Mais, en fait, ils leur manquaient ce quelque chose que Rebecca et son compagnon avait. Alors, elle avait voulu partir. Il fallait qu'elle "fuit" cet endroit où ils finiraient vraiment par se sentir mal. Leur bulle de protection était infestée par les regrets, la douleur et cette électricité malsaine qui l'agaçait. Elle aurait mieux fait de se taire. Elle s'en voulait cruellement d'avoir parlé ! Elle attendait que Will se lève mais il l'attira contre, doucement. Elle se laissa faire, prenant avec plaisir ce calin qu'il lui offrait. L'étreignant à son tour, elle sentait encore plus sa chaleur maladive se dégager de lui mais là, au lieu de l'inquiéter, elle enivra Rebecca qui eut bien du mal à se retenir de l'embrasser avidement, là, tout de suite ! Alors que les mains de Will montaient dans son dos, se ficher sur sa nuque et que la tête sur jeune homme se posait au creu de son cou, ses cheveux venant chatouiller son menton. Rebecca lui avait tendrement caressé le visage avant qu'il ne se relève et vérifie qu'il n'avait rien oublié pour sortir... Sous la pluie... Raaah ! La poisse ! Elle eut à peine le temps de sortir son parapluie que Will avait enleva sa veste pour les protéger... Une veste, un parapluie... Ca ne suffisait pas. Rebecca sentit son pantalon se coller sur ses jambes et son pull commençait à être humidifié. Elle n'aimait pas ça, mais alors pas du tout ! Ils allaient être complètement trempés en arrivant à Poudlard. Au moins, elle était sûr que seuls ses pieds seraient protégés. Les bottes en cuir tenaient relativement bien la distance et ne laisserait pas passer l'eau de sitôt. Alors qu'ils se dirigeaient hâtivemeng vers la sortie du village, Will la retint par le bras et l'attira contre lui. Elle se laissera faire et le regarda. Elle plaça le parapluie au-dessus de sa tête alors qu'il mettait sa veste autour de ses épaules. Non mais il était malade ou quoi ?! Elle fronça légèrement les sourcils mais se dérida rapidement quand il se pencha vers elle pour l'embrasser avec une force parfaitement différente à celle dont elle avait l'habitude. Elle lui répondit avec tout autant de ferveur, évitant de faire passer la douleur qu'elle ressentait. Prise dans l'engrenage sournois du désir, elle laissa tomber le parapluie au sol qui, à l'envers, se remplit très rapidement d'eau. Elle passa ses bras autour de sa nuque et chercha le contact, tout en sentant l'eau s'infiltrer insidieusement dans ses vêtements, tout comme ses cheveux se plaquer sur son crâne. Mais qu'importait ? L'un de ses fantasmes se réalisaient... Alors elle s'abandonna... Plus rapidement que d'habitude mais, à son grand regret, Will s'écarta d'elle. Pour lui dire qu'en quelque sorte, il l'invitait à venir chez lui. Elle eut un léger sourire et récupéra avec plaisir les lèvres du jeune homme, sachant que par la même occasion, elle pourrait voir ce fameux Petipa. S'il prenait son frère pour modèle, alors il serait parfaitement adorable. Et, à nouveau à court de souffle, ils se séparèrent, quand Will fit une remarque sur ses cheveux. Elle secoua la tête et souffla :


    "Bah... C'est pas difficile à refaire."

    Elle récupéra son parapluie et, main dans la main, ils coururent jusqu'au château. Après être arrivé dans le Hall, Rebecca regarda les traces d'eau qu'ils laissaient derrière eux. Elle secoua la tête et Will la prit sur son dos. Se sachant légère, elle ne rechigna pas, même si Will vacilla un moment. Et, en riant, ils montèrent les marches jusqu'à la Salle sur Demande. Là où ils finiraient leur journée en amoureux. C'était peut-être ce qu'ils auraient dû faire dès le départ : s'exiler ici ! Elle descendit du dos de son aimé et la porte de la Salle apparut. La jeune femme eut un léger sourire et ouvrit la porte en chêne, sans qu'aucun grincement ne se fasse entendre. Et là, une douce chaleur l'enveloppa. La Salle avait du prendre leur deux envies... Car en rentrant, la première chose qu'elle vit, ce fut un piano à queue noire, parfait, sur lequel se reflétait les flammes qui brûlaient avec douceur dans la cheminée au fond de la salle. Quelque part sur sa droite, du coin de l'oeil, Rebecca vit une armoire... Des vêtements de rechange... Avec un paravant... Ah oui... Il fallait qu'elle se change, elle ne supportait pas les vêtements mouillés. Et puis, il y avait une table avec deux chaise, au milieu de la pièce. Un magnétophone... Pour les fameuses leçons de danse (elle y avait quand même repensé !) et un divan sur lequel ils s'allongeraient. Un instant de cocooning... Parfait ! Rebecca referma la porte juste derrière Will et s'approcha de lui. Puis, le prenant par la main, elle l'emmena près de la cheminée, tout en attrapant une chaise au passage. Il y avait une petite barrière, assez espacée vis-à-vis de la cheminée. Rebecca enleva le manteau trempé qu'elle avait sur les épaules et le posa sur ladite barrière. Fallait que ça sèche. Sans pudeur, elle enleva sa tunique verte émeraude et déboutonna un peu sa chemise en coton blanc, mouillée par endroit. Elle soupira et secoua la tête, tout en posant sa tunique. Elle se tourna vers Will et le força à s'asseoir sur la chaise. Puis, elle porta une main au front du jeune homme et mit la dernière sur son front à elle... Comment tester la température avec les méthodes de Mamie, hein ? Elle fut malgré tout soulagée de voir que la température baissait un tant soi peu. C'était bon signe. Elle regarda autour d'elle et, sachant ce que la pièce était capable de faire, elle souhaita avoir des serviettes. Sur la table, des tissus blancs attirèrent son regard. Elle s'y dirigea rapidement et les prit. Il y en avait plusieurs, elle n'en avait besoin que de deux... Pour le moment... Une pour sa tête et une pour celle de Will. Elle eut un petit sourire et lui donna pour qu'il se sèche les cheveux. Et fit de même, tout en jetant un coup d'oeil à la salle. Allez savoir à quoi elle ressemble quand elle n'est pas appelée. Mais là, il y avait des couleurs chaudes, qui apportait un brin de sensualité mais aussi d'apaisement. Alors que dehors tout était gris et boueux. Des arabesques qu'il y avait au plafon, son regard se perdit sur le lustre qui éclairait la pièce avant de redescendre et de voir à nouveau le piano. Son regard céruléen, rivé sur le piano, elle demanda :


    "Tu vas en jouer, hein ?"

    Elle aimait l'entendre jouer. Elle aimait le voir jouer. C'était toujours un moment de douceur... A chaque fois, Will se perdait dans son monde, l'emmenant avec elle. Il savait les morceaux mieux qu'elle, qui avait encore besoin de partitions pour ne pas se perdre. Elle se sécha les cheveux d'un geste mécanique et sentit alors son pantalon lui coller au cuisse. Elle regarda le paravent... L'armoire... Et oh et puis zut alors ! Elle s'excusa, elle voulait aller se changer. Elle se dirigea à toute vitesse vers l'amoire et y découvrit des pantalons et des pulls noirs à col roulé. Parfait. Elle prit du change et disparut derrière le paravent. A peine trois minutes plus tard, elle sortir de derrière, changée. La serviette mise en turban autour de sa tête, ses bottes dans une main et ses affaires mouillées dans l'autre. Disposant le tout près du feu, elle se tourna à nouveau vers Wilfried et lui octroya un doux baiser. Elle passa sa main derrière sa nuque, avant de s'écarter de lui, brièvement, pour lui demander d'aller aussi se changer... Avant de lui voler un léger baiser. Et après, il jouerait pour elle... Avant qu'elle ne s'amuse à le torturer par la danse.


Dernière édition par Rebecca Stuart le Lun 27 Oct - 1:51, édité 2 fois
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Wilfried I. E. Wellington
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyDim 19 Oct - 16:28

[je crois que je n'ai pas fait autant que d'habitude, sorry]

Si on ne pouvait pas espérer avoir ce qu’on voulait, on pouvait néanmoins vivre mieux, avec les moyens du bord. Il ne fallait pas être devin pour voir que la sortie avait dû, dramatiquement, être abrégée. Will avait passé cent fois le déroulement de la journée, et aucune de ces possibilités avaient le goût amer et la sensation cuisante d’échec comme ça pouvait être le cas en ce moment. Dans sa tête, Will avait tout d’abord attendu Rebecca dans le hall, près du grand escalier de marbre. Il aurait pu se pointer avec des fleurs, mais non. Ca aurait été encombrant et pas très pratique. Jusque là, ça avait été conforme. Tout avait bien commencé, mieux que dans ce qu’il avait planifié. Jusqu’à ce que son regard ne tombe sur un écriteau annonçant la verrerie de son père et qu’il ait l’idée -désastreuse- de s’y rendre. Dans son idéal, Will et elle se seraient promenés dans les rues du village, et ils auraient fait une halte dans un café, à l’ambiance chaleureuse, dans leur bulle intime et passionnée. Ils auraient parlé de tout, de rien, avec insouciance et désinvolture, reléguant au fin fond d’un placard les noirs secrets et les demi-vérités. Ils auraient essayé de se séduire, avant de s’embrasser. Le ton de la conversation aurait été clairement badin, et à mille lieues du ton tendu qu’il y avait quelques secondes auparavant. Bref, le midi, ils se seraient arrêtés dans un restaurant, et l’après midi, ils seraient de nouveau allés se promener. Mais à ses dépends, Will avait vu que rien ne se passait jamais comme prévu. Parce qu’il y avait toujours un élément perturbateur, une donnée X ou Y inconnue au bataillon, et qui, indésirable, s’était insidieusement immiscée entre eux, empoisonnant à petit feu ce qui aurait dû être une journée romantique. Si Rebecca s’en voulait d’avoir parlé, Will, lui, était malade à l’idée d’avoir osé suggérer à sa compagne d’aller voir son père. C’était lui qui avait tout fait foirer, le premier. Pourtant, c’est pas faute d’avoir fait preuve de volonté. Pas plus tard que la veille, il avait ravalé sa fierté et son côté « j’me débrouille tout seul » pour demander un conseil à un des camarades qui partageaient son dortoir, celui avec lequel il s’entendait le mieux. Il avait apprécié que son camarade ne lui pose pas plus de questions que ça, car à coup sûr, ces pies de Garrett ou de Maxim l’auraient assommé de questions. David, lui, n’avait rien dit, enfin, si, il lui avait dit de faire les choses telles qu’il le sentait, parce qu’il n’y avait pas clairement de manuel du rendez-vous réussi. Le sujet avait été clos, et Will avait renoncé à l’idée d’avoir un programme préétabli. Parce que d’une, c’était cruellement impersonnel. Parce que de deux, c’était toujours mieux d’être spontané. Et de trois, Will savait pertinemment qu’il n’aurait pas respecté le programme à la lettre. Il avait tergiversé et angoissé jusqu’à trois heures du matin, pour se réveiller à sept heures pétantes, avant d’angoisser à nouveau. Finalement, son angoisse irrationnelle avait eu raison d’être, vu qu’ils ont royalement échoué jusque là. Mais le Serdaigle n’aimait pas l’échec, et il était intolérable de laisser les choses telles quelles. Ils devaient rattraper le coup, pour que cette journée du 30 Septembre ne soit pas classé dans la catégorie des jours maudits.

Mais de toute façon, si Will n’avait pas eu l’idée d’aller rendre visite à Glenn, inévitablement, il serait tombé malade, et puis même, il y aurait eu cette pluie. Si on pouvait faire quelque chose pour les idées débiles prises sur un coup de tête, on ne pouvait malheureusement pas faire grand-chose quand les éléments avaient décidé de se déchaîner. Alors, là, on n’avait plus qu’à prendre son mal en patience. Will avait eu une idée folle. Il l’avait embrassée sous la pluie, même si ladite pluie mordante était glacée et s’infiltrait dans leurs vêtements. Will sentit une gouttelette d’eau rouler dans son dos, alors qu’il avait vraiment l’impression d’avoir été plongé sous la douche tout habillé. Ses cheveux se plaquaient sur sa tête, et sur ses joues maigres, dans son cou, les mèches folles se domptant un moment. Alors, Will eut une idée un peu saugrenue, surtout dans un moment pareil. Si le seul moyen de dompter sa tignasse était d’avoir des longueurs, alors il se laisserait pousser les cheveux. Il n’irait pas non plus jusqu’à les avoir jusqu’aux épaules, mais quand même. Fin bref, ça ne serait pas une mauvaise idée, si ça pouvait donner à Orianne une raison en moins de le critiquer. Il s’imaginait très bien avec les cheveux encadrant son visage blême, s’arrêtant le long de sa mâchoire, quelques mèches rebelles lui tombant devant les yeux. Quand Rebecca lui souffla que ce n’est pas difficile à refaire, il lui sourit, avant de chuchoter à son oreille qu’elle devrait y penser plus souvent. Il lui mordilla l’oreille au passage, et un peu son cou. Un frisson glacé lui parcourut l’échine, et il eut bientôt l’impression d’avoir été plongé dans un bain de glace. Il eut à nouveau le contour des lèvres légèrement bleu. C’est cette désagréable sensation qui le rappela à l’ordre. Ils avaient intérêt à s’abriter maintenant, sinon, ils allaient attraper la mort. Alors, comme des enfants, ils s’élancèrent dans la pluie, main dans la main, luttant contre les éléments malgré tout. Il marmotta un bref « ex-æquo » comme si ils avaient fait la course, avant de pousser la lourde porte en chêne et de patauger jusqu’à l’escalier de marbre.

Un instant, Will songea à la concierge qui serait furieuse de les voir aussi dégoulinants d’eau, s’égouttant sur les dalles. Will la prit ensuite sur son dos, pour montrer jusqu’à la salle sur demande, entre deux éclats de rire. Certains irréductibles les croisèrent, et les regardèrent, l’air ahuri. Mais ils restèrent invisibles aux yeux du jeune homme. Il finit par poser doucement Rebecca devant la porte de la salle sur demande lorsqu’elle apparut. Il la prit par les épaules, et ils entrèrent dans le lieu qu’ils avaient « crée ». Il sourit de bien être en sentant la douce chaleur qui les accueillait, et il referma la porte derrière eux, priant pour que personne n’ait l’idée de monopoliser la salle, les chassant peut être de leur petit paradis. Pas d’extravagances, le lieu était simple mais ne manquait pas de charme. Il sourit en voyant le piano à queue, et il se dirigea vers l’instrument. Il appuya sur un ou deux touches, pour en tester le son. Il afficha un sourire, un sourire teinté de l’enthousiasme qu’avaient les enfants au moment d’ouvrir leurs cadeaux à Noël. Ca, c’était son désir à lui. Car il était impensable qu’une salle sur demande n’ait pas de piano. Il sourit à Rebecca, puis il étudia le restant de la pièce. Il fit une légère moue en voyant le magnétophone, mais il sourit à nouveau quand il vit, sur la table, un seau contenant des glaçons et une bouteille de champagne. Une idée à lui. Il fallait bien qu’ils fêtent l’occasion, non? Puis de toute façon, ça ne coûtait rien, donc bon. Il regarda le divan, et le paravent, avec la penderie. Il se dirigea vers l’armoire, pour inspecter les lieux. Il vit des chemises et des pantalons. Il en prit un à tout hasard, pour l’examiner sous toutes les coutures. Il fut étonné des prodiges que pouvaient faire la salle, car ce jean ressemblait à s’y méprendre au sien. Il laissa néanmoins le vêtement choir au sol avant de retourner à l’endroit où il était entré. Rebecca le prit par la main pour l’asseoir sur une chaise. Bêtement, il crut que ça allait recommencer comme dans la tour d ‘astronomie, mais non, c’était juste…pour voir si il avait de la température. Il trouva la main de sa compagne très froide, et il frissonna. Il attrapa la serviette qu’il lui donna, avant de se sécher les cheveux rapidement, la chaleur de la pièce fera le reste. Il avait à présent sa tignasse toute ébouriffée. Quand elle lui demanda si il comptait jouer du piano, il regarda presque avec amour l’instrument, avant de la regarder elle , avec un sourire éloquent, qui signifiait « à ton avis? ». Il la laissa partir s’exiler derrière le paravent, alors qu’il commençait à se dépêtrer de sa chemise et de sa cravate. Il en choisit une au hasard, une noire, sans manches, qu’il enfila sans en remettre les boutons, parce qu’il n’avait pas le courage. Elle revint assez vite, et l’embrassa plusieurs fois. Il soupira, avant de se lever et de prendre le jean qu’il avait laissé tomber quelques instants plus tôt. Il disparut derrière le paravent à son tour, ôta chaussures et chaussettes, avant de laisser le tout près du feu, vêtu de son jean sec. Il sourit à sa compagne, avant de se diriger d’abord vers la table, où il prit deux flûtes à champagne. Il déboucha la bouteille, pensant avec un sourire à Clancy qui avait l’habitude de le sabrer. Will ne s’y risquait pas, pour la sécurité de tous, il ne valait mieux pas lui laisser d’objets contendants entre les mains. Le jeune homme versa le champagne dans deux flûtes, et il lui en donna une. Il lui adressa un sourire charmeur, avant de dire, affable.


Je me suis dit que…Ca ne serait peut être pas trop mal de fêter ça, même si la journée est assez mal partie.

Dans le genre « j’ai des idées intelligentes » je vous présente Will. Il regarda Rebecca, puis il se pencha vers elle, pour l’embrasser, longuement.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyDim 19 Oct - 17:53

    Rattraper le temps perdu, c'était quelque chose de passablement impossible. Mais, on peut toujours faire en sorte que les échecs n'aient plus trop de goût amers dans la bouche. C'était sûrement ce que prévoyaient de faire Will et Rebecca. La journée n'était pas finie. Il était loin d'être onze heure de matin et il fallait vraiment que ça change. Rebecca n'avait pas prévu d'offrir de cadeau à Will. Parce qu'elle ne savait tout simplement pas quoi lui offrir. Et puis, elle s'était déjà rendu compte que le jeune homme se renfrognait à l'idée qu'elle dépense son argent pour lui. Elle lui avait déjà proposé de lui acheter elle ne savait plus trop quoi mais franchement, il l'avait limite fusillé du regard avant de lâcher un "non, tu n'achèteras rien" catégorique. Elle avait lâché un petit rire et ils avaient changés de sujet. Bref, elle n'avait rien à lui offrir et serait donc venue les "mains dans les poches". Peut-être que lui il lui aurait offert quelque chose, mais quoi ? Il commençait à réellement bien la connaître. Mais pas assez pour lui offrir. Des fleurs ? Attention, Rebecca haïssait l'odeur du jasmin. Elle n'aimait que les roses blanches et rouges et les roses la faisaient rire. Ne parlons pas des jaunes non plus. Du magniolia ? Elle éternuait dès qu'elle entrait en contact avec cette fleur, trouvant l'odeur trop forte. Alors, lui offrir des fleurs seraient quelque chose de risqué... Car Will aurait pu lui offrir une espèce qui ne plaisait pas à Becky. Elle était compliquée... Bien entendu, elle aurait accepté, quand même contente... Mais, elle leur aurait sûrement jeté un sort de désechement pour que les fleurs fânent plus vite afin de pouvoir les jeter. Ou pas... Parce que, finalement, c'était Wilfried qui lui avait acheté. Et pas n'importe quel clampin du quartier. 'Fin bref. Ensuite ? Que se serait-il passé ? S'il ne lui avait pas proposé d'aller voir son père, Rebecca l'aurait emmené chez Honeydukes. Ensuite, elle aurait été dans diverses boutiques de vêtements et notamment celle qui était spécialisée dans les tenues de soirées. Elle aurait déjà commencé à faire un repérage pour sa robe de bal... Mais aussi - et éventuellement - celle pour Fan' et Evy'. Parce qu'il était sûr qu'Evangeline n'aurait pas le courage de se choisir une robe. Et il fallait qu'elle se remette en beauté ! Et Fan' elle, aurait tout fait pour se désister. Et après ? Ils auraient mangés et auraient continuer leur visite. Ou pas... Car Will serait tombé malade et inexorablement, ils auraient dû achever leur journée. Rebecca ne lui en aurait pas voulu. Mais, en ne rendant pas visite au père, elle ne lui aurait pas posé de questions gênantes. Et jamais elle n'aurait été dans un pareil état de désolation. Et dire qu'Evy' et Fan' lui avaient souhaité bonne chance ce matin. Quand ses deux meilleures amies lui demanderaient comment ça c'était passé, honnête, Rebecca dira une partie de la vérité (taisant la partie "Famille Wellington" et la visite désastreuse chez le père). Mais, un sourire taquin, elle ajoutera qu'ils auront quand même agréablement bien fini leur journée. Parce que oui, Rebecca avait l'intention de bien finir sa journée !

    Alors ils étaient rentrés. Tant pis pour la concierge. Elle râlerait mais elle nettoierait. Méchamment, Rebecca aurait pu penser que c'était son rôle mais ce ne fut pas le cas. Elle ne pensa à rien... A rien d'autre qu'à Will. Les autres n'existaient. De toute façon, c'était toujours comme ça que cela se passait. Quand Rebecca était avec Will, le monde pouvait être mis à feu et à sang - ou pas - que Rebecca ne verrait rien quand même, trop occupée à penser à autre chose. Quand elle rentra dans la salle, elle avait apprécié l'espace qu'il y avait et le magnétophone... Notamment la pile de disques au sol. Allez savoir quelle genre de musique il y avait. Peut-être qu'il y aurait de la musique moldue ? Nan... Il ne fallait pas rêver non plus ! Elle avait jeté un regard critique sur la pièce mais, finalement, la salle avait su bien faire les choses. Elle était très romantique, un peu comme le salon que les Di Matteo avaient à Donnafugata... Les dorures et les tapisseries et tapis coûteux en moins. Bah... Au moins, Rebecca ne se sentait pas mal à l'aise ici. Et puis, elle était avec Will, et c'était peut-être - sûrement - l'élément qui embelissait l'endroit. Deux notes résonnèrent et attièrent l'attention de Rebecca, qui vit son ami arborer un sourire enfantin. Elle secoua la tête, comme si elle était dépitée, alors qu'elle était enjouée. Alors qu'elle l'avait assis sur la chaise, elle vit son regard un peu bêta et elle lui décocha un sourire croquant. Elle l'avait senti frissonner mais elle s'en excusa. Elle était consciente de la froideur de ses mains. Puis, elle était allé se changer. Bien sûr, derrière le paravant, elle avait jeté un coup d'oeil critique à son buste et pousser un léger soupir, avant d'enfiler le pull à col roulé noir, qui galbait ses formes. Elle remonta néanmoins ses manches et enroula ses cheveux dans la serviette. Avant de retourner auprès de Will. Elle nota qu'il n'avait pas mis les boutons sur sa chemise et se mordilla la lèvre. Ne... Pas... Sauter ! Evitons l'incident diplomatique... Elle s'approcha de lui et le vit verser du champagna dans une flûte... Aïe... De l'alcool... Elle dévia vite fait son regard, se souvenant d'une cuite malheureuse qu'elle avait eu avec ses partenaires de danse. Le lendemain matin, elle avait été dans un état pitoyable... C'était cet été... Sa mère l'avait drôlement enguirlandée, c'était marrant de voir Lohelia rouge de fureur hurler sur sa fille qui mettait ses mains sur ses oreilles, pour atténuer le bruit, parce que sa tête faisait office de caisse de résonnace.

    Elle prit la flute de champagne et regarda Will. Elle aurait voulu trinquier lorsqu'il parla et secoua la tête. Non... Elle ne boirait pas tout de suite apparemment. Parce qu'il s'était penché pour capturer ses lèvres. Elle posa sa flute sur la table et prit celle que Will avait dans les mains... La posant aussi à son tour. Elle se rapprocha de lui, se collant à lui. Et passa une main - un peu plus chaude - sur le torse du jeune homme avant de la nicher sur sa nuque. Elle lui répondit son baiser avec ardeur et quitta ses lèvres, pour suivre le contour de sa mâchoire. Elle le désirait vraiment mais aujourd'hui était trop tôt. Finalement, entre les lèvres et la mâchoire, elle préférait ses lèvres. Et là, elle laissa sa langue retrouver sa jumelle, pour reprendre leur danse abrégée prématurément. Rebecca posa sa main libre sur les reins du jeune homme, pour chercher encore plus le contact. Finalement, à bout de souffle, elle s'écarta de lui. Elle repoussa du pied la chaise qui n'était pas près du feu et le força à s'asseoir dessus. Finalement, ça recommençait comme dans la tour d'Astronomie. Elle se mit assise sur lui et plongea son regard dans celui du jeune homme et se pencha près de son oreille, avant de lui susurrer tendrement :


    "Êtes-vous bien sûr de vouloir goûter à ce champagne ?"

    Elle lui mordilla la lèvre avant de rajouter s'il ne préférait pas autre chose ? Comment ça perverse ? Ah non... Juste bouillonnante de désir et de sensualité. Elle posa ses deux mains sur les épaules du jeune homme pour faire descendre un peu sa chemise et l'embrasser sur les épaules, avant de remonter vers ses lèvres avec une lenteur exacerbée. Finalement, elle resta en suspend au-dessus des lèvres du jeune homme, avant de lui décocher un sourire taquin. Prendra ? Prendra pas ? S'il voulait se venger, elle se préparait déjà à ce qu'il ne l'embrasse pas... Ah moins qu'il ne la suprenne, encore... Ses mains descendirent lentement sur le torse du jeune homme, alors que la jeune femme continuait à lui sourire - étrangement - avec beaucoup d'amusement et de taquinerie dans le regard. Si jamais son père la voyait, il en ferait une crise cardiaque. Et plus le temps passait, et plus Rebecca s'imaginait comment Peter réagirait en la voyant ainsi enlacée, collée contre son aimé. Elle ne souffrait plus - ou presque - de ce que Caleb lui avait dit. Cependant, elle avait appris ce matin, avant de partir, que le jeune homme était revenu à Poudlard. C'est bien... Mais, elle n'en avait rien à faire. Et même si le sombre McEngel avait fait son come-back, Rebecca, elle était passé à quelque chose d'autre. De plus fort... Parce qu'il lui était destiné de toute façon.

    [Pas sûre non plus de la qualité du post.]
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyDim 19 Oct - 20:51

La loi des séries. Quelque chose de sournois dont on se passerait bien. Il y avait bien une série qui se profilait à l’horizon. Celle des ratages. Et comme par hasard, c’étaient leurs moments les plus importants. Non que ceux qu’ils vivaient entre deux ne comptait pas, bien au contraire…Mais…Leur premier baiser, par exemple. La soirée avait tellement mal commencé. Mais ça avait bien fini. La preuve, ils étaient ensemble. Leur premier rendez-vous. Fiasco. Mais…ça allait bien finir aussi. C’était obligé. Si on devait se fier à cette fameuse loi des séries, on pourrait croire aussi qu’une éventuelle première fois pourrait…Stop! Là, c’est purement une attitude de Caliméro qu’avait Will. Et franchement, ce n’était pas le moment de déprimer davantage. Parce qu’il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Parce que toute aussi déprimante que fut cette sortie, il avait découvert qu’ils étaient deux. Quoiqu’il arrive, ils seraient deux. Et ça, c’était rassurant. Alors peu importait ce qui pouvait leur tomber dessus, finalement. Parce que leur couple résisterait, et ils en sortiraient renforcés. Alors, quand Will avait écrit, sur son dessin, que sa vie sans elle était vide, c’était vrai. Tout seul, il aurait continué à sombrer. Avec elle, il avait des chances de survie. C’était un peu cruel de dire cela, mais c’est vrai. Il avait une raison de se battre qui était autre que lui-même. Il se battrait pour elle, il irait même jusqu’à mourir si ça pouvait la sauver. Sa vie n’avait plus de valeur sans elle. Et c’était elle lui faisait qu’il appréciait de vivre. Malgré tout. Malgré sa famille, malgré son avenir incertain. Malgré la maladie. Malgré les autres. Elle était une lueur d’espoir, la seule étoile qui illuminait un ciel d’un noir d’encre. Chaque moment passé avec elle était une relique qu’il conservait dans sa mémoire. Comme par exemple, cette mini-polémique qu’il y a eu sur les cadeaux. Will répétait à qui voulait l’entendre qu’il ne voulait rien pour les anniversaires, noëls, ou même juste comme ça. Il n’aimait pas recevoir, mais par contre, il adorait offrir. L’autre fois, Rebecca avait voulu lui offrir quelque chose. Elle s’est heurtée à un refus catégorique. Will prévenait à chaque coup qu’il ne voulait pas de cadeaux. Cela n’empêchait pas ses proches de n’en faire qu’à leur tête. A son anniversaire, il avait exigé qu’on lui offre rien. Tu parles. Ca ne l’a pas empêché d’avoir quelques paquets de la part de ses cousins et de son petit-frère. Ils étaient tellement contents de les lui donner qu’il n’avait pas eu le cœur de râler comme il aurait voulu le faire. Bon gré, mal gré, il avait ouvert les paquets un à un, s’enthousiasmant de ce qu’on lui avait donné et remercié chaleureusement les fautifs malgré tout. Alors, c’était niet. Pas de cadeaux. Que ce soit pour son anniversaire, Noël, et la Saint-Valentin. D’ailleurs, ça lui fit bizarre de penser que ça serait la première fois qu’il y aurait droit. Et rien que l’idée lui fait avoir des sueurs froides, redoutant l’étape du cadeau. Car il se douterait bien que Rebecca n’en ferait qu’à sa tête, il commençait à saisir le fichu caractère qu’elle avait parfois. Lui, de toute manière, n’était pas mieux. Dans le genre borné il se posait là aussi. Bref, le sujet avait été clos, et ils avaient repris leurs activités comme ils les avait laissées. N’empêche. Il engueulera le prochain qui osera outrepasser son ordre. Sauf peut être Rebecca. Après tout, ce n’était pas pareil. Parce que c’est normal de vouloir offrir quelque chose aux gens qu’on aime. Will redoutait en plus de ça la fête de son anniversaire. Il n’avait pas voulu célébrer ce jour maudit, or, Helena s’était fait un point d’honneur à vouloir organiser la petite fête pour les dix-huit ans de son cousin. Parce que, pour lui clouer le bec, sa cousine avait répliqué qu’on avait pas dix-huit ans tous les jours. Bref, Will commençait déjà à sa tactique pour esquiver la fête. Non seulement il détestait ça, mais si en plus c’était à son intention…Il ne répondrait plus de rien. Quoique. Will pourrait peut être s’arranger pour que Rebecca soit à la maison. Car comme ça, il ne serait pas tout seul pour endurer ce supplice. Il voulait toujours qu’elle reste pour son anniversaire, puis pour le mariage de Clancy qui avait lieu la veille. En gros, entre Noël et le Nouvel-an, il y avait au moins une semaine de festoyages, non stop. Déprimant. Will chassa ses pensées dramatiques en se concentrant sur le visage de son aimée, et son moral remonta un tant soit peu.

Finalement, il y avait peut être moyen de réparer les pots cassés, si ils s’en donnaient les moyens. Il suffisait d’oublier les gênes, la sensation d’échec, l’étouffement, les larmes. C’était facile. Ou pas. Mais à force de volonté, on pouvait tout faire. Silencieusement, Will regarda la pièce. En parlant de volonté. La salle sur demande s’adapte aux désirs de ceux qui veulent y entrer. Les extravagants voudront une piscine. Will frissonna d’horreur à cette pensée. Il détestait les grandes profondeurs d’eau. D’autant plus qu’il ne savait pas nager. Selon lui, le pire, ça serait de mourir noyé. Ca serait tellement plus simple d’avoir des branchies, comme les poissons. Leur endroit était bien. C’était juste ce qu’il avait envie. La prochaine fois, peut être que la salle changera d’apparence. Le mobilier sera sûrement différent. Mais il y aurait sûrement des trucs récurrents. Comme le piano, par exemple, indispensable. Le canapé. En tout cas, Will le trouvait chouette, cet endroit. Parce qu’à chaque fois qu’il y venait, il avait affaire à un décor différent. Will avait détourné le regard lorsque Rebecca avait ôté sa tunique. Il avait frémi en la voyant déboutonner sa chemise. Elle était folle, ou quoi? Il s’intéressa à ses mains stigmatisées. Aldébaran n’avait pas fait de nouveaux dégâts la dernière fois, il n’avait pas ressenti le besoin d’envoyer du courrier depuis. A son grand soulagement -qui dissimulait aussi une sorte de frustration, il fallait l’avouer- elle fila se changer. Il fit la moue quand il vit qu’elle portait un pull à col roulé. Ca n’allait pas être très pratique pour l’embrasser dans le cou, tout ça. Il fallait vite y remédier. Il vit le regard de Rebecca quand elle revint, et quand elle nota qu’il n’avait pas fermé sa chemise. Il s’en amusa, avant de passer à autre chose, conscient qu’il était en train de jouer avec le feu. Mais bizarrement, Will s’aperçut qu’il aimait bien jouer avec le feu, surtout en ce qui concernait la tentation. Quand il versa les coupes de champagne, il la vit détourner le regard. Hum, c’était pas fort, comme boisson. Will avait un souvenir plutôt humiliant du Whisky. Bon, il n’avait jamais bu avant, mais c’était à l’enterrement de la vie de garçon de Clancy, l‘été dernier. Il s’était retrouvé parachuté parmi des gens qu’il ne connaissait pas, des amis, pour la plupart. Will, en fait, était le seul de la famille qui avait été invité. Bref, ils étaient allés dans un pub, et Will au départ avait été mal à l’aise dans ce milieu remplis de testostérone. Finalement, il avait fini par s’amuser quand même, après que Clancy l’ait sommé de ne pas faire le rabat-joie. Bref, pour lui faire plaisir, il avait tenté le whisky. En bon écossais, cela s’entend. Au bout de deux verres -Clancy, un brin irresponsable, avait insisté pour le servir encore une fois- Will ne marchait plus très droit. Finalement, il alla jusqu’au troisième verre, et du corsé, s’il vous plaît. Bref, Will s’était réveillé avec une gueule de bois monumentale et il avait maudit son cousin pendant plusieurs semaines. C’est la seule fois où il s’est risqué de toucher à l’alcool. Will autrement, avait déjà bu du champagne, et ce n’était pas fort du tout comme boisson, il avait eu pire. Il s’amusa de la réticence de sa compagne. Ils n’allaient pas non plus se bourrer la gueule pour oublier, c’était nul comme méthode. D’ailleurs, Will ne se doutait pas un seul instant qu’en ce moment, Glenn était en train de se noyer dans un verre de scotch, à défaut de boire directement au goulot. Bref.

Mais elle finit par la lui prendre, et il esquissa un sourire. Elle voulut trinquer, mais avant qu’elle ait pu faire quoi que ce soit, il s’était penché vers elle, pour l’embrasser avec force. Rebecca posa sa flûte sur la table, et celle de Will subit le même sort. Ils furent bientôt l’un contre l’autre, alors qu’il avait ses mains dans son dos, frustré par ce maudit pull qui l’empêchait de retrouver directement le contact de sa peau. Il eut une frisson de désir quand elle caressa son torse, et commença à perdre ses sens quand elle suivit la ligne de sa mâchoire, avant de l’embrasser à nouveau. Il frémit lorsqu’elle sentit sa main sur ses reins, et il passa ses mains sous son pull, doucement, sur sa chute de reins. A son tour, il abandonna ses lèvres, pour aller lui mordiller l’oreille. Il finit par s’asseoir sur la chaise, l’entraînant avec lui dans sa micro-chute. Il noua ses bras autour de sa taille, alors qu’elle lui demandait, tendrement, si il était sûr qu’il voulait goûter au champagne. Il esquissa un sourire, avant de faire mine de vouloir un nouveau baiser, mais au dernier moment, il se détourna pour mordiller doucement le contour de son oreille.


Je crois que oui. Ca serait dommage de gâcher la bouteille, je l’ai ouverte.

Il soupira encore lorsqu’elle lui mordilla la lèvre inférieure, avant de lui demander si il voulait autre chose. Son regard s’éclaira, et un sourire légèrement ingénu se peint sur ses lèvres. Si il désirait autre chose? Hum, laissez le penser un moment. Doucement, il se pencha vers elle, son souffle chaud caressant son cou, sa peau, avant de murmurer, tout près de ses lèvres, qu’il la voulait elle, mais que ça serait trop demander. Il lui dit aussi qu’il n’avait pas la moindre envie de rester sage, mais qu’il allait devoir y être obligé, car il allait être responsable pour deux. Il soupira de désir lorsqu’elle dénuda ses épaules, avant de les embrasser. Non, elle n’avait pas le droit de lui faire ça…Il ferma un instant les yeux, ses doigts courant doucement sur sa peau. Elle ne l’aidait en rien, là. Il aurait voulu l’embrasser, là, maintenant, et crut que son désir serait satisfait. Sauf que, elle ne l’embrassa même pas. Sidéré, il la regarda, ses lèvres diablement tentatrices au dessus des siennes. Il se mordilla la lèvre inférieure, avant de lui murmurer qu’elle est le diable en personne. Et cet idiot de pull qui…Raaah. Frustré, Will se décida à le lui enlever. Voilà qui était mieux. Il l’attira un peu plus contre lui, réduisant l’espace entre leurs deux corps. Hum, il avait chaud, de nouveau, mais ça n’avait rien à voir avec une quelconque fièvre. Si, il se sentait fiévreux, mais d’un tout autre type de fièvre. La tête lui tournait déjà alors qu’il n’avait même pas trempé les lèvres dans sa coupe. Alors, il l’attrapa, sur la table, et il murmura:

A la tienne. Je crois que finalement, on va le goûter, ce champagne.

Un moyen sans doute détourné de réclamer un temps mort. Will la regarda, avant de défaire la serviette dans laquelle elle avait enroulé ses cheveux. Il vit la cascade brune tomber sur ses épaules. Il prit une mèche de cheveux mouillés entre ses doigts, puis, doucement, il l’embrassa dans le cou, soupirant de désir. Il n’allait pas tenir longtemps comme ça. Il allait bientôt craquer. Ce n’était qu’un homme, après tout. Et il était faible, il fallait le dire. Résister…Encore un peu. Il la voulait, maintenant. Mais c’était trop tôt…Quand même. Non, pas trop tôt. Il l’aimait depuis quand même six ans. Il ne s’était jamais intéressé à aucune autre. Et elle? Elle l’aimait sûrement depuis un moment aussi, bien qu’elle avait cru être amoureuse de Caleb. Ce qui faisait, que, dans ces cas là…Ils s’aimaient depuis longtemps. Même si les choses se sont « concrétisées » il y a dix jours. Alors, le délai? Il se gifla mentalement. Il n’avait pas le droit de penser ainsi. Mais elle n’avait pas le droit de le tenter comme elle le faisait. Il inspira, pour éviter « le pire ». Alors qu’il en avait terriblement envie. Finalement, venir ici, c’était peut être encore plus dangereux que d’être restés aux trois balais. Pour masquer son trouble, il but une gorgée de champagne. Son cœur, malgré tout, cognait comme un damné.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMar 21 Oct - 21:23

    Le Destin était puissant. C'était indéniable. Mais, chaque force a son opposé, non ? Quelque chose qui peut la combattre ? Oui, sans aucun doute, ça aussi, c'était indéniable. Alors, qu'est-ce qui pouvait bien s'opposer au Destin ? La Fatalité pouvait-elle être combattue ? Contrée ? Oui... Assurément. Et ce grâce à la Volonté. Quand on voulait quelque chose, quand on désirait voir cette chose se produire, est-ce que cela ne se produisait pas ? Par exemple, Rebecca, il y a dix jours, avait pour sombre Destinée de plonger dans la dépression. Tant de souffrances accumulées en une seule personne, ce n'était pas sain. C'était dévastateur ! C'est un lambeau que Will avait récupéré. Et comme un artiste, il avait su remodeler la statut comme elle était à l'origine... Voire même mieux ! Et alors ? Eh bien, Rebecca, au fond d'elle, désirait trouver quelqu'un qui puisse l'écouter, la comprendre, la soutenir. Elle n'aurait pas pensé à Wilfried, bien sûr, mais, c'était lui qu'elle avait trouvé. Il l'avait écouté, soutenue... Et aimé. Son amour avait réchauffé le corps refroidis de la jeune femme. Et elle avait compris ces signes immanquables qu'elle avait voulu faire taire. Ce besoin quasi-maladif de l'avoir dans son champ de vision. De le bousculer, ne serait-ce que par inadvertance, peut-être parce que déjà, à cette époque, son corps réagissait au contact de celui du jeune homme. Et Caleb dans tout ça ? On appelle ça une attirance physique. Rien de plus... Parce que cela n'aurait jamais eut – elle en était désormais certaine – la force, la profondeur de la relation qu'elle avait avec le jeune Wellington. Bref, tout ça pour dire que, s'ils en avaient l'envie, la volonté, ils étaient capable de modifier le cours des évènements. Alors, même si ça avait mal commencé, pourquoi ne pas faire en sorte que ça change ? Réparer les pots cassés, en somme ? Oui, c'était ce qu'ils avaient l'intention de faire. En quittant les Trois Balais, en venant s'exiler ici, c'était sûrement la meilleure solution qu'il y avait pour sauver leur journée. Parce qu'ils étaient ensemble. Deux entités n'en faisant, en réalité, qu'une seule. Cette évidence avait encore plus frappée Rebecca, qui était bien obligée – et sans regret – de comprendre. En Philosophie, on apprenait les dangers qu'il pouvait y avoir de se confondre avec autrui. Mais, était-ce dangereux de se confondre avec son Âme-Sœur ? Non, je ne crois pas. Et puis, quel danger pouvait-il y avoir ? Perdre son identité ? Au contraire, cela ne faisait que renforcer l'être humain qui avait trouvé sa moitié. Il n'y avait pas de mal à se mélanger avec sa moitié, à ce que je sache ! Rebecca inspira profondément. Elle avait l'impression de nager en plein rêve. Peut-être que c'était un rêve ? Que ce n'était pas la réalité ? Alors, si c'était le cas, il fallait la laisser rêver... Et quand elle se réveillerait le matin, elle saurait quoi faire. Mais, ce n'était pas un rêve. Elle se serait réveillée depuis déjà très longtemps. Et chaque instant passé avec Will était profondément ancré dans la mémoire de la jeune femme. Avec le temps, certains souvenirs s'échapperaient, pour laisser leur place à d'autre ou alors laisser une place vacante. Néanmoins, elle se souviendrait des plus forts, des plus intenses. Leur premier baiser... Elle ne pourrait jamais l'oublier, à moins de devenir amnésique. Et aussi... Eh bien aujourd'hui non plus, elle ne l'oublierait pas. Un échec mêlé à une victoire. Ça donnait un goût étrange dans la bouche. Mais, c'était quelque chose de fort agréable ! Et quoi d'autre ? Leur première fois... Ca non plus, ça ne s'oubliait pas. Surtout quand on donnait ce que l'on avait de plus cher à l'être qu'on aimait le plus. Pour les femmes, la virginité était, allez savoir pourquoi, quelque chose de très important. Peut-être parce que jusqu'à sa perte, une femme se sentait encore pure. Bien sûr, après, il fallait voir les deux côtés. Une jeune fille violée se sentait salie – pareil pour un garçon d'ailleurs – alors que quand la virginité était donné à l'être que l'on aimait par-dessus tout, c'était différent. Il n'y avait pas cette sensation de salissure. Bref... Rebecca était encore vierge et c'était à Will qu'elle donnerait sa virginité. Pas à un autre, c'était in-con-ce-vable ! Et puis, du côté de Wilfried, c'était sûrement la même chose. Enfin bref... Leur première fois rejoindrait les souvenirs inaltérable. Leur mariage, la naissance de chacun de leurs enfants... Et la remise des diplômes ? C'était quelque chose de banal. Même si cela concrétisait des années d'études menées à terme avec brio, cela n'aurait pas la même force que tous les évènements cités ci-dessus. Alors peut-être que Rebecca s'en rappellerait. Peut-être pas. On verra bien ce que... Eh bien... Ce que le Destin – encore lui – choisira de lui faire garder ou pas. Enfin bref... Au lieu de tergiverser sur l'Avenir et ses probabilités, pourquoi ne pas s'occuper plutôt de quelque chose de plus concret... De plus intéressant hein ? C'est-à-dire l'instant présent. Leur rendez-vous qu'il fallait sauver du naufrage. Hors de question de finir sur une note amère cette journée d'aujourd'hui !

    Rebecca plongea son regard céruléen dans les émeraudes de Will. Une sensation de perdition la saisit. Comme à chaque fois qu'elle regardait le jeune homme. En elle, il y avait toujours cette lionne prête à bondir sur sa proie. Elle était toujours tendue, partager entre deux désirs : celui de s'unir au jeune homme et l'autre, plus raisonné, de se tenir calme. Elle humidifia lentement ses lèvres de bout de la langue, tout en détournant le regard. Non... Elle ne devait pas lui sauter dessus tout de suite... C'était trop tôt... Sauf si l'on considérait que, d'un côté, son inconscient rôdait autour de Will depuis environ... Exactement... Cinq ans. Oui... Elle avait commencé son petit manège à partir de sa deuxième année. Et apparemment, même elle ne s'était rendue compte de rien. Bref... Son mot d'ordre aujourd'hui : ne pas jouer les précipitées, au risque de le regretter... Ah non ! Elle ne regretterait rien qui viendrait de Will lui-même. Elle prenait tout ce qu'il lui offrait. Même un caillou minable elle le recevrait comme si c'était le saphir le plus merveilleux de la Terre. Ridicule, comme comparaison ? Et alors... Au moins, cela voulait dire que, tant que Will lui offrait quelque chose, elle l'accepterait avec plaisir... Sauf les magnolias... Et les roses jaunes et roses... Ni le jasmin d'ailleurs. Et quoi d'autre ? Le chocolat blanc... Elle haïssait ça. Elle préférait le chocolat qui la faisait éternuer deux à trois fois d'affiler. L'eau-de-vie aussi, elle n'aimait pas ça... Et quoi d'autre ? Ben pas grand-chose en fait. Par contre, si un jour il venait à lui offrir un sabre, une épée ou un katana, elle en serait particulièrement touchée. Une dague aussi... Voire un trident... Ben quoi ? Elle faisait de l'escrime et était assez attirée par les armes blanches. Bon bien sûr, elle n'aimerait pas recevoir un coutelas de l'armée. Trop moche... Elle préférait de loin les fleurets du XVIIème siècle, avec un poignet fait tout en finesse et en élégance. On s'écarte du sujet ? C'est normal... C'est parce que Rebecca est perturbée. Perturbée par le physique de sa Moitié. Par l'énervante et ô combien adorable attraction qu'elle ressentait pour lui. Sa peau d'albâtre, son maintien princier, ses lèvres fines et son sourire craquant et terriblement séduisant la mettaient dans un état proche de la syncope parfois. Bon, elle jouait aussi avec le feu avec plaisir. Mais, cela n'avait pas l'air de gêner son partenaire non plus... Il semblait même prendre un malin plaisir de se laisser tenter. Quand elle était revenue, elle avait vu son regard frustré et saisit rapidement la source du problème : son pull à col roulé. Oui... C'était problématique en effet pour lui... Elle faillit – je dis bien failli – rougir en pensant au fait qu'en-dessous dudit pull, elle n'avait rien d'autre que... qu'un soutien-gorge blanc. Je dis bien failli parce qu'elle avait encore en tête les mains hésitantes de Will à lui enlever son chemisier. Elle était patiente et n'allait pas le forcer. Elle était moins « coincée » que lui et donc plus ouverte sur certaines choses. Oui, elle n'hésitait pas à lui virer son pull, son polo et sa chemise pour le voir torse-nu. Mais lui ne l'avait – encore – jamais réellement vu en soutien-gorge... Et même sans soutien-gorge. Alors qu'elle l'avait suivit dans « sa chute » sur la chaise et qu'elle avait confortablement pris place sur ses genoux... Qu'elle avait recommencé son jeu de séduction et de tentation – avec néanmoins beaucoup plus d'assurance et de sensualité qu'avant –. Et qu'il avait succombé. Il posa d'abord ses mains sur son pull, arrachant un léger gémissement de frustration de la part de la jeune Stuart, avant de poser ses mains sur les reins de la Bleu et Argent. Là, les choses prenaient une autre tournure. Alors qu'elle lui avait demandé s'il voulait vraiment du champagne, il avait rétorqué que oui... Dans l'esprit de ne rien gâcher... Néanmoins, à la suite de sa seconde assertion, le comportement de Will changea du tout au tout. Il eut l'affront de la faire frémir de désir quand il fit courir son souffle chaud sur la peau de la jeune femme, avant de murmurer près de ses lèvres qu'il la désirait elle, ce qui eut pour effet d'arracher un sourire victorieux à Rebecca... Sourire qui disparut légèrement, accompagné d'un sourcil arqué, quand il annonça qu'il allait être sage pour deux. Ah oui ? Vraiment ? Rebecca bondit alors sur l'occasion pour le pousser, encore, dans ses derniers retranchements. Elle venait de dénuder ses épaules et de faire courir ses lèvres sur les épaules du jeune homme. Tout en s'approchant de son visage, elle vit qu'il avait fermé les yeux et sentait ses mains lui caresser le dos... Ce qui arracha un terrible frisson de désir à la jeune femme. Elle le vit rouvrir les yeux et se mordiller la lèvre inférieure, alors qu'elle avait laissait les siennes en suspend au-dessus de celle de Will. Le diable en personne, hein ? Mais, il fallait qu'il avoue que cela lui plaisait ! Elle aurait aimé l'embrasser sauf qu'elle sentit une pression au niveau du bas de son pull et ne comprit pas vraiment ce qui lui arriver... Sauf que ses bras suivirent le mouvement et, quelque seconde après, elle sentit la chaleur de la pièce courir sur sa peau dénudée. Il lui avait... Elle faillit faire de gros yeux mais se retint, souriant malicieusement... Il lui avait enlevé son pull, ce qui faisait que maintenant, mis à part son soutien-gorge, elle n'avait plus rien sur le dos. Elle joua avec la chevalière que le jeune homme lui avait offert tout en observant qu'il avait toujours la croix qu'elle lui avait donné. D'ailleurs, une nouvelle en or était venue garnir le tour du cou de Rebecca. Elle se sentit attirée par lui et, de toute façon, se laissa faire.

    Les choses prenaient, vraiment, une étrange tournure. Alors qu'hier encore Wilfried avait du mal à lui enlever les boutons de sa chemise, là, il n'avait pas hésité à lui ôter carrément son pull. Elle pencha légèrement la tête et, à son tour, fit complètement tomber la chemise du jeune homme. Finalement, ça n'avait un peu servit à rien. La chemise noire avait rejoint sa compagne le pull alors que les deux corps de Will et Rebecca s'enlaçaient l'un contre l'autre, les reflets du feu dansant sur leur peau. Il y avait très peu de gens qui connaissaient vraiment l'existence de la salle sur demande. Ils étaient donc sûr à 95% de ne pas être dérangés. Elle l'entendit alors dire qu'il avait quand même goûter au champagne. La jeune fille regarda la flûte, d'un air mauvais. L'alcool et elle, ça faisait deux... Elle avait vraiment un mauvais souvenir de la cuite de cet été. Mais après tout, ça avait été pour fêter le concours régional de danse qui avait eu lieu et que leur équipe de quatre crétins (Rebecca s'incluant joyeusement dans les quatre crétins) avaient remportés. Seulement, ils remportèrent aussi une sacré gueule de bois le lendemain. Enfin bref... Elle attrapa la coupe et trinqua avec le jeune homme. Elle se pencha vers lui et lui murmura, à l'oreille « à la tienne ». Alors qu'elle trempa à peine ses lèvres dans la flûte, buvant un demi millilitre de liquide, les doigts de Will se levèrent et firent tomber la serviette qu'elle avait dans les cheveux. Sa chevelure foncée tomba en cascade, dans son dos. Encore un peu mouillée, quelques gouttes roulèrent sur la peau de la jeune femme : une sur l'épaule, l'autre au niveau de la nuque... Mais la pire de toute – et sûrement la plus tentatrice pour ce pauvre Will – une au niveau de la poitrine. Elle arqua un sourcil et eut un sourire taquin, en avalant une nouvelle gorgée de champagne avant de reposer sa flûte sur la table. Elle enroula ses bras autour de la nuque du jeune homme, se rapprochant dangereusement de lui et, tout en mordillant la ligne de la nuque, puis de la mâchoire du jeune homme avant d'atteindre son oreille, elle souffla au creux de son oreille :


    « Et maintenant, très cher... Que comptes-tu faire ? »

    Ô le terrible serpent qu'elle était. Mais, après tout, pourquoi devait-il y avoir un délai pour ça ? Il l'aimait depuis six ans, elle depuis cinq ans (même si son amour avait subis les affres de l'attirance physique pour Caleb et du « je préfère rester aveugle » avant de finalement se révéler)... Et même s'ils n'étaient ensemble que depuis dix jours, qu'est-ce que cela changeait ? Après tout, l'acte d'amour n'était-il pas l'acte suprême de l'Amour lui-même ? La preuve que deux êtres s'aimaient plus que tout ? Dix jours plus tôt, c'était vrai, elle n'était pas prête. Hier non plus... Et qu'est-ce qui changeait aujourd'hui ? Simplement que des barrières venaient de tomber... C'était sûrement là l'explication au fait que Rebecca ne se soit pas sentie gênée lorsqu'il lui avait enlevé son pull. Elle n'était plus une enfant car chaque instant passé avec Will la faisait murir, perdre son innocence. Avant qu'elle ne devienne une adulte à part entière, il ne lui restait plus grand chose à faire... Avoir ses 18 ans... Et faire l'amour avec Will. Et après ? Après elle serait adulte. Car elle aurait perdu tout ce qui faisait qu'elle était une « enfant ». Qu'elle était « pure », « innocente ». Néanmoins, elle ne l'obligerait en rien. S'il n'était pas prêt, ça ne servait à rien de gâcher les évènements. Leur journée avait suffisamment souffert. Alors, ils repousseraient encore leur limite, avec difficulté certes, mais ils le feraient. Tout en continuant ce jeu de tentation. Un léger sourire aux lèvres, elle se pencha vers lui et l'embrassa dans le creux que lui offrait sa nuque, avant de remonter lentement jusqu'à ses lèvres. Avant de l'embrasser longuement, d'un baiser tendre mais rempli de désir, d'envie.
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Wilfried I. E. Wellington
Serdaigle - 7eme Année
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyJeu 23 Oct - 22:20

Il était de notoriété publique que le Temps était un ennemi pour Will. Pour plusieurs raisons. Déjà, sa maladie. Bon, il ne risquait pas d’en mourir, sauf s’il était poursuivi par le mauvais sort, et même si il s’est retrouvé plusieurs fois sur le fil du rasoir, il s’en est toujours remis. A cause de son caractère, cet optimisme qui faisait qu’il ne s’abandonnait pas avec paresse dans les bras de la mort. Parce que dorénavant, les seuls bras dans lesquels il s’abandonnerait, c’était ceux de Rebecca. Le temps était donc un ennemi. Et son échéance n’était pas l’échéance du commun des mortels, c’est-à-dire la mort. Il ne craignait pas la faucheuse. Mais plutôt…Son avenir. Le destin auquel il était promis. Au choix crucial qu’il allait devoir faire tantôt. Will s’efforçait de garder la face, de montrer à l’extérieur son habituel côté impassible et inébranlable, cette force de caractère qui avait souvent été son alcool, l’empêchant de sombrer dans les affres de telle ou telle émotion négative. Mais qu’on ne se leurre pas. Son sommeil le rappelait à l’ordre, et dans ses rêves, il voyait quelque chose de moins reluisant que ce à quoi il aspirait. Ses rêves devenaient cauchemars. Il se réveillait souvent en pleine nuit, avec l’horrible impression laissée par un cauchemar qui vient de s’achever, ou de s’arrêter quand tout devenait pire. Il se rappela bizarrement l’épouvantard de Von Einhauer. L’Allemand était face à lui-même, magnanime, avec cet air sadique sur le visage. Avec du sang sur les mains. Will se voyait souvent ainsi, ces derniers temps. Il se voyait, vêtu de noir, une cagoule sur la tête. Un jet de lumière verte. Un amoncellement de cadavres. Il y avait les siens, les yeux grands ouverts, figés dans leur mort, un rictus grotesque au visage. Il avait vu son père. Glenn, après l’avoir aiguillé dans cette direction, en avait fait les frais. Melody. Son visage pur et jeune figé à tout jamais dans ses quatorze ans. Petipa. Le visage désolé par la tristesse, la déception. Son regard semblait demander pourquoi. Herbert. Clancy. Helena. Il reconnut ensuite certains de ses camarades. Des gens qu’il avait fréquenté et qu’il avait fini par tuer de ses propres mains. Le plus dur avait été pour la fin. Il y avait vu, au sommet de la pile, son aimée. Il avait fini par la tuer. Il s’était réveillé en sursaut, un « non! » s’échappant de ses lèvres. La sensation atroce de la perte avait déferlé en lui, soudaine, brûlant ses veines, le suppliciant comme jamais. Les minutes s’étaient égrenées, interminables. L’image avait été tellement réelle, et Will s’était efforcé de se répéter que ça n’avait été un rêve. Mais néanmoins, son visage blême, ses yeux vides continuaient de hanter le jeune homme. Le matin, il s’était réveillé en quatrième vitesse et il a cherché frénétiquement après, comme si sa vie en dépendait. Il voulait la voir, la toucher. Il l’avait trouvée. Il l’avait serrée contre lui, à l’en étouffer. C’était idiot d’avoir réagi comme ça à un simple rêve. Mais c’était malheureusement ce qu’il allait en advenir. Il l’avait compris au gré de ses tergiversations. Et à chaque fois qu’il arrivait à la même conclusion, au renoncement, il avait cette même allure de supplicié, comme si on absorbait toute son énergie vitale, son espoir. Un baiser du détraqueur, mais en pire. Pour peu qu’être vidé de son âme fusse pire que la mort. Immanquablement, ils en pâtiraient tous, de ses choix. Surtout elle. Celle qu’il aimait par-dessus tout. Et il ne savait pas quoi faire. D’un côté, il ne voulait pas les décevoir. Mais d’un autre côté, il ne voulait pas l’abandonner, alors qu’elle était la seule certitude de sa vie. Son étoile, ce qu’il avait de plus cher. L’argent qu’il avait ne changerait rien, si on la lui enlevait. Il avait beau être riche, il n’en avait pas été heureux pour autant. Sa vie avait commencé à partir du moment où il l’a embrassée. Avant, il s’était contenté de vivre une pseudo-vie, se rattachant à ses passions comme il pouvait. Avant, ce n’était rien. Un état transitoire à celui qu’il était maintenant, tout de suite. Will regarda un instant le visage tant aimé. Il la ferait souffrir. C’était inévitable. N’avait-il pas commencé à lui enfoncer cette écharde dans le cœur en la confrontant sans préavis à la réalité de ses relations à sa famille? Ces larmes qu’il avait malgré lui provoquées alors qu’il était malheureux, et pas elle, c’était quoi, d’après lui? Accessoire? Sûrement pas. Will baissa la tête en soupirant. Il ne voulait pas de cette vie, de ce destin. Et pourtant, il allait devoir faire son choix. Et le moment pour effectuer son choix se rapprochait, inexorablement. C’était une autre lecture possible de son épouvantard. Cette échéance toute proche qui faisait que le temps était un ennemi.

Chaque minute passée en sa compagnie était un vrai miracle de la nature. Rebecca avait un don pour l’apaiser, quand il l’embrassait, il oubliait. Il refermait ce tiroir peu commode de son esprit -sans mauvais jeu de mot- pour un temps. Après, il y aurait le tremblement de terre, la solitude, qui rouvrirait le tiroir. Mais là, il était scellé, et en toute franchise, Will était disposé à s’abandonner à elle. Si le destin pouvait lui donner cela, une chance qu’ils s’en sortent, alors il s’en saisirait, mordicus. Trêve de tergiversations. Will était décidé à profiter de chaque seconde passée en sa compagnie, et non pas gaspiller le temps qui leur était imparti en le noyant dans des longs silences embarrassés, parce que Will aurait dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Will n’avait pas grand-chose à offrir. C’est vrai, une fille matérialiste aurait sans doute vu un moyen comme un autre de subvenir à ses besoins en piochant dans la fortune de son mari. Will, faible, n’aurait pas protesté, voulant lui faire plaisir. Mais pour Rebecca, il voulait transformer la terre en or. Il se souvenait de cette fameuse citation de Baudelaire, Donnez moi de la boue, j’en ferai de l’or C’était exactement ça. Ils feraient de l’or l’un pour l’autre, comme si ils avaient trouvé le secret qui permettait de transformer le plomb en or. Ils feraient des moments du train-train quotidien des perles, des souvenirs précieux. Il n’avait pas grand-chose à offrir, certes, mis à part un soutien en cas de problème. Mais il faisait des efforts. Si il y mettait du sien, il pouvait accomplir des miracles. Et il voulait faire des miracles. Ne serait-ce que pour garder encore ce soupçon d’innocence, ce petit côté d’Alice au Pays des Merveilles avant d’entrer dans le terrier du lapin, dans l’obscurité la plus totale. Ils seraient une lueur dans le noir, éclairant l’autre, irradiant d’une douce chaleur dans laquelle ils aimeront se blottir. Comme c’était le cas dès maintenant. Ils pouvaient encore avoir une chance d’être heureux. Autant ne pas la laisser filer. Il sourit un peu faiblement, avant de replonger dans la contemplation des étoiles qu’il y avait dans cet océan saphir. Il trouvait les yeux de sa compagne fascinants, il suffisait qu’il s’y plonge pour tout oublier, pour perdre les pédales. Ces opales étaient encadrées par de fins cils noirs, qui donnaient encore plus de profondeur à son regard. Sa peau couleur perle, veloutée et sensuelle. Son sourire fin, ses lèvres tendres et chaudes, qui savaient si bien s’harmoniser contre les siennes. Ses cheveux d’ébène, ces belles boucles brunes avec lesquelles il aimait jouer. Il dégagea son visage, doucement. Il toucha sa joue. Un contact à priori pur, innocent. Il l’avait fait des dizaines de fois. Mais ça n’avait rien à voir avec les sensations qu’il éprouva alors. Au contact de sa peau, son sang se mit à bouillonner, et un désir terrible s’empara de lui, éveillant la totalité de ses sens à certains plaisirs interdits. Quelque chose changeait entre eux, indéniablement, et ce n’était pas pour lui déplaire. Oui, l’heure de la révélation avait sonné. Il se plaisait effectivement à se laisser tenter. Il n’était qu’un homme. L’excuse du jour. Comme si ces quatre mots suffisaient à justifier ça. Et effectivement, sur certaines choses, d’une certaine façon, Rebecca était plus libérée que lui. Elle n’hésitait pas quand il s’agissait de commencer à le dévêtir. Et si au départ, l’énergie de sa compagne était saluée par des rougissements aussi inutiles que courants, il avait fini par se laisser faire sans qu’il ne soit gêné pour autant. D’ailleurs, c’est pourquoi il n’avait pas vraiment remis les boutons de sa chemise, sachant pertinemment que dans les minutes qui allaient venir, il allait en être débarrassé. D’ailleurs, il venait de la débarrasser de son pull. Une première! Néanmoins, il ne s’attendit pas à ce qu’elle ne porte quasiment rien en dessous…et qu’il tenait dans les bras, assis sur une chaise, dans une position presque indécente, une jeune fille en soutien-gorge. Il l’attira dans ses bras, et il se plongea à nouveau dans les affres du désir lorsqu’il sentit le tissu du sous-vêtement de sa compagne effleurer sa peau, lui arrachant du même coup un grognement de frustration. Oui, c’était gênant, ce bout de tissu. Mais il n’allait pas l’avouer. Pas maintenant.

C’était comme si une autre personne agissait à sa place. Qu’il n’était pas vraiment lui. Mais en même temps, c’était lui. C’était déroutant. Mais le Serdaigle n’était pas en train de virer schizo, non, il était juste désarçonné par l’effusion de sentiments qui s’offraient à lui, tellement contradictoires, et au fond, complémentaires. Il y avait certes ce désir indécent qu’il avait pour elle, son éducation et par extension le désir que tout soit fait dans les règles, le plus décemment possible. Mais il y avait en lui la peur de l’inconnu, cette anxiété engendrée par ce qui allait suivre, à savoir la découverte de leurs deux corps. Car bien sûr, ils avaient été suggérés à travers leurs vêtements, mais qu’allait-il en advenir lorsqu’ils ne les auraient plus? Dans un espèce de brouillard, Will nota qu’il n’étaient plus très loin de s’en être débarrassés. Il laissa sans résistance sa chemise tomber au sol, à côté du pull de sa compagne, qu’il avait enlevé sans autre tergiversation quelques minutes plus tôt, ce qu’il l’avait surpris. Doucement, ses mains explorèrent son dos, et lui s’embrasait alors que ses doigts touchaient la peau douce et veloutée de Rebecca, son désir se faisant plus fort, plus impérieux aussi. Il y avait dans ses gestes un mélange de frustration et d’impatience qui ne lui ressemblait pas. Il résista à l’envie de détacher son soutien-gorge, sachant que cette résistance n’allait pas trop durer non plus. Il referma ses bras autour de ses épaules, et alors qu’une main soulevait ses cheveux, il effleura ses épaules d’un baiser, l’autre main faisant glisser les bretelles de son soutien-gorge. Orianne, à coup sûr, si elle débarquait, ferait sûrement une crise cardiaque. Mais comment pouvait-on en vouloir aux jeunes gens, en voyant leurs regards si amoureux, si empreints de désir? Finalement, il avait repris la coupe, et ils avaient trinqué. Il frémit lorsqu’elle murmura à son oreille « à la tienne ». Son regard suivit les gouttelettes d’eau qui se détachaient avec netteté de la peau de sa compagne. Il murmura quelque chose à lui-même, comme pour s’exhorter de ne pas craquer, mais le mal était fait, comme une épine dans son pied. N’y tenant plus, de ses lèvres, il effaça doucement les gouttelettes d’eau, se surprenant encore un peu plus. Finalement, le champagne attendra. Il referma ses bras autour d’elle, avant de reposer sa coupe sur la table. Enfin, ce qu’il en restait. Car sa maladresse légendaire était de retour, et sa main buta accidentellement contre son épaule. Le liquide doré tangua dans la coupe, avant de passer par-dessus bord. Du coup, elle en eut sur son épaule, et…Hum. Mauvais plan. Will sembla hésiter un moment, et murmura, dans un petit rire gêné, occultant la question précédente, à savoir ce qu’il allait faire. Il murmura tout près de son épaule.


Désolé. Je suis impardonnable.

Mais pour donner le change, il préféra la laisser croire que c’était prémédité, en affichant un sourire en coin et en se penchant vers l’épaule de sa compagne, et, du bout de la langue, il s’efforça de réparer sa maladresse. Répondant du même coup à sa question. Il se laissa embrasser le cou, puis il répondit à son baiser. D’abord tout doucement, avant de se montrer plus impatient, plus exigeant. Il se leva de la chaise, sans rompre le baiser, la portant dans ses bras, sans flancher. Ce matin, Will ne s’imaginait pas dans cette situation là. Il n’aurait même pas envisagé de faire ce qu’ils étaient en train de faire. Mais sans le savoir, il avait été prêt. Après, c’était à voir si elle voulait. Si elle avait envie de lui autant qu’il avait envie d’elle. Si ils étaient finalement prêts à laisser tomber les dernières remparts. Il resserra sa prise autour d’elle, et, lentement, il se déplaça vers le canapé, sans pour autant cesser de l’embrasser. Il ne lâcha ses lèvres que pour la poser délicatement sur le canapé, s’allongeant presque au dessus d’elle, avec une certaine maladresse. Il embrassa son épaule, qui collait un peu à cause du champagne accidentellement renversé. Il la contempla, ses prunelles vertes étaient incandescentes, chargées de désir, d’amour, et de respect. Il n’allait pas regarder tout de suite le corps de sa compagne, même si il mourait d’envie de la dévorer de baisers. Doucement, il embrassa son cou. Il dessina du bout de la langue son épaule si parfaite, remonta doucement la ligne de son cou, goûta sa mâchoire et regagna ses lèvres. Il lui offrit un nouveau baiser, sans approfondir, juste histoire de se venger pour les tortures qu'elle lui faisait subir depuis tout à l'heure. D'où lui venait le besoin frénétique de tout vivre, maintenant, comme si ils ne pouvaient plus rien vivre après, comme si c'étaient leurs derniers instants? C'était le propre de Will de tout prendre à la tragédie, un de ces drames que les dramaturges auraient pu mettre en scène. Mais là, ils jouaient la vraie vie, et non pas un quelconque vaudeville ou autre tragédie de Shakespeare. Il avait juste un trop plein de désir, il aimait se faire tenter, même si pour cela il devrait brûler en enfer. Là, il était au paradis. Peut être pas tout à fait encore, ils découvraient leurs corps, repoussaient les limites. Ils avaient l’après midi pour cela. Et il ne comptait pas laisser le temps leur filer entre les doigts. Le temps n’était plus un ennemi, désormais.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptySam 25 Oct - 0:43

    De quoi Rebecca pouvait-elle bien avoir peur ? Du sang, déjà... Indéniablement ! Ça la traumatisait très fortement et c'était compréhensible. Ce liquide rouge, sombre, opaque et limite gluant parfois la terrorisait. La dégoûtait aussi. L'odeur métallique lui faisait tourner de l'œil, la figeait sur place aussi. Le sang était son principal point faible. Vous voulez l'immobiliser ? L'empêcher de vous attaquer ? Mmh... Rien de plus simple que le geste suivant : entaillez-vous la peau, laissant votre sang couler le long de votre peau. Et là, Rebecca ne bougerait plus. Elle serait faible, à votre merci. Mais, aujourd'hui, elle s'était découverte de nouvelles peurs, de nouveaux talons d'Achille. Plus ou moins puissant. Bien sûr, il y avait cette peur irrationnelle, immodérée de perdre Will. De quelques manières que ce soit. Quelques temps après le début de leur relation, en effet, Rebecca avait été bien incapable de dormir la deuxième partie d'une nuit. Son rêve, en lui-même, semblait être pour le moins banal, illogique, incompréhensible. Comme la plupart des rêves d'ailleurs. La Bleu et Argent était, cependant, très nulle en psychanalyse. Néanmoins, ce rêve là, elle l'avait compris. Elle s'était réveillée dans un grand lit blanc. L'odeur royal du lys régnait dans la pièce – et c'est d'ailleurs une odeur qui obséda Rebecca toute la journée et qui lui avait fait croire que son rêve était réel. Jusqu'à ce qu'elle décide, en réalité, de s'introduire dans la chambre du jeune homme (en prenant soin de ne pas réveiller ses camarades de chambrée) pour s'assurer qu'il était toujours là. Elle l'avait observé pendant une petite heure puis était sortie, avant que les garçons ne se réveillent – et que les « copains » ne se mettent à charrier le pauvre Wellington –. Bref, nous en étions au rêve, c'est ça ? Rebecca s'était donc réveillée dans ce lit, la couverture de soie (blanche) glissant, courant sur sa peau nue. Elle s'était levée, lavée, habillée. Capable de se diriger dans une maison, qui pourtant, lui était inconnue. Mais, elle avait été en cuisine, peut-être dans le but de manger. Mais, elle s'était mise à la recherche de Wilfried. Quoi de plus normal, me direz-vous... ? La lumière de l'extérieure, trop blanche, trop lumineuse, l'avait empêché de regarder dehors. Tout était blanc, trop blanc... Et ça en devenait agaçant et stressant. Mais, même en ayant chercher partout son aimé, elle fut bien incapable de le trouver. Sauf que la lumière du jour se mit à décroître. Comme si elle avait passé sa journée – sa vie peut-être – à le rechercher. Elle était donc sortit en ayant vu une grande silhouette qu'elle avait reconnu. Mais, à chaque fois qu'elle était à deux doigts de le toucher, il semblait s'éloigner d'elle. Finalement, elle s'était retrouvée, sans le savoir, dans la maison, avec entre les mains, un morceau de parchemin sur lequel il y avait écrit « Plus jamais ». Ce fut la violente embardée que fit son cœur qui réveilla Rebecca. Elle n'avait plus dormi mais avait fortement réfléchi à toutes les possibilités qui s'offraient à elle. Est-ce que Will l'abandonnerait ? Ou alors serait-elle incapable de le garder en vie près d'elle ? Peut-être que c'était elle qui lui ferait du mal et qu'il s'en irait ? Allez savoir ! Toujours est-il que ce rêve avait fait réfléchir Rebecca et que le lendemain, elle avait cherché Will. Ce fut lui qui la trouva. Et il l'avait serré fortement, comme s'il avait eu peur de la perdre. Alors elle aussi l'avait serré dans ses bras, avec l'énergie du désespoir et la force de la douleur. Elle ne voulait pas, ne pouvait pas se séparer de lui. Il était son oxygène, sa vie. Sans lui, elle étoufferait. Avant elle avait survécu, alimentée par l'amour de sa famille, par la forte amitié de ses amies. Mais, l'amour que lui portait Will avait occulté toutes les autres... Et c'était lui qui était devenu le point central de sa vie, l'élément clé de son existence. Sans Wilfried, Rebecca n'était rien, ne serait plus rien.

    Mais, il était là. Il montrait, de jour en jour, les signes qui prouvaient qu'il ne l'abandonnerait pas. Cette peur là était néanmoins renforcée quand Rebecca apprit que la maladie dont souffrait Will n'avait pas cette légèreté que le jeune homme lui donnait. S'il avait failli en pâtir, en mourir, alors il risquait la mort à tout moment. Mais, Rebecca ne le laisserait pas seule en tête à tête avec la Faucheuse. Elle se battrait avec lui, pour lui. Soit elle gagnait et elle gardait Will. Soit elle perdait et partait avec. De quelques manières que ce soit, où que ce soit, il était hors de question, inconcevable que la moindre seconde de son existence ne se fasse en sachant que l'être aimé, son Âme-Soeur n'était plus de ce monde. Il était hors de question, elle serait incapable de vivre sans lui, c'était sûr. Mais... Rebecca ne savait pas que Will arrivait bientôt à la Croisée des Chemins. Qu'il devrait faire un choix. Et qu'en fonction de ce qu'il choisirait, il ferait souffrir ou non Rebecca. Ca, elle ne le savait pas. Mais un jour, il lui confierait. Lui en voudrait-elle ? Non, sûrement pas. Ce n'était pas Will qui avait choisit cette voix mais sa famille. Néanmoins, être Mangemort était incompatible avec le dogme des Aurors. A savoir la traque des Mages Noirs. Elle se plongea à nouveau dans les iris verts du jeune homme. Pour Rebecca, les pupilles de Will n'était rien d'autre qu'une forêt. Une forêt sombre et dense que la jeune femme aimait parcourir. Elle se laissa aller dans ses bras. Elle était prête à s'abandonner à lui. Will toucha sa joue, déclenchant un terrible frisson de désir. Elle ferma les yeux et soupira de contentement mais aussi de frustration. Elle voulait plus, toujours plus. C'était frustrant d'être empêchée à ce point empêchée de faire quoi que ce soit à cause d'un corps débile. Elle eut un léger sourire et posa sa joue sur son épaule, se plaisant à voir que courbes se confondaient parfaitement avec celle du jeune homme. Désireuse d'avoir toujours plus, elle se contenait cependant... Ne pas faire d'erreur... Cela pourrait être fatal à leur couple. Néanmoins, il semblait que l'être entier de Will était tiraillé entre deux désirs... Tout comme Rebecca. Mais, le fait qui lui ait enlevé son pull avec autant de détermination n'avait guère surpris Rebecca, qui de toute façon, avait fortement apprécié. Lorsqu'il la serra dans ses bras, la chaleur du jeune homme traversa le corps de la jeune femme et elle ferma les yeux, poussant un léger soupir. Elle s'abandonnerait, sans aucun doute...

    Jamais elle n'avait été comme ça. Jamais elle n'avait montré autant d'audace avec un garçon. Peut-être parce que Will était, en réalité, sa première et véritable expérience - et de loin la plus belle -. Toujours est-il que, plus le temps passait, plus elle avait envie de s'unir avec Will. Dans tous les sens du terme. L'épouser bien sûr. Elle voulait porter son nom... Porter un jour ses enfants. Mais aussi - et avant tout - unir son corps avec le sien. Ne réellement faire plus qu'un. Mais, d'un autre côté, elle s'en voudrait. Son père faisait tellement pour protéger sa vertu et d'un côté, c'était compréhensible. Imaginez - je dis bien imaginez - que Will ne soit pas fait pour elle. Et qu'elle lui donne sa virginité. Il était alors compréhensible qu'elle s'en veuille... Parce qu'elle a donné ce qui lui était le plus cher à un être qui n'était pas pour elle. Ca pouvait être dramatique. Alors, la sacrosainte règle de "vierge jusqu'au mariage" n'était peut-être pas une abberation, finalement... Sauf que voilà... Will était à elle... Elle lui appartenait tout autant. Et elle voulait concrétiser cette appartenance. Elle releva son visage et se perdit à nouveau dans le regard émeraude du jeune homme. Oui, elle se donnerait à lui parce qu'elle l'aimait. Plus que tout. Plus que n'importe qui. Inutile de dire qu'elle donnerait sa vie pour lui. Elle se mordilla la lèvre inférieure, embrasée par un terrible désir. Son estomac, d'ailleurs, se tordait dans tous les sens. Cependant, son visage restait presque - j'ai dit presque - impassible à ce qu'elle ressentait. A demi-nus tous les deux, ils étaient dans de beaux draps si leurs parents respectifs débarquaient... Mais quel importance ? Ils s'aimaient tellement que les interdits n'avaient plus aucune signification pour eux. Comme Roméo et Juliette, ils franchiraient les limites, braverait les interdictions. Et qu'importe le regard de leur famille, de leurs amis... Des autres. Ils étaient deux. Et ce à jamais. Elle sentit les bretelles de son soutien-gorge tomber sur ses bras et Rebecca ferma les yeux, se mordilla un peu plus la lèvre inférieure et frémit de plaisir lorsque les lèvres du jeune homme se posèrent sur ses épaules. Mais à part ça, c'était elle, le diable en personne, hein ? Elle eut un léger sourire lorsqu'elle avala une simple gorgée de champagne, elle sentit des goutelettes d'eau rouler sur sa peau. Elle voulut les essuyer mais Will fut plus rapide qu'elle. Là, son coeur s'affola comme un diable quand les lèvres du jeune homme se posèrent non loin de sa poitrine. Will n'était qu'un homme. Mais elle était humaine aussi, et avait ses faiblesses. Et entreprenante comme elle l'était, elle risquait d'être un peu plus... Comment dire... Prompte à faire ce qu'il ne fallait pas faire. Mais, était-il réellement trop tôt pour passer au côté physique de leur relation ? Non... Pas trop tôt... Parce qu'ils s'aimaient depuis longtemps. Elle humidifia ses lèvres, se rendant compte que sa gorge devenait terriblement sèche. Elle rouvrit brusquement les yeux quand elle sentit un liquide rouler son la peau de son épaule. Elle tourna la tête sur le côté et eut un léger sourire. L'avait-il fait exprès ou non ? Elle aurait bien aimé croire qu'il ne l'avait pas fait exprès mais tomba dans son piège. Elle se laissa charmer et le cru. Tout en lui lui avait fait croire : sa voix douce et chaude, à son oreille, son toucher délicat, sensuel. Mais peut-être le pire pour elle fut de sentir sa langue sur sa peau. Elle laissa passer un léger gémissement de surprise et, sans vraiment le vouloir, ses ongles rentèrent dans la peau du jeune homme alors qu'elle baissait la tête. Ah non... Il n'avait pas le droit de faire ça ! Elle n'eut que la force de laisser passer un léger :


    "Pas impardonnable... Pas grave..."

    Très clair... Très explicite aussi. Compéhensible surtout ! Elle poussa à nouveau un léger soupir et préféra capturer ses lèvres. D'abord tendre, leur échange devint rapidement très désireux, impérieux. A l'image de leur désir. De ce qu'ils éprouvaient depuis maintenant dix jours. Qu'ils tentaient, parfois en vain, de fair etaire. Poour pouvoir repousser leur limite. Elle raffermit sa prise sur lui quand elle sentit qu'il se levait. Elle approfondit encore leurs échanges, trop envieuse de quelque chose qu'elle ne pouvait pas avoir. Elle arrêta un peu de l'embrasser quand il l'allongea sur le canapé. Le feu qui brûlait en elle s'intensifia, devenant plus ardent. Elle le regarda, avec autant d'émotions que lui en avait dans le regard. Puis, elle se mit à sourire, avec beaucoup de tendresser et lui caressa la joue. Ce geste aussi pur qui devenait, en cet instant même porteur de plus de significations. Demandeuse de beaucoup plus, elle ferma les yeux quand il l'embrassa dans la nuque, suivant la ligne de sa machoire. Cependant, elle émit un gémissement frustré quand il l'embrassa légèrement. Il manquait cet approfondissement commun à tous leurs échanges. Alors elle prit les devants. Remontant légèrement sa jambe, elle la colla contre la hanche du jeune homme et passa un bras autour de sa nuque et l'autre autour de sa taille, pour le forcer à se rapprocher d'elle. Elle se cambra légèrement, pour pouvoir confondre ses formes contre les siennes. Elle se sépara de lui et eut un autre léger sourire. Elle s'approcha de son oreille, tout en faisant courire ses doigts sur la peau opaline du jeune homme. Elle créa des dessins éphémères sur son corps et se pinça légèrement les lèvres. C'était "moche" à dire... Mais, elle aimait sa maigreur. Quoiqu'il lui avait promis de reprendre du poil de la bête. De récupérer tous ce qu'il avait perdu. Elle caressa la peau de son dos et posa une main sur son torse, avant de le caresser. Elle soupira et murmura :

    "Ca fait longtemps que je ne te l'ai pas dit... Mais... Je t'aime tellement..."

    Elle s'approcha de son oreille et lui susurra avec tendresse qu'elle aimerait tant lui donner plus. Que comme lui, elle avait envie de lui. Elle lui mordilla le lobe de l'oreille, avant de lui demander si, réellement, ils étaient obligés de rester sages aujourd'hui. Il avait été sage pendant six ans... Et elle avait été aveugle... Mais amoureux pendant cinq ans. Cela ne faisait peut-être que dix jours... Mais, elle l'aimait. Son regard bleu était brouillé par le désir, l'envie. Elle avait autant envie de lui qu'il avait envie de lui.
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Wilfried I. E. Wellington
Serdaigle - 7eme Année
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyDim 26 Oct - 21:15

C’était tout simplement vertigineux. Will ne se souvenait pas d’avoir ressenti autant de choses au moins une fois dans sa vie. Aujourd’hui était inédit. Comme tous les instants passés avec elle, où il flottait dans un indicible bonheur, qu’il gardait jalousement pour lui. Rebecca était indéniablement la seule personne qu’il a un jour aimé, et, elle ne le savait peut être pas, mais elle était la seule personne qui lui ait témoigné de l’amour, de l’affection. Bon, ce n’était pas vraiment le genre d’affection à laquelle tout fils de bonne famille aspire, mais il ne regrettait rien. Que ce soit ses molécules qui partent dans tous les sens quand elle le touchait, de ce feu violent qui l’embrasait de l’intérieur. C’était exultant. C’était même trop pour lui. Il ne le méritait pas. Mais elle l’aimait, aussi incroyable que cela puisse être. Rebecca est la seule qui a su l’aimer. Will n’avait jamais eu d’affection de la part de ses parents. Ce n’étaient même pas eux qui s’occupaient de lui. C’était plutôt la nounou attitrée des enfants Wellington qui s’occupait d’eux. Orianne s’était juste contentée de lui inculquer le manuel du parfait petit garçon. Glenn n’avait jamais rien dit, jamais rien fait. Will aurait donné sa main à couper que ce n’était pas Orianne qui allait le coucher, lui donner à manger ou autres quand il était bébé. Et le pire, c’est qu’on ne pouvait pas le détromper sur ce point là. Orianne n’était pas une mère. Mais une étrangère. Glenn n’en fit pas plus, étant toujours absent. C’est Agatha, la nounou, qui s’est occupée de lui. C’est elle qui méritait plus le terme de « mère ». C’était vraiment prodigieux de voir un fils élevé dans ces conditions là d’éprouver autant d’amour, d’être aussi humain, chaleureux. Pendant des années, Will s’était demandé de qui il tenait tout ça. Il avait renoncé à chercher du côté de ce qui lui faisait office de parents. Will a toujours été familier à la solitude. Il fallait voir…Au moment des repas, il n’avait jamais le droit de manger avec les adultes. Ainsi, il dînait tout seul, à la grande table de la salle à manger, puis Orianne l’envoyait dans sa chambre avant que les invités n’arrivent. Jusqu’à ce que Will ne proteste il y a trois ans de cela. Orianne, à contrecœur, avait fini par le laisser se mêler aux autres. Avec les réprimandes parce qu’il se tenait mal, parce que ceci, parce que cela. Des fois, Will se demandait si il avait le droit de respirer. Mais il ne faisait pas tapisserie, loin de là. Des fois, il accrochait le regard d’Orianne. Et là, c’était à celui qui flancherait en premier. Orianne soutenait son regard, alors que Will s’arrangeait pour lui montrer toute la haine qu’il éprouvait pour cette femme. Orianne s’avérait vaincue au bout d’un moment, et finit par l’ignorer, tout simplement. Will n’avait pas beaucoup d’armes. Mais incontestablement, son regard en est une. Il est capable de faire passer tellement de choses par son regard. Et là? Que voyait-on, dans son regard vert? De l’amour, à l’évidence. Des tas d’émotions, et aussi…Il y avait l’éclat du désir. A l’image de la tempête qui soufflait dans son ventre, lui nouant les entrailles et éparpillant chaque molécule de son corps à chaque bourrasque. Will s’était efforcé de maintenir une bonne cohésion de l’ensemble, mais il y aurait bien un moment où il finirait par s’effriter et se laisser porter par le vent, à l’instar d’un nuage de poussière. Mais là, c’était plutôt curieux ce qu’il ressentait. C’était plus subtil que le feu, presque douloureux. Au toucher de sa compagne, il y avait comme des décharges électriques, qui, combinées à l’adrénaline, lui donnait tout simplement des ailes. Bref, le courant électrique le traversait de part en part, court-circuitant sa raison, petit à petit. Ce n’était pas désagréable. De même que la moiteur sensuelle qui avait possédé l’atmosphère de la pièce. Oublié, ce froid sibérien, il était bouillonnant de désir, et prêt à s’abandonner, laissant celui qu’il est de côté, sans que ce dernier eusse le loisir de protester. Qu’il parle. Désormais, Will n’entendait plus rien. Plus rien, à part elle et lui.

Il était attentif aux signaux que son corps lui envoyait. Même si son visage restait impassible, son corps, lui, n’était pas indifférent à son toucher. Il fut d’abord surpris. C’est lui qui? Oui, c’était lui. Et c’était lui qui serait avec elle, toujours, à tout jamais. Quoiqu’il arrive. Elle était la seule personne pour qui il avait envie de se sacrifier. Si il devait lui donner sa vie? Sans hésiter. Et même deux fois plutôt qu’une. Si j’avais la foi du monde, en cette seconde, serais-tu là? Si j’avais renoncé au monde et que rien ne compte, serais-tu là? Si j’avais le choix mourir pour t’entendre vivre, serais-tu là? Et si j’avais le choix souffrir sans même te le dire, serais-tu là? Je serai là, et toi en moi…. Ce refrain décrivait exactement l’osmose qu’il y avait entre les deux jeunes gens. Ces deux mêmes jeunes gens qui laissaient l’innocence à la porte et qui étaient prêts à se donner l’un à l’autre sans aucune retenue. Parce que maintenant, il n’y avait plus qu’un tremblement de terre qui serait susceptible de les déranger. Et même si le monde explosait sous leurs yeux, ils ne seraient pas affolés pour autant. Le seul affolement perceptible serait celui de leurs deux cœurs. Rien à voir avec un quelconque mouvement de panique. Will ne s’était jamais senti aussi vivant. Et il n’avait pas l’intention de ne plus l’être. Il le serait tant qu’elle sera là. Tant qu’il y aura entre eux le désir, la passion. Il ne pouvait pas envisager une vie où elle ne serait pas. Surtout pas la sienne. Il semblait avoir remisé au placard toute sa fausse pudeur et sa pudibonderie, pour de dévoiler, petit à petit. Il voulait que leur première fois soit aussi spéciale qu’elle l’était. Et il savait qu’il était prêt à lui prodiguer les caresses qu’elle souhaiterait, satisfaire ses envies. Car c’était ça aussi. Il ne suffisait pas d’assouvir son propre désir, il fallait aussi répondre aux exigences de l’autre, du moment que cela ne soit pas contraire à leurs mœurs. Cette promesse informulée était signe qu’il avait grandi, mûri. Il était presque adulte. Il l’était, physiquement, il ne grandirait plus. Symboliquement? Pas encore. Il était, après tout, encore vierge, et c’était en perdant sa vertu qu’il deviendrait un adulte. Mentalement? Il l’était déjà, par les concours de circonstances, bien que l’insouciance d’une enfance qui n’a jamais vraiment existé transparaissait de temps à autre. Bref, Will savait que c’était avec Rebecca qu’il voulait entrer dans le monde des adultes. Et c’est avec elle qu’il vivrait une fois adulte. Avec elle qu’il se marierait, plus tard. Et avec elle qu’il aurait des enfants. Avec elle qu’il mourrait, quand viendra l’heure et non pas parce que les Parques auront décidé de couper leur fil trop tôt. Il referma ses bras autour de sa compagne lorsqu’elle posa sa tête contre son épaule. Il lui caressa tendrement les cheveux, et il appuya sa joue contre la sienne. Aussi séparés que fussent leurs corps, force est de constater qu’ils n’était qu’un seul et unique puzzle, une même entité. D’un côté, Will était soulagé qu’elle se retienne. Il avait vraiment la trouille de se jeter comme ça dans le vide, sans rien pour le retenir dans sa chute, alors que sa raison, aidée par la montée d’adrénaline, était en train de se faire la malle. Il ne la vit pas fermer les yeux, mais il entendit en revanche son soupir.

D’ordinaire, il en aurait rougi. De quoi? De se montrer ainsi, aussi sensuel et presque sans pudeur. Mais il s’en fichait complètement. Il se sentait autre, et c’était cet autre pan de sa personnalité que seule Rebecca pourra connaître. Elle était, dans ce sens, une privilégiée. Sa favorite. Si il était le roi, elle était la reine. Il fallait se rendre à l’évidence. Certaines choses n’étaient pas possibles, car ils étaient humains, et d’autres si, parce qu’ils étaient humains. Ils pouvaient vivre de leurs fantasmes. Mais c’était mieux d’être deux à les partager. Et rien de plus normal que de les partager avec la personne à qui il tenait le plus. Et il partageait, en ce moment, le désir qu’elle avait d’unir leurs deux corps. Même si l’un comme l’autre n’y connaissaient rien, au moins, ils apprendraient ensemble. Ils apprendraient, l’un comme l’autre, à répondre aux exigences de leur partenaire, de satisfaire leur désir. De façon à ce que chaque acte d’amour charnel soit un pur moment de communion, mais aussi de plaisir. Oui, le même plaisir de la luxure que condamnait l’église. Mais pour le moment, Will s’en contrefichait, de la religion. Ils s’aimaient. Ils ne faisaient rien de mal. Ils se désiraient parce que l’attirance physique qu’ils avaient l’un pour l’autre était presque égal à l’amour qu’ils se portaient. Ce n’était pas comme si il n’y avait pas de sentiments, pour dire de s’envoyer en l’air. Ils voulaient le faire parce qu’ils s’aimaient, et ils voulaient concrétiser cet amour, de façon à ce qu’ils s’appartiennent de façon totale et inconditionnelle. Qu’importe que dix-sept ans soit trop jeune pour se livrer à ce genre d’acte. Ils ne s’aimaient pas comme des adolescents. Et la force des sentiments qu’ils éprouvaient pour l’autre était telle que leur relation habituelle ne suffisait plus à tout démontrer, à tout donner. Ça ne serait possible que par l’union de leur deux corps. Que l’un dans l’autre, ils pourraient enfin s’ aimer comme ils le devaient. Il afficha un sourire lorsqu’il entendit le cœur de la jeune femme s’emballer lorsque ses lèvres à lui se posèrent non loin de sa poitrine, cueillant du bout de la langue la goutte d’eau qui avait eu l’infortune de s’aventurer par là. Il sourit lorsqu’elle s’humidifia les lèvres, d’un geste peut être inconscient mais terriblement sensuel. Puis vint le champagne accidentellement renversé. Et quand il laissa sa langue courir sur l’épaule nue de la jeune femme. Il se sentit triomphant lorsqu’il l’entendit gémir très légèrement. En d’autres époques, cela l’aurait gêné, mais c’était signe que ça ne déplaisait pas à la jeune femme. Il se redressa par contre quand il sentit les ongles de Rebecca attaquer sa peau. Il avait sursauté, mais finalement, ce n’était rien. Voilà ce qui se passait quand on faisait ce qu’il ne fallait pas. Mais Will ne retiendra pas la leçon. Car sinon, ça ne serait pas drôle. Il sourit à ses paroles, puis il lui vola un baiser, avant de murmurer.


A ta guise.

Il afficha un léger sourire, qui laissait présager des évènements à venir. Malheureusement pour elle, il avait plus d’un tour dans son sac. D’ailleurs, il venait de se lever, et elle avait raffermi sa prise autour de lui. Il s’étonna d’ailleurs de ne s’être pris aucun meuble ou encore les pieds dans le tapis. Il arriva sans encombre jusqu’au canapé, où il la déposa avec douceur. A son tour, elle lui caressa la joue. Avant qu’il ne se venge en l’embrassant de façon tout à fait chaste. Et s’amusa d’autant plus de son gémissement frustré. Il frémit quand elle remonta sa jambe contre ses hanches, alors qu’elle l’attirait contre elle. Il soupira quand elle se cambra contre lui. Il resserra sa prise sur elle, alors qu’elle dessinait sur sa peau. Il soupira encore, de désir. C’était fou, ça, d’éveiller en lui autant de sensations. Il commença à court-circuiter quand elle continua sa torture, d’abord en caressant son dos, et ensuite, son torse. Il ferma les yeux, se laissant glisser doucement sur la pente du plaisir. Une pente qu’il n’était pas sûr de pouvoir remonter. Il murmura doucement son prénom. Il rouvrit les yeux lorsqu’elle murmura qu’elle l’aimait…Tellement…Le regard fou, il murmura, dans le creux de son cou.

Plus que ma propre vie, mon amour, plus que ma propre vie.

Il soupira quand elle lui murmura qu’elle voulait lui donner plus. Son désir de lui. Elle l’acheva complètement lorsqu’elle mordilla son oreille. Avant de lui demander si c’était vraiment obligé de rester sages aujourd’hui. Il sourit, dans son cou, avant de murmurer qu’il ferait bien une petite pause et qu’il recommencera à être responsable dès demain. Alors, doucement, il embrassa ses épaules, avec cette même ferveur, cette même dévotion. Des fois, il laissait courir brièvement sa langue contre la peau de la jeune femme, en descendant doucement, lentement, vers sa poitrine. Il sourit, puis il murmura, amusé, tout près de son coeur.

Ca s’affole, dis moi.

Il poursuivit sa torture, frustré par le soutien-gorge de sa compagne qui était vraiment gênant. Avec sensualité, avec ardeur, il remonta par le même chemin, mordilla son épaule, la base de son cou, avant de passer lentement ses mains d’homme dans son dos, remontant doucement vers l’attache de son soutien-gorge. Il galéra un moment à essayer de le défaire, se demandant comment elles faisaient pour se débrouiller avec ça, puis finalement, il trouva le truc. Doucement, délibérément, il le lui enleva, avant de se coller à nouveau contre elle. Il frémit de désir lorsqu’il sentit sa peau contre la sienne. Il plongea son visage dans son cou, alors que ses mains enserraient doucement ses épaules. Il laissa quelques baisers, dans son cou ensuite, et il rallia sa mâchoire. Il mordilla son oreille, avant de prendre possession de ses lèvres, à nouveau. Sauf que cette fois, il laissa librement leurs langues se rejoindre. Il l’embrassa avec force, presque mort de désir. Il laissa échapper à son tour un faible gémissement rauque, avant de se replonger dans les affres du désir. Il l’aimait tellement. Comment le lui dire, comment le lui montrer? Il n’était pas sûr de pouvoir. Mais il la voulait, maintenant, tout de suite.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyLun 27 Oct - 1:15

    Il est réellement difficile de croire qu'un être humain pouvait ressentir autant d'émotions enême temps... Surtout quand elles étaient si différente des autres. Quand il s'agissait de sentiments négatifs, on pouvait avoir la nette impression d'exploser. D'exploser comme un ballon trop tendu, trop gonflé. Rebecca avait déjà eu cette impression. Mais, jamais elle n'avait ressenti ce qu'elle ressentait là, tout de suite. Ce désir mêlé à l'anxiété, l'envie confondue avec la peur de l'inconnu. Mais, avec Wilfried, c'était... Différent. Nouveau. Magique. Mais pas de cette magie qu'on apprenait à l'école. Cette magie que l'on ne parvenait pas toujours à expliquer. Eduquée dans le strict respect d'autrui, d'ordinaire, elle n'aurait jamais été aussi entreprenante. Mais, ce besoin quasi obsessionnel d'être avec lui, contre lui lui faisait littéralement perdre la tête. Ellle aimait se sentir coupée, déconnectée du monde réel, pour aller nager dans son monde bleu. Sa raison faiblissait dès qu'elle était avec le jeune homme. Sa mère l'avait-elle déjà mise en garde contre les dangers de l'amour sous toutes ses formes ? Euh... Oui... L'amour spirituel, qui faisait faire tout et n'importe quoi. Mais, aussi de l'amour physique, de l'acte en lui-même. Les MST et tout ça, sa doctoresse de mère lui en avait déjà fait un topo en long, en large et en travers... De maintes et maintes fois. Mais, aussi des risques de grossesses. Au moins, si cela devait se faire aujourd'hui, ce ne serait pas le cas de Rebecca. Lohelia avait toujours fait son travail de mère. A tel point que Rebecca s'était déjà prise des gifles monumentales. De celles qui laissent un souvenir cuisant et douloureux sur la peau, sur les joues. Mais, il y avait aussi la gouvernante et le jardinier qui avaient eu un rôle dans l'éducation de Rebecca. La gouvernante lui avait appris quelques bonnes manières et comment faire le ménage - parce que Rebecca en avait été demandeuse - et le jardinier deux trois trucs sur le jardinage. Mais, le charme, la sensualité... Tout ce qui faisait que Rebecca était comme elle était, une femme en somme, c'était grâce à Lohelia. Et, apparemment, ce n'était pas pour déplaire à certaine personne. D'ordinaire, la jeune femme avait un bon self-control. Elle était capable d'enmagasiner énormément de sensations. Sauf que là, elle avait beaucoup de mal à se contenir. A chaque fois qu'elle touchait Will, elle se sentait prête à voler. Elle s'en sentirait presqu'invincible. A présent, les derniers remparts finissaient de se briser, de voler en éclat. Elle découvrait, d'ailleurs, une nouvelle facette du jeune homme. Visiblement prêt à tout pour être avec elle, pour satisfaire ses moindres désirs. Il en était de même pour la jeune fille... Ou plutôt jeune femme. Parce qu'elle était loin, très loin de la "jeune fille" qu'elle était il y a dix jours de ça. Tout comm elle, lui aussi n'était plus un "jeune garçon". Tout comme ils n'étaient plus des adolescents... Mais des adultes.

    A la trappe l'innocence. Comme Alice, ils rentraient de le terrier du lapin. Wilfried avait laissé sa pudeur au placard, Rebecca son entêtement - celui de vouloir rester sage -. Elle voulait une première fois magique. Différente de ce qu'elle entendait d'habitude. D'un moment qui finissait par être décevant. Non, avec Wilfried, ce serait différent. Comment pouvait-elle le savoir ? Parce qu'elle le savait... Parce que c'était comme ça. Quand elle avait posé sa tête contre son épaule, il lui avait caressé les cheveux, en posant sa joue contre la sienne, elle s'était senti bien. Parce qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Elle se contenait, encore, mais visiblement, elle finirait par craquer. La Reine Blanche avait-elle trouvé son Roi ? Oui, depuis longtemps. Que dire de plus, sinon qu'elle l'aimait ? Qu'ele ne voulait faire plus qu'une avec lui. Une seule et même entité. Cet instant, elle le conserverait précieusement, jalousement pour elle. Peut-être qu'Evangeline et Fanny s'en douteraient. Mais, elles auraient la décence de ne rien demander. Tout comme sa mère. Au fait... Et si elle appelait sa fille Jane ? Et son fils... Comment pourrait-elle l'appeler, hein ? Bah... On s'en fiche ! Ils réfléchiraient à deux ! C'était mieux que d'imposer un nom. Mais là, maintenant, tout de suite, il n'était pas question de l'avenir mais juste d'eux, dans l'instant présent. Leur instant présent. Elle sentait un sentiment de triomphe naître en lui? Commençait-il à y avoir un rapport de force qui s'établissait ? Juste pour aujourd'hui ? Mmh... Pas sûr... ! Néanmoins, elle le sentit se crisper quand elle planta ses ongles dans sa peau. Elle ne l'avait pas griffé. Pas encore. Quandd elle parle de manière incompréhensible - pour elle - il lui répondit un "à ta guise" avec un étrange sourire qui termina de cour-circuiter la belle Bleu et Argent. Elle avait glissé sur la pente de la luxure avant Will. Et quand il l'allongea sur le canapé, elle se demandait si un lit ça ne sera pas mieux ? Avant de partir sur une tout autre pensée.

    Elle eut un sourire taquin quand elle raffermit sa prise sur lui, tout en remontant sa jambe pour la caler contre la hanche... Et qu'elle le sentit frémir. Elle le sentait : il commençait lui aussi à cour-circuiter. Puis, il ferma les yeux, en murmurant, d'une voix qui sonnait rauque de désir aux oreilles de Rebecca, son prénom... Ce qui lui arracha un frisson de désir. Elle lui murmura son amour, incertaine de pouvoir lui faire comprendre la réelle importance de ses sentiments. Jusqu'à ce qu'il ajoute qu'il l'aimait aussi. Et ce plus que sa propre vie. Alors, elle lui murmure qu'elle le désirait... Et comprit qu'il s'abandonnait aussi quand elle mordilla son oreille. Car elle le sentit devenir plus pressant, plus insistant. Plus sûr de lui. Elle le sentit àses baiser sur son épaule. Son coeur battait de plus en plus fortement, à mesure que les lèvres et parfois la langue du jeune homme descendait vers sa poitrine, avecune lenteur agaçante. Elle eut un sourire d'extase et murmura :


    "La faute à qui ?"

    Elle ne lui en voulait pas. Loin de là. Il abandonna sa poitrine pour préférer son épaule, sa nuque. Elle tourna légèrement le visage, le son du feu qui crépitait dans la cheminée lui parvenant aux oreilles. Tous ces sens étaient en alertes. A fleur de peau. Elle sentit ses mains passer dans son dos et eut un léger rire quand elle nota qu'il avait du mal avec les agraffes du soutien-gorge. Elle lui déposa un léger baiser sur la joue, un sourire moqueur. Puis, il lui enleva avec douceur, lenteur, alors qu'elle se pinça les lèvres. Puis, un sourire s'étendit sur ses lèvres quand il se colla contre elle, l'embrassant cette fois avec plus de force. D'envie. De désir. Elle lui répondit avec tout autant de force et d'envie. Lentement, ses mains descendirent le long du torse du jeune homme, suivant la courbe de son buste et se posant au niveau de son pantalon. Elle interrompit le baiser et le regarda droit dans les yeux. Son regard bleu, brûlant de passion, était clair sur les intentions de la jeune femme. La Sale sur Demande serait apte à mettre un lit. Elle arqua un sourcil, à cette pensée et murmura près des lèvres du jeune homme :

    "Je te veux... Maintenant... Je serais incapable d'attendre plus longtemps..."

    Elle était prête. Elle voulait aussi savoir si lui l'était. Elle voulait perdre maintenant son innocence. Elle ne se sentait réellement plus capable d'attendre et s'arrêter maintenant serait pour elle désastreux. Parce qu'elle aurait réellement l'impression d'avoir un goût amer dans la bouche. Elle s'approcha à nouveau de lui et l'embrassa avec force, alors que ses mains se promenaient au niveau de la ceinture du jeune homme. Il ne lui restait plus qu'un signal à avoir. Elle releva néanmoins une de ses jambes, de manière à la mettre entre celle de Will. Ses mains se stoppèrent mais elle chercha encore un peu plus le contact avec lui.
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Wilfried I. E. Wellington
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyLun 27 Oct - 16:33

Et le champagne, alors? Dans un brouillard, Will remarqua qu'ils étaient royalement passés au travers. Pour s'adonner à d'autres travers, certainement plus agréables. Mais c'était regrettable, quand même. De devoir gâcher cette bouteille de champagne, qui devait célébrer, officiellement, leur premier rendez-vous. Exit la peine ressentie par l'indifférence de Glenn, maintenant, Will était heureux, et cela se voyait sur son visage blême, l'éclat de ses yeux verts trahissant ses émotions. Il y avait aussi cette anxiété propre à ceux qui allaient franchir le pas, et s'éloigner sur des terrains inconnus et trés glissants, à moins qu'il n'ait mis les pieds dans des sables mouvants. Mais il était vraiment contrarié à l'idée d'avoir ouvert la bouteille pour rien, finalement. Il fallait y remédier...Peut être qu'il y avait un autre moyen d'utiliser ce champagne. Il avait eu l'idée quand il avait "accidentellement" renversé le contenu de son verre sur l'épaule de sa compagne, et, doucement, du bout de la langue, il avait léché les gouttelettes dorées qui roulaient sur la peau opaline de la jeune femme. Mais...Non. Il se morigéna d'avoir eu une telle idée, puis bizarrement, il sentit le feu lui monter aux joues, sans qu'il ne rougisse pour autant. Ils auraient le temps d'y penser après leur câlin. A propos de pensée, Will n'était plus capable d'en aligner deux cohérentes depuis tout à l'heure. Son désir grandissant graduellement y était sans doute aussi pour quelque chose. Mais sa compagne ne l'aidait en rien, et bien vite, il se retrouva enivré par sa fragance, son parfum capiteux qui avait un arôme complexe, mitigée de son odeur à elle et du parfum qu'elle mettait, et sur lequel il n'arrivait pas à mettre de nom. En tout cas, il était en train d'inhaler son arôme, et, comme le plus puissant des alcools, son parfum arrivait à lui faire tourner la tête comme une toupie affolée. Il chutait, son coeur avait du mal à suivre, et cela se traduisait par les violentes embardées qu'il faisait, alors qu'il sentait les mains de Rebecca sur son corps, ses lèvres sur sa peau. Il était électrifié par le contact de leurs épidermes. Il se ravissait aussi des soupirs de sa compagne, les gémissements qu'elle laissait échapper parfois continuaient de l'étonner, car pour le moment, il ne faisait que de l'embrasser et de la caresser. Tout ça pour dire que cette première expérience savait mobiliser leurs cinq sens, et que c'était bien mieux que ce qu'il avait entendu. Ils n'étaient encore qu'aux préliminaires, mais déjà, il était au paradis, avec elle, isolé du reste du monde dans leur bulle où il y avait à présent cette moiteur sensuelle. Le front du Serdaigle s'était recouvert d'un fin film de sueur, son corps tremblait légèrement, ému de cette étreinte qui commençait à naître entre eux. Néanmoins, il restait quelque chose d'essentiel, qu'ils avaient à penser avant, et sur laquelle il n'arrivait pas à mettre des mots. Si pour lui, il devenait de plus en plus facile de toucher le corps de sa compagne, il avait toujours des difficultés à s'exprimer sur certaines choses, et il se voyait mal en train d'exposer le problème. Il espérait juste que...Bah, la salle sur demande prendrait en compte de cette nécessité là. Car c'était quand même nécessaire. Il devait vivre avec son temps, parce que son éducation préconisait la virginité avant le mariage. Et la religion en laquelle il croyait condamnait les unions charnelles hors procréation. Alors forcément...Il n'imaginait pas forcément y avoir recours un jour. Sauf que, comme évoqué plus tôt, il devait vivre avec son temps, et revoir certaines choses. Cela en faisait partie. Mais pour le moment, ils n'y étaient pas encore. Il avait un peu de répit, et il préférait embrasser sa peau, de toute façon. Ce n'était pas un crime, à ce qu'il sache?

Quoiqu'il en soit, Will se sentait assez...Bizarre. Si ils n'avaient pas évoqué cette possibilité de passer à l'acte -pensant tous les deux qu'il était beaucoup trop tôt pour y penser- il y avait eu néanmoins ce désir immense, créant entre eux, du même coup, une tension sexuelle. Ils avaient su repousser leurs limites, se montrer raisonnables, mais maintenant, ils n'en étaient plus capable. Ils avaient joyeusement entammé la pomme, et ils étaient sur le point de s'en offrir une autre. Ils ne pouvaient pas ignorer tout ça. C'était fou de voir comment en dix jours, Will avait évolué. Il avait voulu se garder pour son mariage. Il n'aurait jamais envisagé qu'il serait avec Rebecca, bien que ses sentiments la voulaient. Soudainement, leur premier baiser dans la tour d'astronomie lui parut tellement loin...Il avait l'impression que le temps avait pas mal défilé entre eux, mais non. Le temps se comptait en jours et non en mois. Pourtant, dix jours après, il se sentait prêt à passer à un autre aspect de leur relation. Remisant au placard tous ses préjugés et compagnie. Pour certains couples, faire l'amour pour la première fois signait le début de la fin. Pour eux, ce sera l'amorce d'un long chemin qu'ils parcoureraient ensemble. De même que certains ne se gênaient pas pour changer de partenaires en cours de route, eux, ils seraient l'un à l'autre pour toujours. Il sourit, enchanté à l'idée des années qu'il allait vivre avec elle. Et cet intelude dans un lit de la salle sur demande était en fait le prélude d'une longue histoire. Un avant goût des réjouissances qui allaient s'offrir à eux. Ils apprendraient ensemble à se raconter les mystères de leurs corps, à traduire leurs sentiments par le toucher, par leurs câlins. Il se sentait si bien avec elle, en parfaite osmose. Ils étaient à présent sur la même longueur d'onde, même si des fois il pouvait y avoir des décalages. C'était juste Elle et Lui. Aussi indisociables que pouvaient être le yin et le yang, ils étaient deux et en même temps un seul être. Ils n'étaient eux mêmes que quand ils étaient avec l'autre. Will aurait encore plus de mal à envisager de s'éloigner d'elle, même le temps des vacances. L'absence de l'être aimé serait insupportable, et il se sentirait mourir à petit feux, barrant sur son calendrier les jours qui la sépareraient d'elle à mesure qu'ils passeraient. En son absence, il retournera à sa vie fade et sans saveur, une demi-vie, quelque chose dont il n'avait plus envie. Une perspective qui l'horrifiait. Surtout qu'il allait devoir en plus de ça supporter la mauvaise humeur de Melody. Mauvaise humeur à son égard qui semblait s'être exacerbée surtout depuis leur entrevue dans le parc, l'autre fois. Rien à faire. Will était à Rebecca. De même que Rebecca était à Will. Nul ne pouvait leur enlever la personne qu'ils aiment le plus. Alors, doucement, le regard de Will s'aventura sur le corps à moitié dénudé de sa compagne. Elle était belle. Et elle serait à tout jamais sa muse, elle lui inspirerait à la fois sa musique, ses poèmes, et ses caresses. Il eut un sourire en pensant à ce mélange d'art et d'amour charnel qui se profilait dans un avenir proche, ce même mélange qui unissait le modèle à son peintre. L'art aussi était sensuel. Et elle était de loin la plus belle oeuvre jamais réalisée. La Nature voulût qu'elle soit ainsi. Et il n'allait pas s'en plaindre. C'est juste que là, il était fou. Fou d'amour. Il appuya son front contre le sien quand elle lui demanda à qui la faute. Il laissa des baisers légers sur son visage, embrassa sa bouche, mordilla sa lèvre inférieure, puis son cou, avant de murmurer avec tendresse et sensualité.


"Mon dieu, ça devrait être interdit d'être aussi indécemment belle..."

La faute à qui, alors? Will afficha un air innocent, avant de lui dédier un grand sourire enfantin. Non, non, ce n'était pas lui. Quoique...Il fallait dire aussi qu'il aidait bien le coeur de sa compagne à s'affoler. Les battements sourds du coeur de la jeune femme faisaient écho aux battement de son propre coeur, et c'est transi de désir qu'il continua à embrasser sa peau, complètement envoûté. Etaient-ils victimes du même charme? Il lui tardait de le savoir, en même temps, il voulait garder un peu de suspense dans tout ça. Sauf que, comme on pouvait s'y attendre, le suspense était intolérable, et ce qu'il voulait, c'était elle, seulement elle, avoir le loisir de goûter sa peau, de glisser lentement sa langue contre son corps, l'embrasser, encore et encore, jusqu'à en perdre la tête. En toute franchise, il n'en était pas loin, de perdre la tête. Et le pire, c'était qu'elle perdait la tête aussi. Le feu qui réchauffait la pièce devenait superflu, seule l'immense brasier qui s'était allumé dans son corps lui suffisait. Son sang battait dans ses veines, le désir le faisait plonger dans une sorte de transe. Il était bientôt midi, avec l'inévitable repas, mais la seule faim qui tiraillait ill, en ce moment, c'était sa faim d'elle. l'envie qu'il avait d'explorer son corps était presque devenue un leitomotiv, une obsession. Il soulevait ses boucles d'ébène, alors qu'il embrassait son cou, devenant à chaque fois plus assuré, moins réservé. Il laissait son amour pour elle s'exprimer totalement, sans retenue. Vint le moment où il lui ôta son soutien-gorge, non sans avoir eu quelques difficultés. Il entendit son rire, un millier de clochettes, puis il afficha un air penaud alors qu'elle l'embrassait sur la joue. Affable, il roucoula à son oreille qu'ils auraient le temps d'étudier le problème, et essayer de le résoudre. Au pire, ils auraient de quoi s'occuper quand ils ne seraient que tous les deux. Ils étaient, ensemble, en train d'établir un nouveau langage du corps, qui n'appartiendrait qu'à eux deux. Parfois, il n'était pas nécessaire de dire par les mots ce qu'ils ressentaient, une caresse, un baiser, suffisait à le démontrer. Et dans cette façon qu'avait Will d'embrasser Rebecca, eh bien, c'était assez éloquent de savoir ce qu'il avait l'intention de faire. Ou de continuer, c'est selon. Seulement, il craignait juste qu'elle se rétracte, qu'elle finisse par le repousser, et qu'ils en restent là. Ca, il ne pourrait pas le supporter, il serait vraiment frustré, et leur journée en pâtirait d'autant plus. Restait juste le plan B, à savoir le piano et la danse; ce qui était initialement prévu. Or, par un simple concours de circonstances, ils en étaient venus à s'embrasser et à se déshabiller. A qui la faute, alors? A eux deux, assurément. Parce que dans le rôle du serpent, elle semblait parfaitement à l'aise quand elle le voulait. Il frémit de désir lorsque les mains de sa dulcinée se promenèrent sur son torse, et son coeur fit une violente embardée quand il réalisa que la main de la jeune femme allaient vers son pantalon. Son coeur loupa un battement quand sa compagne coupa court à leur baiser, avant de le regarder, son regard exprimant un millier de choses. Quand elle lui murmura, près de ses lèvres, qu'elle le voulait, là, maintenant, parce qu'elle serait incapable d'attendre, il afficha un sourire, avant de murmurer à son tour, en posant un baiser sur le coin des lèvres.
"Alors on est sur la même longueur d'onde"

Un moyen détourné pour dire que lui aussi, il était prêt. A se débarrasser définitivement de son innocence, de se montrer enfin à nu, tel qu'il était. Inévitablement, ils finiraient par totalement se dévêtir, et alors, ils commenceraient à découvrir le corps de l'autre. Il serait temps qu'ils se regardent, qu'ils se désirent encore plus. Notant des particularités qu'ils n'auraient pas vu à l'oeil nu et que personne d'autre ne pourrait voir. Parce que c'était eux qui en auraient l'exclusivité. La dernière pensée intelligente de Will fut et si quelqu'un entrait?. Là, ça serait le drame, en plus d'être une situation ultra-embarrassante. En effet, il avait dans les bras une Rebecca à moitié nue, et en plus, il venait de lui enlever son soutien-gorge, non sans avoir galéré à trouver comment ça marchait. Pfft. Et dire que dans les films, les mecs, bah, ils y arrivaient comme si ils avaient fait ça toute leur vie! Mais évidemment, quand on n'avait pas d'expérience...Bref, il espérait de toutes les fibres de son corps qu'ils ne seraient pas dérangés. De toutes façons, ils devaient être deux ou trois clampins dans le château, les autres étaient à Pré Au Lard. Que les autres clampins aient justement l'idée de venir squatter la salle sur demande serait vraiment le comble de la malchance! Mais les probabilités, même si elles existaient, était faibles, ainsi, ils pourraient continuer leur étreinte, et aller jusqu'au bout le cas échéant. Car Will était certain de vouloir aller jusqu'au bout, faire l'amour avec elle. Il avait mis le doigt dans l'engrenage du désir, et maintenant, c'était le bras entier qui y était. Au diable Will qui voulait attendre une grande occasion. Maintenant n'état-il pas un moment parfait? Un moment, où, enfin, ils connaîtraient les délices de l'abandon, de se laisser aller à leurs sensations? De voir à quel point l'alchimie entre leurs deux corps pouvaient être parfaite? Will ferma les yeux encore une fois, conscient que les mains de sa compagne s'était aventurées du côté de la ceinture. un petit défi supplémentaire. Il y avait encore la ceinture, à enlever, en plus du pantalon. Après tout. C'était de bonne guerre. Son corps était agité de tremblements, mais des tremblements de désir. Enfiévré, il se laissa aller à ce nouveau baiser. Il avait l'impression qu'à chaque fois, leurs baisers gagnaient en intensité, en force. Qui augmentait de façon exponentielle, en même temps que le désir. Nouvelles décharges électriques. Il laissa échapper un soupir de contentement, et entre deux baisers, quand il reprenait son souffle, il murmurait son prénom, savourant du même coup chaque consonnance, chaque sonorité du prénom de celle qu'il aimait tant. Il n'en pouvait déjà plus d'attendre. Il était frustré que tout n'aille pas plus vite, qu'il y ait encore ces fichus vêtements entre eux. Doucement, il releva la tête. Et il eut un sourire en voyant que la salle leur avait fourni un lit. Il se redressa, s'arrêtant deux secondes histoire de reprendre son souffle, et de regarder sa compagne. Son regard glissa doucement le long de son cou, suivit la courbe de son épaule, étudia la rondeur de ses seins. Son ventre plat. Il sourit, mais d'un autre côté, son désir augmenta encore d'un cran. Il se pencha à nouveau vers elle, pour la prendre dans ses bras. Il ne cessa de l'embrasser, passionnément, avec une fougue totalement nouvelle pour lui. Il se laissa tomber dans le lit, entraînant sa compagne dans sa chute. Il l'attira e au dessus de lui, refermant ses bras sur elle. Ses mains caressèrent son dos, s'aventurèrent sur sa chute de reins. Il frisonna violemment , de désir, alors qu'il sentait la poitrine de la jeune femme contre son torse. Par Merlin! Il s'étonna de ressentir des sentiments d'une telle intensité. Alors, il leva un peu la tête pour lui offrir un nouveau baiser, forçant le barrage de ses lèvres et laissant leurs langues s'unir à nouveau, dans leur nouvelle danse sensuelle et érotique, alors que ses mains caressaient chaque parcelle du corps de Rebecca.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyLun 27 Oct - 19:14

    Le champagne ? Quel champagne ? Ah... Le champagne qu'il y a quelques minutes, c'est ça ? Mmh... Il fallait bien sûr avouer que Rebecca avait accepté de boire deux gorgées avant d'oublier complètement cet alcool. Elle ne savait pas de quelle cuvée il s'agissait. Mais, l'arome fruité de l'alcool lui avait fait comprendre - même si elle n'était pas fine connaisseuse - que ce n'était pas un champagne de mauvaise qualité. Oui, c'était vrai. Il serait fort dommage de le gâcher. Mais, ils pourraient toujours le boire. A un moment ou à un autre de la journée. Ah non... Pas de pensées perverses ! Quoi que... Rebecca regardait le torse de Will, avec un étrange intérêt avant de fermer les yeux. Soit pour savourer l'image qu'elle venait d'avoir ou pour la chasser. En tout cas, ses pommettes se teintèrent d'une agréable couleur rose. Elle n'avait jamais été aussi peu claire dans ses propres pensées. D'habitude, elle arrivait à avoir un contrôle, une cohérence relative de son esprit mais en fait là non... Elle était complètement détraquée. Et ce n'était pas pour lui déplaire. D'ailleurs... Quelle heure était-il ? A en juger par la légère contraction qu'elle eut dans l'estomac, il ne devait pas être loin de midi... Quoi que... Ce n'était peut-être pas de la faim normale qu'elle ressentait. En fait, elle désirait goûter à autre chose. Rebecca se mordilla la lèvre inférieure, sensuellement, sans s'en rendre compte fait en réalité. Elle n'agissait plus du tout comme d'habitude et puis en fait... Elle ne réagirait jamais comme ça devant les autres. Ou à un moindre degré. Elle leva la main vers le visage du jeune homme et suivit les lignes de son visage, en frôlant l'arrête de son nez, puis en caressant ses lèvres d'un mouvement lent avant d'arriver sur le menton. Puis, elle passa sa main derrière la nuque du jeune homme et s'abandonna dans les iris vertes. Qu'avait dit son père, d'une manière blasphématoire ? Mmh... "N'agis jamais à en faire rougir une Soeur." C'est-à-dire, ne pas avoir un comportement déplacé. Loupé ? Un peu. La Chrétienté interdisait les rapports sexuels ne visant en aucun cas à faire des enfants. La Luxure était un Pêché. Et que faisaient-ils là ? Ils flirter joyeusement avec la Luxure elle-même. Mais non pas pour s'amuser, comme le ferait certaine personne. Mais pour se connaître. S'aimer comme ils devaient s'aimer. Moui... Son père serait bien capable de l'envoyer dans un couvent. Mais hé ! Il devait aussi faire l'amour avec Lohelia, parce qu'il l'aimait ! Il n'était pas aussi intégriste que ça... Ca, elle en était presque sûre. Comme toute jeune fille curieuse, il lui ait déjà arrivé de voir des choses qu'elle ne devrait pas voir. Dans l'armoire à chaussette alors qu'on cherchait la carte de crédit de secours ? Quoi ? Non, Rebecca n'a jamais volé. Elle a toujours fait un emprun temporaire et secret. Elle ne faisait pas non plus de grosses dépenses. C'était quand ça devenait urgent. On s'écarte du sujet ? Oui, un peu.

    Rebecca avait déjà vécu avec l'osmose. L'amour fusionnel qu'un enfant a avec sa mère. Allez savoir... Peut-être que la petite Stuart a déjà subit le Complexe d'Oedipe. Bien qu'elle ne s'en rappelait pas. Elle inspira profondément, visiblement impressionnée par cette tension qui régnait dans la pièce. Une tentation sexuelle particulièrement éprouvante. Ca avait commencé en douceur à partir du moment que Rebecca avait vu la chemise de son compagnon ouverte. Une tenue indécente qui a mené à une position indécente. Qui les a mené là où ils en étaient. Et à chaque fois, la tension, les pulsions se faisaient plus présentes, plus fortes... Plus douloureuses pour Rebecca. Mais, ce n'était pas pour lui en déplaire. Même si elle redoutait le moment M... Bien qu'elle le veuille de toutes les fibres de corps. Cela ne faisait que dix jours qu'ils étaient ensemble. Et personnellement, Rebecca avait la très nette impression que cela faisait une année. Une année d'attente, de désir inassouvis. Parce que ce qu'ils vivaient était nettement plus intense que ce que vivaient la majorité des autres couples. Les autres étaient capables d'attendre longtemps avant de se donner corps et âme. Mais, pas Will et Rebecca. Les dix derniers jours avaient été aussi longs qu'un an. Bien que si Will avait fermé sa chemise, ils auraient pu tenir encore quelques temps. Quoi que... Ce n'était pas trop sûr, tout ça. Avec sa dextérité, Rebecca lui aurait viré sa chemise. Au pire, ils auraient grapillés quelques heures. Mais aujourd'hui était le jour charnier de leur relation. Le jour où ils concrétiseraient complètement leur couple. Où ils se prouvaient qu'ils s'aimaient. Le baiser dans la Tour d'Astronomie avait crée leur couple. Aujourd'hui, ils seraient Un en étant Deux. Il n'y avait guère besoin d'être bon en math pour le comprendre. Et après aujourd'hui ? Comment ça serait ? Pire... Assurément. Le désir de Lui qu'aurait Rebecca grandirait plus encore, créant un sentiment de frustration, de manque terrible. Et le pire serait pendant les vacances. Que ferait-elle ? Elle s'exilerait quelque part, à compter les heures qui passaient. Elle se tuerait dans ses activités pour tuer le temps. Elle regarderait avec insistance le calendrier, comme si le simple fait de le regarder ferait passer les jours plus vite. Tout ça dans un seul but : que le jour tant attendu de le revoir, de pouvoir le toucher à nouveau, sentir son arôme arrive enfin. Et là, elle serait enfin complète. Sans Will, ses parents auraient affaire à une jeune fille soit morne ou particulièrement irritable et stressé&. Mmh... Pas bon pour ces vacances d'hiver. Si elle se rappelait bien, il y avait quelque chose comme une compétition d'escrime qui s'annonçait et pas des moindres. Elle allait devoir apprendre à se contrôler si elle voulait gagner. Ce serait un excellent entraînement tiens... A elle que son prof jugeait "excellente mais trop précipitée parfois (souvent même)". Elle vit alors le regard de Will se promener sur son corps et elle eut un demi-sourire narquois. Ben tiens... Elle ne lui en voulait pas mais elle commençait à le trouver long de son côté. Il posa son front sur le sien, lui déposa des baisers aussi légers que des papillons sur le visage, embrassa sa bouche, mordilla sa lèvre (copieur...) et son cou, avant de murmurer quelque chose qui manqua d'arracher un éclat de rire à la jeune femme... Qui ne put s'empêcher de rire malgré tout. Elle mit sa main dans les cheveux du jeune homme.


    "Avoue que ça te plait, hein ? M'aurais-tu aimé si j'étais laide ? (elle eut un moment de pause avant de reprendre moqueusement) S'il le faut, je prierait Dieu de me ravir cette beauté tentatrice, alors."

    Elle avait déjà entendu cette phrase quelque part mais elle ne savait plus où. Elle eut léger sourire quand il eut ce regard enfantin, ce sourire plein d'innocence. Et en plus, il osait rejeter sa faute sur elle. Le saligaud. Son sourire s'élargit, devenant plus moqueur. Alors, c'était de sa faute à elle si son coeur s'emballait aussi joyeusement ? Et il espérait peut-être qu'elle le croirait ? Elle savait pertinemment que ce n'était pas le cas Qu'il n'avait pas cet "espoir". Quoique on sait jamais... Elle posa une main sur son torse, caressant encore sa peau, sentant le coeur de son partenaire battre avec force dans sa poitrine. Ca, par contre, elle le confessait : elle savait que c'était elle qui était en cause. Elle avait perdu pied depuis trop longtemps maintenant. Elle voletait au gré de ses sensations, frôlant de temps à autre l'extase mais retombant parfois dans ses ardeurs, sans pour autant être guérie de ce vertige qui l'avait saisi depuis un moment. Elle l'aimait tellement. Et au cours de ces dix derniers jours, son envie de lui était devenu, par moment, incontrôlable. Mais, elle s'était malgré tout bien retenue et s'en félicita. Elle le jugea du regard un moment. Ce visage fin, aux traits anguleux, ses yeux verts, brouillés par des dizaines d'émotions, de sentations différentes. Ces cheveux roux qui s'étiraient dans tous les sens (elle était en partie responsable du fouillis capillaire). Cette peau opaline. Elle descendit son regard tout en pensant qu'un peu de sport ne lui ferait pas de mal. La danse... Ce qui était prévu au départ. Bah, s'ils avaient le temps, ils pourraient toujours y penser... Après peut-être. C'est alors qu'il y eut le combat avec son soutien-gorge. Elle l'entendit murmurer à son oreille qu'ils auraient le temps de s'en occuper. Elle faillit rire, en se rappelant une confession de sa mère. Dans les moments entre filles, Lohelia avait avoué à quel point Peter avait du mal à lui défaire son soutien-gorge. Alors un jour, elle en avait tendu un à son époux et lui avait demander de faire et défaire l'agraffe jusqu'à ce qu'il ne se débatte plus. Et après, avec un essai sur elle. En riant, elle déclara qu'au bout d'un moment, il avait acquérit la dextérité de ces gars dans les films, qui ont l'air d'avoir fait ça depuis leur petite enfance. Peut-être que Rebecce ferait pareil avec Will. Elle se mit à rire en s'imaginant une scène et préféra rester muette sur le contenu de sa pensée. C'était bien trop... Comique. Néanmoins, elle se calma bien vite quand le corps de Will s'était repressé avec douceur contre le sien. Et qu'elle avait avoué qu'elle le désirait. Et à demi-mot, il lui retourna la confidence. Elle leva les yeux vers lui et souffla :

    "Pourquoi attendre ?"

    Ils se rapprochaient de plus en plus de cet instant qui allait leur donner le statut d'homme et de femme. Elle voulait se donner à lui entièrement, corps et âme. Être à jamais celle qui inspirerait son art. Il savait dessiner, non ? Pourquoi ne poserait-elle pas un jour pour lui ? Elle serait bien curieuse de voir comment il la représenterait après aujourd'hui. Elle avait descendu ses mains au niveau de son pantalon et Will s'était redressé. Elle eut un sourire en coin, tout en lui faisant une autre confidence et vit clairement dans le regard du jeune homme que c'était pareil. Ils étaient trop imprégnés l'un de l'autre, trop plongés dans le gouffre du désir pour pouvoir en ressortir comme si de rien n'était. Maintenant, ils allaient devoir aller jusqu'au bout. Ils s'apprendraient, se connaîtrait. Son corps de jeune femme serait vu par les yeux d'un autre, parcourut par les mains de l'homme qu'elle aimait. Là, tout de suite, elle le voulait. Elle serait incapable d'attendre plus longtemps, elle le savait désormais. C'est pourquoi ses mains s'apprétaient à défaire la boucle de la ceinture du jeune homme quand il la prit dans ses bras. Elle ne l'avait pas vu relever la tête mais se sentit soulever. Elle nota alors qu'elle n'avait pas beaucoup foulé le sol de la salle sur demande aujourd'hui. Quelle pensée stupide. Pendant qu'il la menait vers le lit, elle picora son cou d'une multitude de petits baiser, jusqu'à ce qu'il se laisse tomber sur le lit avec elle. Leurs baisers n'auraient jamais plus la candeur d'avant. Ils seraient beaucoup plus matures maintenant. Rebecca nota que cette fois, elle était au-dessus de lui. C'était elle qui était en position de force ? Elle ferma les yeux et poussa un soupir de plaisir, quand les doigts de Will effleurèrent la peau de son dos, avant que ces mains ne se posent sur ses reins. Elle se pencha vers lui, pour attraper ses lèvres et l'embrasser avec une toute nouvelle ardeur, une nouvelle force. Elle caressa son visage, son torse, avant d'arriver à nouveau au pantalon. Mais cette fois, elle ne s'arrêta pas. Le forçant à se redresser, elle le mit en position assise pour défaire la boucle de sa ceinture (sans aucune peine) et lui retira la ceinture, la laissant tomber au sol. Puis, elle entreprit de défaire les boutons et la fermeture éclaire du jeune homme, un sourire taquin aux lèvres, alors qu'elle prenait à nouveau possession de ses lèvres, comme une droguée en manque depuis des jours. Par contre, pour le dévêtir, ça allait être un tout petit peu plus dur pour elle. Il allait devoir y mettre du sien.
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Wilfried I. E. Wellington
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyLun 27 Oct - 23:57

C'était dérisoire de penser à une chose aussi futile que du champagne dans un moment pareil. Mais voilà, les pensées de Will défilaient tous azimuts, et il n'était plus capable de contrôler ça. De toute façon, il s'en fichait, il était déconnecté pour aujourd'hui. Alors au diable le champagne. Quoique...Il lui avait trouvé une autre utilité, mais il préférait ne pas y penser, et de chasser les brefs flashs qu'il avait eus. Genre...Il imaginait sans peine le liquide doré couler sur la peau blanche de sa compagne, roulant sur son corps avec sensualité. L'image était belle, mais pas trés catholique. A l'occasion, ils y penseraient. Maintenant...Il ne pensait plus. Il était dans un état second, ayant cette sensation de flottement assez étrange, d'êtreà la fois en train de rêver et d'être connecté à la réalité. Il surprit le regard de sa compagne, rivé sur son torse, en se demandant ce qu'elle pouvait bien penser. Il fit une légère moue, contrarié de ne pas pouvoir être dans sa tête. C'est sûr que ça aurait été mieux si ils pouvaient s'entendre, mais non. Il se demanda tout à coup si c'était toutefois possible, que leurs esprits se confondent, et que chacun puisse déchiffrer les pensées de l'autre. Ca serait super, non? Quoique...Il devrait prendre garde à certaines pensées, et faire attention à ce qu'il pense. Ca serait plus contraignant, en fait. Mais la télépathie n'existait pas, même si ils pouvaient être en osmose. Il fronça les sourcils alors que les joues de sa compagne s'étaient teinées d'un joli rose. Il aurait encore plus aimé pouvoir être dans sa tête. Il l'était, d'une certaine manière. Mais pas d'une façon qui pourrait lui permettre de capter ses pensées. Tant pis. Elle le lui avoura peut être après, au creux de l'oreille, entre deux baisers. Il eut à nouveau envie de l'embrasser lorsqu'elle se mordilla à nouveau la lèvre inférieure. S'en rendait-elle seulement compte, de l'effet qu'elle produisait sur lui en faisant cela? Non, sûrement pas, ou alors elle le ferait délibérément. En tout cas, l'étrange faim qu'il ressentait le tiraillait toujours, c'était elle, elle, et encore elle. Son corps. Sa peau. Il la voulait, plus que jamais. Mais ils n'en étaient pas encore là. Elle trouvait cela sans doute amusant de le torturer ainsi. Et Will s'amusait à jouer son jeu. Sauf qu'il ne coopéra plus quand elle décida de toucher son visage, doucement, suivant l'arête de son nez, touchant ses lèvres. Là, il eut l'impression que toutes les sensations que pouvait éprouver son corps étaient concentrées au niveau de ses lèvres, et ce point là progressait en fonction du toucher de la jeune femme. Il entrouvrit légèrement les lèvres, le souffle court. Elle finit par toucher son menton, et finalement, sa nuque. Argh! Pas juste! Will soupira à nouveau. Son parfum flottait autour d'elle, comme une aura dans laquelle il était entrée, pour atteindre son corps. Chaque frôlement de la peau de la jeune femme contre la sienne lui arrachait un soupir, et une nouvelle salve de frissons. Et là, Mademoiselle était en train de faire une pause, alors qu'il bouillonnait de désir et d'impatience. Bien joué. Will courba légèrement l'échine, sa colonne vertébrale affleurant légèrement sa peau. Il afficha un air de supplicié, en plus d'un regard de chien battu. Air de supplicié qui changea bien vite en un sourire étincelant, avant de plonger vers son visage à elle, qu'il effleura du bout des lèvres, sans toucher. Il resta un moment au dessus de ses lèvres, comme pour l'inciter à y goûter. C'était sa vengeance personnelle pour son affront. Will, bizarrement, pensa à Orianne. Elle prônait aussi la chasteté et la pureté dans les relations -autrement dit, relations purement platoniques- et il nota que Melody, Petipa et lui n'étaient pas arrivés là par l'action du saint esprit. Que pour qu'ils aient pu exister, il y a bien fallu que Glenn et Orianne s'unissent. Or, Will avait du mal à imaginer Glenn et Orianne en train de faire ce qu'il faisait avec Rebecca actuellement. Car à la différence d'Orianne et de Glenn, Will et Rebecca s'aimaient. Et faire l'amour, c'était assez éloquent comme expression. Il ne pouvait pas y avoir d'acte sans amour. Orianne et Glenn ne s'aimaient pas. Du moins, ils ne semblaient pas s'aimer. Il fallait voir comment ils étaient formels l'un envers l'autre. Dans ses souvenirs, le Serdaigle n'avait jamais vu ses parents s'embrasser ou s'enlacer. Il sourit en pensant à la tête qu'ils feraient quand Rebecca viendrait chez lui, et quand ils les verraient aussi proches. Car partout où ils iront, ça se saura qu'ils sont en couple. Que ce soit en déchiffrant leur regards, ou alors en voyant leurs corps toujours en contact. Ils avaient besoin de l'autre, c'en était devenu vital. Personne n'y pouvait rien.

Will, contrairement à Rebecca, vivait un amour fusionnel pour la première fois. Enfin, ça ne devait pas être pareil qu'entre une mère et son enfant -ça, chez lui, c'est carrément passé à la trappe, il a toujours haï Orianne et cette dernière le lui a toujours bien rendu- si bien que c'est sûr à 100% qu'il n'a jamais connu le complexe d'Oedipe. Généralement, les hommes avaient deux femmes dans leur vie. Leur mère, et celle qu'ils aimaient. La figure de la mère était totalement absente de l'esprit du Serdaigle. Lui restait donc uniquement l'amour de celle qu'il aimait. Il se croyait incapable d'aimer, mais c'était avant qu'il ne rencontre Rebecca. Là, tout a changé, de A à Z. Will ne s'habituait toujours pas à la tension qui régnait dans cette pièce, mais il était certain qu'une certaine atmosphère sulfureuse entourait le jeune couple. Ce n'était pas une fatalité. Juste le reflet de ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Un pâle reflet. Car leurs sentiments s'exacerbaient à la puissance dix. Au moins! L'attente en était indécente, insupportable. Un vrai supplice. Il ressentait un bonheur immense, mais également une légère douleur, due au manque, à l'impatience, à ce désir beaucoup trop fort. C'était déroutant, dérangeant. Mais pas pour lui. Il semblait se complaire dans cet état, bien qu'il eusse l'envie de ne faire qu'un avec elle, et ce de plus en plus rapidement à mesure que les secondes s'égrénaient, impitoyables. Néanmoins, la peur persistait. Celle de ne pas savoir trop comment se débrouiller une fois qu'ils se seront unis. Même si il attendait ce moment avec impatience. Cette impatience se traduisait par ses caresse, par ses baisers, de plus en plus chargés de désir. Alors comme ça, c'était lui qui avait lancé les hostilités, en laissant sa chemise ouverte? Mademoiselle jouait avec ses pulsions, Mademoiselle lui faisait porter le chapeau. Will lui jeta un regard faussement outré. Puis, il comprit une chose. Ce n'était pas utile de tergiverser trop longtemps, avec des et si. Ca devait se faire aujourd'hui. Peu importaient les circonstances dans lesquelles ils feraient l'amour. Will n'aurait pas proposé d'aller chez Glenn, ils auraient passé l'après midi à Pré Au Lard; et ils seraient revenus en même temps que les autres. Là, ils auraient sans doute trouvé le moyen de s'exiler ici, pour passer un peu plus de temps ensemble. Là, ils auraient passé une partie de la nuit à faire ce qu'ils faisaient là, à presque midi. Will, avec un sourire, se dit qu'ils avaient encore tout l'après midi et même une partie de la nuit. Will savait que demain, il n'irait pas en cours. Car il savait bien qu'il ne serait pas d'humeur à rester sagement assis dans son coin en attendant que ça se passe. Et puis, la fièvre qu'il avait commencé à faire tout à l'heure se rappellerait de lui et ne l'oublierait pas de sitôt. Il fut ramené à la réalité quand il entendit l'éclat de rire de la jeune femme, et quand elle passa une main dans ses cheveux. Il afficha un "o" offusqué à ce qu'elle dit alors, et,l'air boudeur, il ajouta.


"Tu m'offenses, là, Rebecca. Bien sûr que je t'aurais aimée. C'est de TOI qu'il s'agit, quand même! Et si IL te ravit cette beauté tentatrice, alors, je deviendrai athée."

Oh, le blasphème! Will se mordilla la lèvre inférieure, puis il passa à autre chose, c'est à dire elle, comme pour changer. Il se replongea dans les limbes du plaisir, saissisant cette sensation volatile et ô combien plaisante. Il posa quelques légers baisers sur sa peau, alors que sa main, doucement, caressait le ventre de la jeune femme, remontant doucement vers sa poitrine, effleurant du bout des doigts la rondeur de ses courbes, caressant doucement la peau opaline de son aimée. Il continua ainsi, dessinant le corps de sa compagne, retrouva la rondeur plus impersonnelle de son épaule, avant de toucher son cou, et d'effleurer sa joue. Il soutint son regard, et, doucement, sans un son, il articula son prénom. Il la surplombait, l'or de la petite croix qu'il avait au cou chatoyait des reflets ambrés. Le feu jouait avec sensualité sur les pleins et les déliés de son corps. Il en était de même pour sa compagne. Que ce soit la perfection de ses traits, son regard saphir, qui pouvait le faire se noyer dans un verre d'eau, son teint d'albâtre, sa peau de perle à la douceur satinée. Ils se regardaient, un moment. Le calme avant la tempête. Il mémorisait ses traits pour mieux la désirer ensuite. Il avait l'impression de ne pas la désirer assez, alors qu'elle méritait beaucoup plus. Son regard se perdit là où il ne devrait pas être, la rondeur de sa poitrine, encore couverte. Il en imagina le toucher, le goût aussi. Il avait la bouche sèche, mais cette sécheresse s'en allait dès qu'il embrassait Rebecca à nouveau. Bizarre. Mais pas improbable. Son regard se perdit à l'instant sur son ventre, chatouilla son nombril. Il buta finalement contre le denim de son jean, se demandant quel genre de sous-vêtement elle portait. Soudainement, il devint plus curieux de voir qui se cachait encore sous ces vêtements, bien que l'aperçu qu'il en avait eu était des plus charmants. Il aimait déjà le corps de sa compagne. Et elle qui craignait son regard critique? N'importe quoi! C'est bien un truc de filles, ça, de se trouver des complexes là où il n'y en avait pas. Will sourit en pensant qu'il développait certains complexes lui aussi. Il pensa avec un certain cynisme qu'il y aurait de quoi en écrire un roman à trois tomes au moins. Il ne saisit pas tout de suite l'hilarité qui avait saisi Rebecca alors qu'il était en train de se battre avec l'agrafe de son soutien-gorge. C'était un combat assez épique, à l'image du preux chevalier luttant contre un dragon. Enfin, c'est un peu exégéré comme comparaison, mais Will aurait largement préféré être confronté effectivement à un dragon. Quoique. Il eut sa récompense pour avoir gagné le combat. Elle l'avait embrassé sur la joue, et il avait pu sentir sa peau contre la sienne, réveillant un peu plus son désir. Il ne comprit pas plus quand elle éclata de rire, et afficha un air boudeur. Inutile de dire qu'à ce moment là, Will était vraiment irrésistible. Il sut trouver son corps, à nouveau. Elle l'appelait. Elle le voulait. Comment résister à l'envie de satisfaire son désir? C'était impossible. Pourquoi attendre? Will effleura ses lèvres d'un baiser, avant de murmurer, l'air mystérieux.

"Bonne question..."

Doucement, ça se précisait. Will savait qu'ils se rapprochaient de ce moment, même si en ce moment ils étaient encore en train de négocier leur câlin, tout en tergiversant pour savoir si ils était prêts à franchir le pas. Mais leur objectif approchait, et, subitement, Will sut qu'il se donnerait à elle entièrement, totalement, se laissant consumer par le brasier qui sévissait depuis que tout eût commencé. A moins que le brasier existât depuis dix jour, et qu'il s'endormait par à coups, pour se raviver quand elle était dans les parages. Elle était sa muse, vrai. Il lui avait écrit des poèmes, et même un morceau qu'il lui a pas encore joué. Alors, il sut quand viendrait le moment de le lui faire écouter. Ca sera après, alors qu'ils laissaient retomber leur plaisir, lentement, se remettant des émotions, entourés par les draps blancs. Il se lèverait, et s'habillerait un minimum. Avant de s'installer et de jouer, alors qu'elle serait encore dans le grand lit. Il sourit. Mais là, pour l'instant, c'était hors de question, il ne voulait pas arrêter le câlin qui naissait entre eux. Il avait la volonté d'aller jusqu'au bout, satisfaire leur désir commun. Si elle le voulait, maintenant, la réciproque était vraie également. Il voulait encore connaître son corps, ses particularités, apprenant à mémoriser les endroits sensibles et les caresses qu'elle aimait. Alors, il la transporta jusqu'au lit, alors qu'elle picorait son cou de baisers. Il laissa échapper un soupir de contentement, avant de se laisser tomber dans le lit, avec elle. La cascade brune de ses cheveux effleura son épaule alors qu'elle était au dessus de lui, le surplombant à son tour. Il surprit son soupir de plaisir, alors qu'il caressait la peau nue de son dos. Il soupira à son tour lorsqu'ils s'embrassèrent, avec force, sans pudeur ni innocence. De toute façon, l'innocence était joyeusement en train de se carapater. Il soupira encore lorsque sa main glissa le long de son visage, de son torse, pour aller chercher la boucle de sa ceinture. Là, il ne comprit pas trop ce qui lui arrivait, mais il s'est redressé. Dans un brouillard de plus en plus opaque, il nota qu'elle avait ôté sa ceinture. Et qu'elle s'attaquait à présent à faire sauter le bouton de son jean et à baisser la fermeture éclair. Il ferma les yeux, complètement tendu par le désir, alors qu'il embrassa à nouveau sa compagne. Sans rompre le baiser, il se mit à genoux sur le lit, avant de quitter ses lèvres pour embrasser son épaule, faire doucement glisser ses lèvres, suivant la rondeur de ses seins, se promettant mentalement d'y revenir tout à l'heure. Il posa plusieurs baisers sur son ventre, en posant ses mains sur ses hanches, il l'attira contre lui. Il s'arrêta au jean qu'elle portait encore. Plus pour longtemps. Doucement, il déboutonna son vêtement, et fit, à son tour, glisser la fermetute-éclair. Ses mains glissèrent ensuite sur ses hanches, pour faire glisser son pantalon, dévoilant sa patite-culotte. Là, il remonta doucement par le même chemin, avant de l'embrasser à nouveau. Il s'était montré coopératif en se mettant à genou, ça allait être plus pratique qu'assis, n'est-ce pas?
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMar 28 Oct - 2:09

    Ils utiliseraient le champagne. Après sûrement. Mais la bouteille sera vide quand ils quitteront la pièce. Ca, c'était sûr. Il n'empêchait que penser à quelque chose d'aussi futile que le champagne était... Futile justement. Il y avait autre chose à penser qu'à de l'alcool bon sang. Ca faisait limite alcoolique et ça ne le faisait pas trop. Si elle avait su que Will avait eu exactement la même pensée qu'elle... Ca n'aurait pas fait grand-chose. Néanmoins, elle avait bien vu le liquide couler le long de son torse. Si seulement elle avait pensé à ce fichu sort d'attraction. De toute façon, elle n'avait pas sa baguette sur elle. Donc, elle n'aurait pas pu attirer la bouteille à elle. Tant pis... Ce sera pour la prochaine fois. Parce que là, aucun des deux jeunes gens n'étaient encore apte à réfléchir, à penser correctement. C'est beau l'amour, hein ? Oui... En plus de faire perdre la tête, cela procurait des ailes, une force incroyable. Pour le moment, elle n'avait pas eu l'occasion d'utiliser l'amour comme une force... Pour se défendre essentiellement. Bien qu'un jour, ce temps devrait venir. Une sorte d'épreuve pour tester l'intensité, la force de leur amour. Bien que l'intensité était très facilement palpable quand on était à proximité du couple. Certains étaient mal à l'aise. D'ailleurs, elle se rappelait du visage de Fanny quand Will s'était approché de Rebecca. Quand il avait prise la jeune femme dans ses bras, l'embrassant furtivement dans le cou avant de repartir. Parce que cette fois, leur emploi du temps faisait qu'ils n'étaient pas ensemble. Bref... Il avait du y avoir une certaine ambiance parce que Fanny avait fait une tête étrange. Mais, avec le recul, la jeune Stuart comprenait que c'était parce que la Warren n'avait jamais connu ça. Elle avait dû se sentir isolée pendant un moment. Mais, Rebecca, pour le moment, n'avait pas la force de s'en vouloir. Elle était bien trop prise par ce qu'il se passait maintenant là, tout de suite. Elle n'aimait même plus capable de penser à la compétition nationale qui, pourtant, l'avait travaillé pendant des jours depuis maintenant quatre mois. Elle ne pensait même plus au concours de danse organisé à la fin de l'année. Si on lui demandait ce qu'elle avait prévu, elle serait incapable de le dire. Même le nom de la chanson choisie lui serait inconnue. Bref... Un moment de béatitude fortement proscrit par la religion, qui préconisait la chasteté. Eh bien, à la trappe ces choses inutiles. Aujourd'hui, les principes étaient mis joyeusement à la trappe. Oubliés pour un moment, pour longtemps. Il n'y aurait pas de confessions, pas de prières aujourd'hui. Ils croyaient toujours en Dieu, c'était indéniable. Mais, ils ne pouvaient plus se plier aux exigences de la religion. Maintenant, ils s'unissaient corps et âmes et personne ne pourrait rien contre ça. Au diable son père et ses principes. Au diable le Père Standford qui avait eu la promesse de la jeune femme de rester vierge. Ai diable les regards des autres. Elle vivait sa vie comme elle l'entendait.

    Tout était confus dans sa tête. Elle n'était même plus capable de penser tout cours maintenant. Il y avait, comme qui dirait, un nuage, un épais brouillard dans son esprit. Un peu comme le genre de brouillard qu'il pouvait y avoir en Ecosse. De ceux dequels on avait bien du mal à sortir. Maintenant, elle allait revoir sa définition d'elle-même aussi. Elle n'était plus celle que les gens auraient l'habitude de voir. Deviendrait-elle sulfureuse ? Non, sûrement pas. Mais, sensiblement plus sensuelle, tout sûr. Ce qui manquait dans sa danse, maintenant, elle l'aurait. Tiens, et si demain elle essayait de danser ? Pour voir si quelque chose avait changé, réellement. Si ces pas qu'elle trouvait ridicule parce que trop sensuel seraient toujours aussi ridicules à ses yeux ? Serait-elle capable de faire une improvisation du début à la fin, en ne se basant que sur le tempo ? Serait-elle enfin capable de faire des improvisations ? Le rapport ? Il y en a un... La vie n'était qu'improvisation. Rebecca, maintenant, avait cette étrange impression que toute sa vie n'avait été réglée que sur du papier à musique. Mais maintenant qu'elle avait brisé une promesse, qu'elle avait franchi un interdit, sa vie ne serait plus qu'une danse improvisée. Une danse avec pour partenaire non pas Michael mais Wilfried. Et à ses yeux, il serait le meilleur danseur du monde. Il serait capable de lui apprendre des mouvements qu'elle était incapable d'éxécuter seule. Il serait apte à lui donner la force d'affronter l'avenir... L'avenir qui, d'un côté, était aussi une danse... Sensiblement plus dangereuse... Mais une danse quand même. Changeante... Comme les figures de breakdance... Si ressemblantes tout en restant différentes ! Si elle avait encore peur de ce qui allait se passer, c'était que maintenant, il allait lui falloir un peu plus de courage, de cran pour aborder la nouvelle danse qui se profilait à l'horizon. Mais, son partenaire semblait être aussi débutant qu'elle en la matière. Mais en somme, ils apprendraient ensemble cette nouvelle chorégraphie. Une chorégraphie que seuls leurs deux corps réunis seraient à même de pouvoir mener à la perfection. Dans la vie de Rebecca, il y avait eu deux hommes. Son père, bien entendu. Le premier homme à lui avoir prodigué de l'amour... A lui avoir dit qu'il l'aimait, qu'il la trouvait belle. Mais, est-ce que les mots d'amour d'un père avaient la même force que ceux de l'être qu'on aimait ? Parce que quand les lèvres de Will lui murmurait son amour dans l'oreille, quand il lui soufflait dans la nuque à quel point il la trouvait belle, ça n'avait pas la même force, pas la même importance. Dans ces moments-là, Rebecca ressentait vraiment l'amour couler dans ses veines... Elle se sentait vraiment, réellement belle ! D'ailleurs, elle s'amusa du "o" offusqué que firent les lèvres de son aimé quand elle avait parlé. Elle eut un sourire moqueur, dévoilant ainsi ses dents parfaitement blanches, donnant un éclat espiègle à son visage. Elle rétorqua :


    "Alors je ne prierais pas Dieu de me ravir ma beauté... Mais, peut-être de m'en laisser un souvenir dans la vieillesse ? A moins que tu ne préfères les petites vieilles décrépies et pleines de rides..."

    Il avait blasphémé mais personnellement... Elle n'en avait strictement plus à rien cirer. Il pouvait dire tout ce qu'il voulait que cela ne la choquerait. Parce que Rebecca n'était pas une Sainte-Nitouche (si vous n'aviez pas encore remarqué, c'est le moment...), elle ne s'offusquerait pas comme les vieilles grenouilles de bénitier le dimanche matin à l'église. C'était aussi l'une des raisons qui faisait que Rebecca évitait l'église. Elle préférait de loin ces heures de confessions avec le Père Standford. Plus intéressant que de devoir se lever et s'asseoir pendant une heure, comme des moutons de panurge. Will se redressa légèrement et sa croix s'emmêla un moment avec celle de Rebecca, qui regarda le tout en silence. Allez savoir comment comprendre ça... Un signe peut-être du Seigneur, qui les autorisait dans leur acte charnel ? Ca, c'était bon pour les superstitieux. Quoi que cela réconfortait Rebecca dans cette idée. La Bleu et Bronze observa son aimé, en silence. Un silence reposant, pour ce qui allait se produire par la suite. Le calme avant la tempête, en effet. Rebecca suivit du regard les yeux de Will, en silence, observant les reflets que projetaient les flammes sur leurs deux corps. Elle nota alors que la peau de Will était légèrement plus pâle que la sienne. Si un jour elle venait à bronzer, il allait y avoir un contraste entre deux. Quand il se débattit avec son soutien-gorge et que Rebecca eut son idée stupide, elle émit alors l'hypothèse de lui apprendre un jour comme on les enlevait. Elle se pinça les lèvres, pour ravaler un nouveau rire. Ca avait terriblement gêné son père mais aussi étonné quand il avait vu sa fille retirer son soutien-gorge sans même enlever son pull. Ben quoi ? C'était pas si sorcier (sans mauvais jeu de mot) que ça, si ? Apparemment, pour les hommes, si... Bah, tous les mêmes... Des grands manchots parfois... Ou pas. En tout cas, elle avait tenté de lui faire comprendre que si elle avait ri, c'était parce qu'il n'était pas très doué face à un soutien-gorge. Pourtant, ce n'était pas un Dragon... Aux dernières nouvelles en tout cas. Puis, quand elle lui avait demandé pourquoi ils attendaient, il effleura ses lèvres avant de murmure d'un air mystérieux que c'était une bonne question. Une bonne question qui n'attendait aucune réponse. Juste un acte.

    "Alors n'attendons pas plus..."

    Ils savaient - à peu près - ce qu'ils faisaient. Bien que tout soit encore confus dans l'esprit de Rebecca. Diverses voix dans sa tête lui disaient ce qu'elles pensaient être justes. L'une d'entre elle, préconisant le retrait, fut rapidement réduites au silence. Les autres étaient trop incompréhensibles. Ou alors Rebecca était trop sourde ou trop incultes pour les comprendre. Des milliers de mots effleuraient les lèvres de la jeune femme mais un seul sortit de sa bouche. Dans un murmure, quasi une supplique, comme si elle était torturée, elle souffla le diminutif de son aimé. Le brasier qui la consummait depuis tout à l'heure devenait de plus en plus intolérable. Elle s'imagina alors sur un bûcher, dont les flammes ne faisaient que lécher son corps sans jamais réellement la brûler. Une chaleur terrible, un véritable enfer sans échappatoire. Sauf que là, il y en avait un. Alors qu'elle n'avait qu'une infime partie du corps plongé dans la Luxure, elle se décida alors à se laisser tomber dedans. Prête à tout, décidément, pour soulager tant ses pulsions, son désirs mais aussi pour évacuer sa douleur. C'était, de toute façon, le plus beau moment de leur vie. Il n'y avait pas à attendre d'instant parfait. Car chacun de ceux qu'ils vivaient étaient parfait ! Alors qu'ils s'embrassaient avec provocation, elle capta son soupir et approfondit leur échange, les caresses sur le corps du jeune homme devenaient de plus en plus pressante. Elle l'avait redressé, pour lui enlever la boucle de sa ceinture, la ceinture elle-même. Son coeur cognait de plus en plus fortement contre sa poitrine et son estomac se contractait, un feu ardent se diffusant dans chaque fibre de son être alors que sa respiration se faisait plus entrechoqué. La cause ? Les lèvres de Will descendant trop lentement sur son ventre. Lorsque son compagnon lui enleva son pantalon, elle retira ses lèvres, cherchant à reprendre son souffle, ses épaules se soulevant au rythme de sa respiration. Elle se mordilla à nouveau la lèvre inférieure, se rendant compte que maintenant, le moment qu'elle attendait tant mais redoutait aussi approchait. Avec lenteur, avec douceur, elle lui retira son pantalon à son tour. Et l'allongea sur le lit. Le désir était toujours là, aussi violent. Mais maintenant, c'était un autre moment de pause. Elle prit position au-dessus de lui. Alors que ses mains descendaient en direction de son entrejambe, la jeune femme rougit et un temblement la saisit. Elle avait envie de lui mais du coup, elle se rendait compte qui lui manquait du courage. Courage que son partenaire pouvait lui donner. Elle se crispa au dernier moment. Elle le voulait là, maintenant, tout de suite ! Mais, elle ne savait pas par où commencer. Ni comment faire. Son regard se fit fuyant et elle baissa les yeux. Au bout d'un moment qui sembla une éternité à la jeune femme, elle rouvrit les yeux brutalement et se pencha vers le jeune homme, posant une main sur sa cuisse, glissant un doigt sous son sous-vêtements. Alors qu'elle se remettait à l'embrasser. En y mettant tout le désir qu'elle avait pour lui. En y mettant toute la force mais aussi la peur qu'elle avait de cette inconnue dans l'équation.
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Wilfried I. E. Wellington
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Etre un sorcier, ça avait quand même certains avantages. Surtout quand on a besoin de quelque chose dont on n'arrive pas à se saisir. Il suffit de dégainer sa baguette et de murmurer un "accio" d'une voix clair, concise et efficace, ou alors avoir recours aux informulés. Les élèves de Poudlard apprenaient généralement les informulés dès la sixième année, et approfondissaient en septième. Will était persuadé qu'il y en aurait aux exams de fin d'année. Le rapport? Le champagne, bien évidemment! Ils ne pouvaient pas l'attraper. Restait donc leur magie. Mais quand on n'avait pas de baguette magique sous la main, cela s'avérait problématique. Will pensa à la sienne, restée quelque part sous son lit, dans son dortoir. C'était assez drôle, de voir le dortoir qu'il partageait avec quatre autres élèves. Sur cinq, il y en avait trois qui étaient bordéliques. Et il s'incluait dans le clan des bordéliques. Autour du lit à bladaquin de Will, c'était un chantier. Il y avait pêle mêle des livres, des morceaux de parchemin, mais aussi ses vêtements, qui débordaient d'une valise ouverte sous le lit. Bref, une chose est-il, c'est qu'ils n'avaient pas de baguette, et pour lancer un sortilège, même un informulé, c'était à oublier. Parce que sans baguette, les sorciers étaient aussi démunis que des personnes lambda. Bref, ça aurait été tellement mieux d'avoir eu cette opportunité pour se saisir de la bouteille, mais ça sera une autre fois. Après tout, ils auront la possibilité d'y travailler toute l'après midi et une partie de la nuit si ça leur chantait. Will était déjà dans son paradis, avec elle. Il y retournait dès qu'il était en sa présence. Même si son boheur était mitigé d'une douce folie. Parce que oui, depuis dix jours, il était dingue. C'était peut être énervant de le voir sourire alors qu'avant il ne souriait pas. De le voir faible au possible devant son aimée, incapable de lui opposer un refus. Déjà que d'ordinaire il ne sait pas dire non! Mais il se sentait indéniablement fort, invincible. Il fermait sans doute les yeux sur les défauts qu'elle pouvait avoir, mais à ses yeux elle était parfaite. Will savait aussi qu'ils dérangeaient. Ils avaient un peu trop tendance à se retrancher dans leur bulle, tous les deux, faisant abstraction du reste. Du coup, ils ne voyaient pas forcément qu'ils pouvaient gêner à s'embrasser ainsi. Parfois, il lui arrivait de l'embrasser à pleine bouche, avant d'embrasser son cou. Pour la prendre dans ses bras ensuite. Pas seulement quand ils étaient en privé. Mais aussi quand ils se voyaient. Des fois, ils n'avaient pas cours ensemble. Alors qu'ils avaient les mêmes options. Non, pas tout le temps. Cette année, il y avait eu une nouveauté. Il y avait possibilité de suivre des cours pour les étudiants avancés dans telle ou telle matière. Will s'était inscrit dans un module de DCFM, d'Arithmancie et de potions. Le dernier avait été un coup de tête, il avait espéré s'améliorer rapidement, mais la prof était plus intransigeante qu'à l'ordinaire, et voir deux heures de plus l'insupportable Irina Collins était devenu une torture. Surtout quand son aimée n'était pas là. Bref, il avait son emploi du temps bardé de cours, avec pas trop d'heure de trous, mais il trouvait toujours le moyen de retrouver sa compagne après les cours. Car c'était impensable qu'il ne se trouve éloigné d'elle, à plancher sur un devoir, alors qu'elle était à proximité. Ils avaient une telle attraction l'un envers l'autre qu'ils en venaient, parfois, à agir comme des aimants. Ou non, comme la constante gravitationnelle...Le principe d'action mutuelle d'un corps sur un autre. Si il se souvenait bien, deux objets sont soumis à deux forces opposées, mais d'intensité égale. Bref, tout ça pour dire que quand ils étaient ensemble, plus rien ne comptait, sinon eux. Ils agissaient en parfaits égoïstes, mais il en était ainsi. Et aujourd'hui, ils étaient prêts à laisser de côté leurs principes pour en créer de nouveaux, des nouvelles règles du jeu qui n'appartiendront qu'à eux deux. Pour Will ,la vie était un jeu. Un jeu comme le poker, pendant lequel on pouvait gagner le pactole ou encore tout perdre. Will avait presque tout perdu, pendant un moment. Là, il rafflait la mise. Mais on ne peut pas comparer, vraiment pas. Mais maintenant, c'était son tour de jouer. Il avait la possibilité d'avoir une vie meilleure. Ca serait bête de laisser passer telle opportunité.

Du Spleen ils étaient passés à l'Idéal. Ils avaient quitté leur monde fade et sans saveur pour un autre monde, plus clair, plus joyeux. Un monde baigné cependant par un brouillard, qui embrouillait tous leurs sens. Ils en perdaient la tête, mais c'était justement ça qui rendait leur moment tellement unique. Et aussi, venait l'inévitable remise en question. De toute évidence, ils en sortiraient changés, de la salle sur demande. Peut être que cette expérience allait permettre à Will d'acquérir une certaine confiance en lui. Pourquoi pas? Si ladite confiance pouvait aussi ôter sa maladresse légendaire. Il serait débarrassé aussi de sa pudeur. Laquelle était joyeusement en train de se faire la malle. Will avait souvent écrit sur l'amour, la mort aussi. Les sentiments qui habitaient son coeur blessé. Mais si il écrivait à nouveau? Qu'en adviendrait-il? Il ne deviendrait pas aussi osé dans ses mots que pouvaient l'être Rimbaud ou Baudelaire. D'ailleurs, il appréciait leur poésie. Mais il y aurait quelque chose de bien à lui, sur lequel on n'arrivait pas à mettre de doigt dessus. Peut être y aurait il plus de sensualité dans ses textes. Peut être qu'il serait plus à l'aise avec les mots. allez savoir. Et sa musique, alors? Elle en serait changée, à coup sûr. Ses morceaux deviendraient plus adultes, plus intenses aussi. A l'image des sentiments qu'il éprouvait pour elle. Il venait de s'embarquer avec elle dans une valse à trois temps. Avant, pendant, et après. Sûrement, aussi, sa plus belle impro. Il caressait le corps de sa compagne comme si il touchait le clavier d'un piano. A la différence près que l'ivoire de la peau de Rebecca était tendre au toucher, douce et tiède. La mélodie serait alors leurs soupirs conjoints, leurs mots. Le feu qui crépitait dans la cheminée. Le vent qui hurlait au dehors, soulevant une masse de feuilles mortes. La pluie qui tombait peut être encore, qui sait? Mais il n'était pas question de mélodie, cette fois. L'union de leur deux corps. Ce n'était pas une danse au sens commun du terme. Certes, il y avait le langage du corps, mais dans l'esprit de Will, c'était parfaitement différent. Il n'était pas capable d'esquisser un pas de danse. Par contre, quand il s'agissait de sentir son corps contre le sien, d'accorder ses gestes à ceux de son aimée, il n'avait pas encore fait preuve de maladresse. Logique...Mais y avait-il nécessairement de la logique pour expliquer cela? Quand on dansait en couple, il n'était pas nécessaire d'aimer son partenaire. Dans la danse qu'avaient entamé Will et Rebecca, c'était la condition première. Et ils se parlaient. Non pas pour rester synchro, mais pour se murmurer des mots d'amour, à quel point ils aimaient l'autre. Elle était son Aphrodite. Et d'autant plus qu'entre eux, il commençait à y avoir une relation purement physique, érotique. Il s'était offensé. Elle avait ri. Boudeur, il plongea néanmoins dans son cou, avant de râler, dépité.


"Tu me fais marcher, là. C'est même pas drôle"

Il resta un moment ainsi, contre elle, histoire de reprendre ses esprits. Mais sa raison s'était carapatée pour un moment. Will n'était plus lui même, et qu'importe. A moins qu'il n'assiste à la genèse de son nouveau lui, qui sait? Celui dont il avait vraiment besoin pour se sentir réellement lui...Comme si avant il lui avait manqué quelque chose. Il s'était après redressé, et là, il un subtil détail avait capté son attention. Leurs pendentifs s'étaient brièvement emmêlés. Il lui sourit. Pour lui, c'était un signe. Signe qu'ils ne seraient pas voués à l'enfer rien que pour ce qu'ils étaient en train de faire. Mouais. En fait, non. Mais c'était une image plaisante, et avant tout symbolique. Ils continuèrent de s'observer en silence, chacun plongeant dans les yeux de l'autre. Will effleura de ses doigts les lèvres de son aimée, tout doucement, très tendrement. Il se mit à rire à son tour quand elle lui dit qu'elle lui apprendra à les enlever. En effet, ça ne serait pas du luxe. Il sourit, puis il plongea sur elle, la dévorant de baisers et la chatouillant du même coup. Un moment d'insouciance avant le moment fatidique, qui les ferait basculer définitivement dans le monde des adultes. Will s'en fichait de devoir galérer à enlever les sous-vêtements de sa compagne. De toute façon, il la préférait sans. Pas très catholique, comme pensée? Et alors? Will s'en fichait, désormais. Ce qui comptait, c'est elle. Et il souhaitait la combler. Et bien sûr, ça n'allait pas se faire en restant ainsi, les bras croisés. Quoique. Il n'avait pas les bras croisés, à ce qu'il sache. Il était même...en train de faire courir ses mains sur le buste de sa compagne, s'émerveillant une fois de plus de la douceur de son toucher, de sa chaleur réconfortante. Alors pourquoi attendre? C'était trop tard, ils ne pouvaient plus faire marche arrière. Et Will n'était pas sûr d'avoir envie de faire marche arrière. Non, là, il était prêt à se laisser engloutir par les vagues de désir, mitigées au plaisir qui envahissaient son corps, faisant brûler ses veines. N'attendons pas plus...Will opina du chef, discrètement, puis murmura.

"On n'a pas à se soucier des douze coups de minuit, mais ça ne tient qu'à nous à ce que le carrosse ne redevienne pas citrouille."

Ils se retrouvèrent sur le lit, elle au dessus de lui, alors qu'ils continuaient à s'embrasser et à se caresser. Laissant leurs langues se retrouver, leurs lèvres qui s'embrassaient, avides, laissant passer dans leurs baisers tout le désir qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre. Il lui venait aussi des tas de mots. Il lui souffla un "je t'aime" dans sa nuque, alors qu'elle murmura son diminutif. Il remonta doucement les mains le long de son corps, pour poser une main sur sa joue, caressant doucement ce visage qu'il aimait tant. Ils étaient suppliciés. Mais en même temps, heureux comme jamais. Il plongea à son tour dans l'enfer -qui n'en était pas vraiment un- de la luxure, prêt à laisser son corps être en émoi sous les caresses de la jeune femme, prêt également à satisfaire les désirs de sa partenaire. Si ils devaient se donner l'un à l'autre, autant le faire totalement, sans retenue. Car si ils se privaient de quelque chose dont ils auraient envie, ils le regretteraient. Bien sûr, ils pourraient se rattraper dans leurs câlins à venir, mais ça ne serait pas pareil. Il voulait que ce moment ne soit pas rélégué au rayon des premières fois décevantes. Si ils ne pouvaient pas atteindre le septième ciel dès le début, ils pouvaient néanmoins s'en approcher. C'était une question de volonté. Même si, entre temps, ils passaient par la case découverte de leurs corps. Car avant de songer à autre chose, il fallait connaître le corps de l'autre. Toucher. Parfois goûter. En connaître ce qui faisait d'eux des êtres uniques, à part. Leurs spécificités. Et faire de ce premier câlin le plus beau moment de leur vie. Ils avaient cette idée là en commun. Ils s'embrassèrent à nouveau, en se provoquant, cette fois. Une sorte de test. Will répondait à son baiser avec fougue, avec une ardeur qu'on ne pourrait pas lui trouver à moins d'y avoir été confronté. Manque de chance pour les autres, il n'y aura qu'elle qui verra ce côté là de sa personnalité. Doucement, il avait embrassé son corps, son ventre, avant de lui ôter son jean. Avant qu'elle ne s'attaque au sien. Will vérifia rapidement ce qu'il portait. Un caleçon noir, tout bête. Il se laissa tomber dans le lit, et nota que les draps étaient doux et agréables. Il la retrouva au dessus de lui, refermant ses bras autour d'elle, ses mains caressant son corps, frustré de ne pas pouvoir toucher autre chose que son flanc, pour l'instant. Il frôlait sa cuisse, ses fesses, ses hanches, pour remonter doucement sur son épaule. Conjointement, les mains de son aimée descendaient le long de son torse, son ventre, et là, il eut un nouveau moment de flottement. Le souffle court, il chercha une bouffée d'air, alors que la main de sa compagne cherchait son entrejambe. Le regard voilé par le désir, Will surprit le rougissement de sa compagne, alors qu'elle tremblait, imperceptiblement. Il porta sa main à son visage, et il lui caressa doucement la joue. Ses joues à lui rosirent également. Il lui murmura que ses rougeurs étaient magnifiques. Sa voix vacillait légèrement, sous l'effet des frissons de désir qui parcouraient son corps, l'électrifiant du même coup, et se rendant encore plus sensible aux caresses de la jeune femme. Son regard accrocha le sien. Il débutait autant qu'elle dans la matière, et elle ne devait pas s'en sentir gênée. Après tout, on verra bien comment il arriverait à se débrouiller, tout à l'heure, quand viendrait son tour, de découvrir le corps de sa compagne. Elle fuit son regard. Doucement, il prit son menton entre ses doigts, pour qu'elle le regarde. Elle ne trouva pas mieux que de fermer les paupières. Il attendit, son pouce caressant doucement sa joue, ses lèvres. Avant qu'elle ne rouvre les yeux. Il trembla quand la main de son aimée toucha sa cuisse, et quand un de ses doigts se glissa sous le seul vêtement qu'il portait encore. Non! C'est pas juste! Malheureusement pour lui, son corps pensait exactement l'inverse de son esprit. Et ils allaient devoir, tôt ou tard, se mettre d'accord. Will se laissa embrasser. Il ressentait son désir, mais aussi sa peur. Lui aussi avait peur. De l'inconnu. De lui faire mal. Ou quoique ce soit d'autre du même acabit. Il n'était pas sûr de savoir quoi faire. Même si son instinct lui dirait. Doucement, attira la jeune femme un peu plus au dessus de lui, la remontant un peu sur lui du même coup, car même allongé, il n'en restait pas moins plus grand qu'elle et il voulait rajuster leurs positions. Sa main quitta sa joue, pour venir caresser son corps jusqu'à sa cuisse. Là, il passa sa main doucement à l'intérieur de sa cuisse, remontant tout doucement, alors qu'il l'embrassait avec force, se laissant tomber dans les remouds de son désir, son coeur cognant de façon désordonnée et erratique dans sa poitrine. Il n'était pas certain de pouvoir comptabiliser le nombre de pulsations de son coeur, il sembla que ce dernier s'était accéléré, ou alors ralenti, loupant quelques battements. Sa main caressait doucement sa peau blanche, tendre et chaude. Tremblant de désir, il remontait l'intérieur de sa cuisse, alors que son autre main caressait sa chute de reins.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMar 28 Oct - 18:22

    Des méandres de son esprit, d'un lieu complètement embrouillé, quelque chose qui se rapprochait d'une chanson lui revint en mémoire. Pourquoi cette chanson ? Parce qu'aller savoir, certaine situation rappelait à Rebecca des chants. Apprises à l'école moldue dès fois - c'était assez comique quand dans tout Poudlard, on l'entendait fredonner "Une souris verte".- Mais, la plupart du temps, quand elle retournait dans le monde Moldu, elle écoutait le plus possible les dernières musiques. Excellente mémoire aidant, elle retenait assez facilement les chansons.nt, elle retenait assez facilement les chansons. Et parfois, des chansons lui venaient en mémoire, pour tel ou tel évènement. Par exemple... L'épisode de la Tour d'Astronomie, quand elle y repensait, elle mettait bien sûr "I Will Always Love You" de Withney Houston. Quand Caleb l'avait méchamment remballé, à quelle chanson pouvait-elle associer ce moment ? Mmh... "Disturbia" de Rihanna... Parce qu'elle était devenue complètement dingue après ce moment. Elle avait plongé dans une décadence de laquelle elle n'aurait jamais pensé pouvoir sortir si Will n'était pas intervenu dans sa vie. Elle aurait continué à sombrer, à déchoir. Elle avait perdu ses ailes, un ange lui en avait redonné. Il l'avait promise à une nouvelle vie. A une existence différente de ce à quoi elle s'attendait. Adieu la douleur, adieu les interdits. Elle ouvrait sa fenêtre au soleil. Plus que jamais, elle voulait danser. Elle aurait chanter son amour sur tous les toits. Les ragots ? Comme quoi elle avait un trip sur les sorciers de Sang-Pur, par exemple... Eh bien tout ça, elle le jetait au vent. Qu'il emmène la souffrance ailleurs. Elle voulait un autre type de douleur. Cette douleur due à un manque. Ou peut-être pour leur première fois. Sa mère l'avait prévenue... Une première fois pouvait être douloureuse mais franchement, elle n'avait pas peur d'avoir mal pour ça. Bref, pour cette instant, elle avait en tête "Can I Have This Dance" d'une comédie musicale moldue. Pas particulièrement fan du jeu d'acteur, Rebecca avait été cependant été séduite par leur talent de chanteur et de danseur. Si elle n'avait pas été sorcière, la jeune Stuart, aurait fait des pieds et des mains pour intégrer la prestigieuse école d'art dramatique (art de la scène et tout le toutim) de Julliard, aux Etats-Unis. Elle aurait tout abandonné pour pouvoir y aller. Malheureusement, en intégrant Poudlard, il lui manquait les notions de l'école moldue et n'aurait pas le niveau des autres élèves à Julliard. Même si elle était une très bonne élève à Poudlard. Alors, à défaut des arts du spectacles, elle intégrerait les arts de la médecine. Beaucoup moins sensuels et totalement différents, certes... Mais de toute façon, le résultat serait le même : elle ferait quelque chose qu'elle aimait. Quoi que... Il lui restait encore une année pour convaincre sa mère, sa famille tout entireevre dans le monde moldu ? Parce qu'à l'évidence, comme le Père Standford, Rebecca quitterait , comme le Père Standford, Rebecca quitterait le monde des sorciers. Et sûrement sans aucun problème. Il n'en serait peut-être pas de même pour Wilfried. Dans "Can I Have This Dance", c'était une jeune fille qui apprenait à son petit-ami comment danser. Bon d'accord, c'était ce qui avait été à la base prévu par Rebecca. Sauf que maintenant, ils apprendraient une toute autre danse. Prends ma main, respire un coup, serre moi contre toi et avance d'un pas. Garde tes yeux rivés dans les miens et laisse la musique être ton guide. Pour Rebecca, ces deux phrases exprimaient parfaitement l'instant présent. Il prenait sa main, mais aussi son corps tout entier. Il la serrait contre lui, et tous les deux avançaient d'un pas, vers l'inconnus. Ils ne détachaient par leur regard l'un de l'autre. Comme si se quitter des yeux ne serait-ce qu'un moment serait terrible. Comme si leur vie en dépendait... Quoi que, ce n'était pas très loin. Il y avait une chance sur un million pour rencontrer une personne comme Will. Elle n'aurait jamais pu imaginer ce bonheur. Les émotions qu'elle ressentait aujourd'hui était tellement disparates, tellement différentes les unes des autres que Rebecca plongeait dans un océan duquel elle ne voulait pas sortir.

    Elle imaginait déjà la tête de son partenaire de danse quand il la reverrait pendant les vacances de Noël. Michael était un être très sensible. Il verrait immédiatement que quelque chose avait changé en la jeune femme. Et il le verrait aussi dans sa danse. Le niveau de leur couple augmenterait considérablement. Elle serait plus gracieuse dans ses bras. Plus souple. Mais elle serait aussi étonamment plus belle dans son art. Et ça, personne ne pourrait ne pas le remarquer. Maintenant, il y avait tellement de chose qu'elle voulait faire. Vivre comme un oiseau, les ailes déployées au maximum. Sentir le vent sur son visage, sa peau - à moins que ce ne soit le souffle chaud de Will - En faisant ce qu'elle faisait aujourd'hui, elle changerait, indéniablement. D'un côté, elle avait hâte de voir à quoi elle ressemblerait en sortant de la salle? Non pas qu'elle ait changé physiquement. Quoiqu'il serait indubitable qu'elle rayonnerait de... Bonheur ? Joie ? Extase ? Un peu de tout en même temps. Elle serait différente. Peut-être que son comportement en lui-même changerait. Qu'elle serait plus ouverte, moins rancunière. Serait-elle capable de pardonner à Caleb ? Ou pas... Il lui manquait des éléments en fait... Pour comprendre pourquoi le jeune homme avait agi d'une façon aussi odieuse. Peut-être qu'il ne le désirait pas ? Qu'en fait... Ah non ! Elle n'allait pas commencer à lui chercher des circonstances atténuantes. Néanmoins, elle ferait l'effort d'aller lui parler. Ou d'attendre qu'il vienne à elle. Plutôt que d'y aller elle-même et de se faire ridiculiser. Quoique cette fois, la ridiculisation ne lui ferait aucun mal. Il y avait Will. Enfin bref... Il était là avec elle. Il la soutiendrait quoi qu'il arrive. Et pardonnerait-elle à Ulrich ? Euh... Là par contre, c'était à soupeser longuement. Elle devrait voir tous les intérêts. Quoi que ce qu'il était en train de faire subir à Evy' n'était pas... Comment dire... Pardonnable. Enfin bref... Rebecca s'abandonnait, imaginant la musique qu'elle pourrait mettre sur cette instant. Une musique naturelle. Celle du vent soufflant dehors avec force, de la pluie tombant sur les vitres, dans un rythme régulier, parfois saccadée, parfois langoureux. Comme leurs respirations, comme leurs baisers. En fait, leur mélodie, leur tempo, se serait eux qui créerait le tout. Ils seraient les musiciens, les chanteurs, les danseurs, les acteurs de cette acte. Il n'y aurait pas de noms sur leur ballet. Ils ne se produiraient jamais. Juste entre deux. Innovant chacune de leurs danses, de leurs paroles. Elle serait sa chorégraphe, il serait son musicien. Les deux êtres indispensables pour monter une comédie musicale parfaite. Et bien ils en joueraient tous les rôles s'il le fallait ! Pour ce qu'ils faisaient, il n'y avait pas besoin d'études. Juste de l'instinct, de leur entraide commune. Une improvisation... Et il s'agirait sûrement de la plus belle que Rebecca n'aurait jamais l'occasion de faire. Et son seul partenaire de danse serait Will. Michael n'était qu'un ersatz à côté. Incomparable en fait... Elle pensait vraiment n'importe quoi. Quand elle dansait avec Michael, l'érotisme, la sensualité qui se dégageait d'eux, bien que parfaitement simulée, était factice. Il n'y avait absolument rien entre eux deux. Michael avait sa petite-amie à Londres et Rebecca avait son Âme-Soeur maintenant. Quand ils danseraient, ce ne serait que pour le loisir, pour la compétition et basta. Les autres danses, ils les réserveraient à leurs aimés respectifs. Alors qu'elle avait soulevé l'hypothèse d'une éventuelle attirance de Will pour les personnes âgées décrépies, il avait boudé, ce qui avait encore arraché un sourire à la jeune femme. Il ne trouvait pas ça drôle ? Ah bon ? Elle si... Il suffisait de voir sa tête pour se retrouver dans l'hilarité. Mais, elle n'allait pas lui dire... Peut-être pas tout de suite en réalité.


    "Alors je me tais... Je ne dirais plus de bêtises, promis."

    Moui... Là, rien n'était moins sûr. Quand Rebecca disait qu'elle ne dirait plus de bêtises, il ne fallait pas, mais alors surtout pas la prendre au pied de la lettre. Généralement, elle tenait quoi... Dix minutes. Avant que ça ne recommence. Elle était franche et disait tout ce qui passait par sa tête. C'était, en somme, un peu normal. Mais handicapant parfois. Quand leurs pendentifs s'étaient noués l'un en l'autre, une image vint en tête à Rebecca. Le Yin et le Yang. Ces deux gouttes qui se mélangeaient l'une à l'autre sans jamais se confondre. Oui, c'était plus ça qu'elle voyait là... Pas un quelconque signe du Seigneur pour dire qu'il approuvait leur union. Quoi que... Si ça se trouvait, ces conneries de chastetés, c'était encore ces idiots de papes et tout le toutim (pardon pour les blasphèmes) qui avaient inventés ces stupidités. Si elle se rappelait bien, Rebecca n'avait pas lu dans la Bible qu'il était interdit d'aimer, de s'unir à celui qu'on aimait. Si ? Ben si c'était le cas, elle relirait la Bible en long, en large et en travers pour y chercher la réponse. Parce que là, elle n'y croyait pas. Elle plissa légèrement des yeux, en faisant une petite grimace à Will quand il se mit à rire, en caressant ses lèvres. Puis, elle roula des yeux : lui comme elle était très changeant aujourd'hui. Parfois très enfantin, parfois extrêmement sérieux. Parce que très désireux. C'était à en devenir schizophrène tout ça. Mais ils ne devenaient pas dingues : ils l'étaient déjà... Raide dingue amoureux l'un de l'autre. Et maintenant, l'engrenage s'était mis en route. Il leur était parfaitement impossible de faire demi-tour. Alors que les mains du jeune homme parcourait son corps, faisant courir encore plus une terrible vague de désir dans le corps de la jeune femme, elle lui avait de ne plus attendre. Elle le voulait maintenant. Tout de suite. Il avait alors dit quelque chose qui la fit légèrement réagir. Sans aucun rapport, elle lâcha :

    "J'ai jamais aimé Cendrillon."

    Aucun rapport, je vous dit. Mais ça, c'était normal. N'avais-je pas dit que Rebecca ne tiendrait pas cinq minutes avant de ressortir une stupidité ? Eh bien... En réalité, elle a tenu quoi... Trois minutes. Si elle s'était concentrée, elle aurait pu tenir plus longtemps. Sauf qu'il était impossible de tenir des résolutions, aussi futiles soit elle quand l'homme qu'on aimait par-dessus tout nous embrassait avec ferveur. Faisant de vous l'une des plus belles femmes de la Terre, si ce n'est la plus belle. Vous élevant au rang de Reine. Mais, avant d'atteindre ces statuts alléchants, ils devaient passer par la case découverte. Une case qui les torturait, tant mentalement que physiquement. Une partie des préliminaires, en réalité, qui ne faisait rien d'autre que d'augmenter la tension sexuelle qui régnait dans la pièce. Les torturant d'avantage alors. La douceur des draps en soie, blanc, Rebecca les ressentait plus que jamais. Tiens... De la soie blanche. Comme dans son rêve. Sauf qu'au réveil, il serait là, près d'elle. Et pas on ne sait trop où, à l'avoir abandonné ou parce qu'elle l'avait perdu pour une quelconque erreur. Il caressait son corps, avec la douceur de ses sculpteurs qui vérifiaient la perfection des courbes de leur statue. Elle acceptait d'être une statue entre ses mains. Elle voulait être modelée selon l'image qu'il voulait se faire d'elle ce soir. Elle était prête à tout. Même si l'anxiété lui transcendait le corps de part en part. Mais, il était là, avec elle. Alors qu'elle lui avait retiré son pantalon, il ne restait plus qu'une barrière avant que leurs deux corps ne soient mis à nus. Elle se mordilla la lèvre et eut son moment de doute. Alors qu'elle fuyait son regard, il l'obligea, en douceur, à la regarder. Mais, habilement, elle ferma les yeux. Elle devait rassembler son courage. Elle n'avait jamais imaginé que pour elle se serait si difficile. Alors elle l'avait embrassé, pour chercher de la force chez son compagnon. Elle sentit une des mains du jeune homme remonter le long de sa cuisse, arrachant un gémissement chez la jeune femme. Les yeux fermés en douceur, elle fit descendre, les mains légèrement tremblantes, le caleçon de son compagnon. Il était à nu. Elle rouvrit les yeux, pour le regarder. Son coeur battait à folle allure et lui faisait mal par moment. Elle eut un sourire tendre et inversa les rôles. A lui d'être au-dessus d'elle. Elle en profita d'ailleurs pour jeter un bref regard et sa peur s'envola. Elle avait confiance maintenant. Elle inspira profondément et reprit le baiser là où elle l'avait arrêté, caressant d'une main la cuisse, puis l'entrejambe du jeune homme, avant de remonter vers son torse, tandis que l'autre main s'était fiché derrière sa nuque. Finalement, ce n'était pas aussi terrible qu'elle ne l'imaginait.
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Wilfried I. E. Wellington
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Ils auraient pu mettre de la musique. Après tout, il y avait bien une pile de CD's près du magnétophone. Il aurait sans doute mis son morceau de piano en fond sonore. Quoique...Non. Il y avait d'autres choses. Des poèmes, d'autres chansons. Des morceaux de sa vie qu'il calquait sur des morceaux qu'il aimait. Il n'était pas rare de l'entendre fredonner un vieux morceaux des Scorpions ou de U2. Ses connaissances en matière de musique étaient assez limitées. Il ignorait ce qui s'était fait récemment. Il s'était arrêté du côté de 1995 en ce qui concernait les chansons. Et il appréciait plus volontiers les vieilles chansons. Will était compliqué, des fois. Très compliqué, même. Des bribes de paroles lui revenaient en mémoire. En ce moment, par exemple, ça pourrait très bien être une chanson des Scorpions, Wind Of Change. Take me, to the magic of the moment, on a glory night, where the children of tommorow share their dreams, with you and me.... Ils étaient à la fois les enfants et le "you and me" de la chanson. Mais il y en avait eu d'autres, avant. Dans la soirée qui avait vu leur couple se créer, il y avait peut être eu "Crush" de Garbage. La chanson pouvait paraître lancinante à l'écoute, comme une plainte indicible, mais les paroles convenaient parfaitement à ce qu'il ressentait alors. I would die for you, I would die for you, I've been dying just to feel you by my side, to know that you're mine...La soirée avait passé, et après, c'était plutôt Starlight de Muse qui correspondait. Et après? L'abîme de la relation entre Will et son père, ça pourrait très bien coller à Numb de Linkin Park. Et puis, maintenant, une nouvelle chanson lui revenait en mémoire. C'était du français, mais qu'importe. C'était Sarah de Kyo. Pourquoi? Parce que quand Will l'avait trouvée dans la tour d'astronomie, elle lui avait fait pensé à la Sarah de la chanson. Mais les deux derniers couplets de la chanson pourraient fort bien convenir au moment...Bref, une chose est-il, c'est qu'ils auraient pu mettre une musique, mais ça aurait tué le moment. C'était tellement impersonnel, tellement pas "eux". Ca aurait pu se passer. Ils auraient bien pu faire l'amour alors qu'un des CD's qu'il y avait là passait. Comment? Bah. Ils auraient dansé. Le désir dans leurs deux corps les auraient amenés à se dévêtir, et leur danse aurait mué en toute autre chose. Allez savoir. Chacun avait changé l'autre, à sa manière. Will était absolument ravi de voir que Rebecca avait enfin trouvé le repos, dans ses bras. Seulement, pas vraiment, en fait. Car dès qu'ils entraient en contact, il y avait le désir qui entrait dans la danse. Will et Rebecca s'aimaient. Au diable les ragots. Même si il y avait une méchante rumeur qui disait que Rebecca collectionnait les jeunes sang-pur comme elle aurait pu collectionner les timbres. Les rumeurs n'avaient aucun sens à ses yeux. Car dans le regard de sa belle, il y avait tout le contraire de ce qui se disait. Il était bouleversé de voir autant d'amour. Il fallait voir comment son corps réagissait à ses caresses. Mais seulement, Will avait une autre peur. Celle peut être pas infondée de lui faire mal. C'était peut être bizarre de penser à une telle chose, mais Will avait entendu dire que souvent les filles avaient mal quand elles faisaient l'amour pour la première fois. Bref, il se promit mentalement d'être doux. Il reformulerait sa promesse à voix haute si il le devait, si ça pouvait la rassurer, apaiser sa crainte. Ils s'étaient lancés dans une toute nouvelle sorte d'apprentissage, l'apprentissage de leurs deux corps. Ils sauraient, plus tard, comment faire don de leur corps à l'autre pour lui donner du plaisir. Ils apprendront tout cela, ensemble. Et aujourd'hui, ils commençaient à explorer de nouvelles possibilités, découvrir d'autres façons de s'aimer. Si l'acte d'amour était la preuve absolue de l'amour qu'on pouvait éprouver pour quelqu'un, chaque couple avait sa façon de faire l'amour. Eux découvriront la leur. Will la regarda sa compagne, son regard brûlant d'amour et de désir. Et elle? Avait-elle des ambitions pour l'avenir? Des souhaits qu'elle aimerait réaliser? Will soupira. Il ne se sentirait pas à l'aise dans le monde des Moldus. Il ignorait la plupart des noms des appareils électroménagers qu'avaient les moldus. La magie, c'était plus facile. Il se rappela d'un truc, qu'il faisait tous les ans. Will ne supportait pas de prendre le métro londonien. Et pourtant, pour se rendre à King's Cross, il était obligé de se retrouver là dedans. A chaque fois, son estomac se retournait. C'était désagréable. D'autant plus qu'aucune lumière autre que les artificielles ne filtraient dans ce fichu souterrain. Déprimant. Et maintenant? Il était avec elle. Alors peut être que ça avait valu le coup de subir le métro. N'importe quoi. Ses pensées devenaient vraiment un grand n'importe quoi. Will sourit. Rebecca était son étoile. Un phare, un repère. Sa lumière le rassurait. Elle avait parfois l'air angélique, mais elle savait aussi le tenter. Elle était sa raison de vivre, tout simplement. Il n'était pas si excptionnel que ça. Elle valait bien mieux. Ca y est. Il en est à nouveau au point du T'es trop bien pour moi. Désespérant. Will, quoiqu'il en soit, était indiciblement heureux, comme jamais. Aujourd'hui, leur lien se renforcera au maximum.

Will sera là dans chacun des moments de la vie de Rebecca. Pour ses dix-huit ans. Pour ses vingt-ans. A leur mariage. A la naissance de leur premier enfant. A la naissance des autres. Bien sûr, il sera là pour ses galas, ou encore pour ses compétitions d'escrime. Il sera son soutien, son porte-bonheur. C'était normal, non? Sauf que quand elle dansera, il ne sera pas son partenaire. Il s'effacerait, pour laisser le partenaire officiel, et il lui enverrait des bonnes ondes depuis le public. A la fin de chaque ballet, l'étoile recevait des fleurs de la part d'admirateurs. Eh bien, ça ne sera sûrement pas pareil pour les stars des spectacles "d'amateur", mais il se dérogera au principe, pour lui offrir un bouquet de roses rouges. Elle aimait les roses rouges, au moins? Will sourit, ayant du mal à s'imaginer qu'il avait le droit à ce nouveau bonheur. Il ressortirait de là changer, transfiguré. Finalement, il pourra peut être avoir le charme de certains des tombeurs de Poudlard. Mais ça, seule Rebecca y aura le droit. Il avait également hâte de voir les changements chez sa compagne. Car elle aussi elle changerait. Juste en voyant son regard après l'amour. Parait-il que les femmes étaient très belles juste après. Eh bien, il avait hâte de vérifier, bien qu'il ne doutât pas une seule seconde que Rebecca puisse être belle après leur acte d'amour. De toute façon, elle était toujours belle, quoiqu'elle fasse. Et lui? Qu'en adviendrait-il question caractère? Il sera nettement moins prude, voire plus du tout. Peut être qu'il finira par sortir de sa coquille, avoir enfin une vie sociale. Il sera peut être ce type sympa avec qui l'on aime bien déconner de temps en temps. Il sera sans doute moins orgueilleux, moins..."prince". Il était prince parce qu'il avait été intouchable. Une parfaite statue de glace, et blindée en plus de ça. Il était la glace. Elle était le feu. Le feu était en train de faire fondre la glace. Mieux, la glace devenait eau, tiède et sensuelle quand elle roulait sur la peau. Et à mesure que la température montait, il s'évaporait, se dispersant dans un endroit qui ressemblait au septième ciel. Will sera encore plus protecteur vis à vis de Rebecca. Maintenant que son corps lui appartiendrait, elle lui appartiendrait, par extension, totalement. Il regarderait d'un mauvais oeil les types qui s'approcheront d'elle et qui lui adresseront un sourire bien trop mignon à son goût. Bon, d'accord, il le faisait déjà, mais à partir de maintenant, ça risque d'être pire. Et si elle partait, eh bien, il se retrouverait amputé des trois quarts de son âme. En gros, il ne pourrait plus vivre. Pas même comme avant. Car pour pouvoir vivre, il avait besoin d'elle. Il savait bien que Caleb reviendrait à la charge, mais il ne s'en inquiétait pas pour le moment, il était dans son petit monde, avec Rebecca. Où tout était beau, et où tout était rose. P'têtre même qu'il sera capable de serrer la main d'Ulrich pour lui dire bonjour le matin, si ça lui chantait. P'têtre même aussi qu'il sera capable de lui mettre son poing dans la figure lorsqu'il les titillera un peu trop. Il arriva peut être aussi par se faire apprécier d'Evangeline. Parce que ça se voyait bien qu'elle ne l'aimait pas beaucoup. Certainement parce qu'elle le voyait à travers les yeux d'Ulrich. Son monde sera sans contester meilleur, facile à vivre, même. Il pourra supporter les humeurs d'Orianne. Il ne passera plus sa vie à quémander l'amour d'une mère qu'il n'aura jamais. A la place, il avait l'amour de celle qu'il aimait. La réciprocité de ses sentiments. Ca lui suffisait amplement. C'était même trop pour un seul homme, bien plus de ce qu'il avait pu rêver. Elle lui donnait des fragments d'or, des morceaux d'étoile. Il les garderait précieusement, pour quand il en aura besoin. Il les emportera à Lairg quand il y retournera. Ca l'aidera à tenir le coup, bien qu'il risque fort de se sentir vraiment mélancolique. A se repasser en boucle les moments passés ensemble. Des fois, il en rêverait des nouveaux, imaginant parfois des scènes érotiques, voire classées X. Mais ça, on ne pouvait rien faire...Fantasmer, c'était inéhrent à chaque être humain. Ca faisait d'autant plus mal lorsque c'était impossible, mais c'était d'autant mieux de les réaliser. Ca y est. Elle l'avait contrarié. Il était en train de bouder, et elle s'esclaffait. Pas juste! Will fit une moue encore plus boudeuse que la précédente, quand Rebecca lui dit qu'elle ne dira plus de bêtises, il rit, avant de lui ébouriffer les cheveux avec tendresse. Il posa un baiser dans son cou, avant de murmurer, hilare. Son rire l'avait contaminé lui aussi.


"Non, ne te tais pas. Ca serait dommage de ne plus entendre ta jolie voix."

Will sourit, avant d'appuyer son front contre le sien. Non seulement, leur acte d'amour dégageait une certaine dose d'érotisme et de sensualité, mais ils arrivaient parfois à laisser transparaître l'insouciance et les enfantillages, comme c'était le cas en ce moment. Ils s'amusaient et retrouvaient leur sérieux. En même temps qu'une vraie complicité se nouaient entre eux, cette complicité tellement essentielle dans un couple et que beaucoup se plaignaient de ne pas avoir. Eux, ils l'avaient. Ils savaient être de mèche pour certaines choses, et faire les innocents quand il le fallait. Ils étaient comme ça. Mais c'était merveilleux de constater l'alchimie qu'il y avait eu entre leurs deux âmes, puis, plus tard, entre leurs deux corps. Comme c'était le cas en ce moment. En les voyant ainsi, s'épousant parfaitement, on pouvait dire qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Il tardait à Will le moment où ils s'uniraient, pour qu'effectivment, ils soient à l'image du Yin et du Yang. L'un dans l'autre, sans jamais se confondre. Will sourit. Pourquoi devraient-ils être damnés pour avoir le droit de s'unir? Certes, le dogme catholique préconisait la souffrance avant le salut, mais pourquoi ils ne pourraient pas avoir leur moment de bonheur? La quête du bonheur était inhérente à l'homme. Will était à deux doigts de le toucher. Alors à quoi bon? C'était si bon de s'abandonner, de se déroger à ses principes. Son hilarité redoubla quand elle lui fit une grimace. Il la serra un peu plus contre lui, alors qu'elle roulait des yeux. Il afficha un sourire innocent alors qu'elle le jaugeait du regard. Elle le trouvait changé. Soit. Si c'était ça, le changement, ça n'était pas pour lui déplaire. Il était fou d'amour, c'est vrai. Mais le désir le faisait vraiment divaguer. Il la voulait maintenant, tout de suite. Mais ces fichus sous-vêtements étaient encore entre eux. Tout en se laissant aller à ses divagations, il avait fait une allusion à Cendrillon. Elle rétorqua qu'elle ne l'a jamais aimée. Il lui vola un baiser, effleurant sa lèvre inférieure de sa langue, avant de murmurer, l'air trés sérieux.

"Quitte à aimer un conte...Ca sera plutôt Alice au Pays des Merveilles"
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Wilfried I. E. Wellington
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMar 28 Oct - 20:41

[oups...]

Will ne trouvait pas du tout ses propos stupides. D'ailleurs, les siens ne valaient sans doute pas mieux. Mais c'était toujours comme ça. Les amoureux avaient souvent l'air stupides aux yeux du monde, à roucouler avec leur tendre moitié. Mais Will s'en fichait, pour le coup, d'avoir l'air con. Le ridicule n'avait jamais tué personne, à ce qu'il sache! Alors il continuait à embrasser sa belle, les minutes qu'elle passait dans ses bras la rendant plus féminine, plus sensuelle. Elle était à ses yeux la huitième merveille du monde. Et dans ses bras, il se sentait homme, vraiment accompli et comblé. Des sensations troublantes. Mais agréables. Ils se découvraient. Au sens propre comme au sens figuré. A mesure que leurs vêtements tombaient, ils dévoilaient leur corps. Et ils apprenaient à se connaître. A faire d'eux le Roi et la Reine. Trèfle, coeur, carreau ou pique? De coeur, assurément. Le roi et la reine, qui, conjointement, gagnaient sur l'as. D'un côté, Will avait envie de poursuivre leurs préliminaires, mais il voulait plus que tout unir son corps à celui de son aimée. L'aimer comme une reine. Comme sa reine. Tiraillé entre deux désirs, pas si contradictoires que ça, il ne savait plus trop où donner de la tête. Il la garderait dans ses bras, après leur union. Juste histoire de garder encore un peu plus d'elle. Se reposant doucement, savourant le délice de son corps nu contre le sien, délice qu'il a déjà commencé à entrevoir. La faute à ces fichus sous-vêtements. Il soupira. Ses mains caressaient sa peau comme les mains d'un sculpteur caresseraient le marbre de leur statue. Il voulait caresser ses seins, en sentir la douceur, la rondeur, la fermeté. Elle était son oeuvre. Il la sublimait, sans vraiment en avoir conscience. Il aurait à tout jamais, dans son esprit, l'image de sa belle soupirante, le corps tendu par le désir, son regard plein d'envie et avide, la sensualité de ses courbes. C'était ainsi qu'il se rappellerait d'elle. Will la vit se mordiller la lèvre inférieure, et vit qu'elle doutait. Lui aussi n'était plus très à l'aise. Mais pour une fois, il avait été fort pour deux. Il lui avait insuflé à la fois son amour et sa confiance quand il lui avait pris le menton. Elle avait fermé les yeux. Il en avait profiter pour prendre sa respiration, et s'assurer que son coeur était bien parti de nouveau. Ils n'étaient peut être pas prêts, finalement. il leur aura fallu se retrouver au bord du gouffre pour s'en rendre compte. Si elle n'était pas prête, il ne lui forcera pas la main. Elle lui a déjà tant donné. Il serait déraisonnable de prendre plus que son dû. Il ouvrit la bouche, comme pour formuler à haute voix sa pensée. Mais elle l'avait embrassé, et il avait posé sa main à l'intérieur de sa cuisse, remontant doucement. Elle avait gémi. Il ferma les yeux, mais les rouvrit brusquement lorsqu'il sentit glisser son caleçon sur ses cuisses, le montrant du même coup en costume d'Adam. Il chercha sa respiration. Pour la première fois de sa vie, il se montrait nu devant une jeune femme. Il resta immobile, alors qu'elle le regardait, l'exposant du même coup à son regard critique. Elle le regarda, et lui sourit avec tendresse. Ils roulèrent, et Will se retrouva au dessus d'elle. Elle l'embrassa à nouveau. Il fut pris d'un violent frisson de désir lorsque la main de la jeune femme caressa sa cuisse, puis son entrejambe. Il laissa échapper un gémissement rauque, et murmura son prénom, entre deux baisers. Il se tranquilisa quand elle remonta doucement sa main sur son torse. Il quitta ses lèvres, un moment. Il savait ce qu'il avait envie de faire. Il embrassa son cou, son épaule. Il arriva au niveau de sa poitine. Il posa un baiser entre ses seins, et doucement, il bougea légèrement la tête, goûtant ses rondeurs féminines, de ses lèvres d'abord, puis de sa langue. Doucement, tremblottant légèrement sous l'effet du désir et de l'anxiété mélangés, il mordilla son téton. La pire torture, sûrement. Mais il la désirait tellement. Il aimait son corps. Elle était sa reine. Il sourit, avant de le dessiner du bout de la langue. Il s'attaqua ensuite à son autre sein, avec plus d'assurance, cette fois. Il descendit doucement, ses lèvres chatouillèrent doucement son nombril, et, doucement, il fit glisser sa petite culotte le long des cuisses de la jeune femme, touchant sa peau au passage. Il revint au dessus d'elle, par le même chemin, avant de posséder à nouveau sa bouche. Sa main droite remontant doucement l'intérieur de sa cuisse, caressant son ventre, sa poitrine parfaite. Il la regarda. Ils étaient nus tous les deux, enlacés. Il aurait voulu que leurs préliminaires durent plus longtemps. A la place, il se contenta de murmurer, près de ses lèvres, avec douceur.

"Tu es sûre de vouloir...?"
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMer 29 Oct - 2:29

    Il y avait une chanson qui collait bien aussi... A Night To Remember. Bien qu'ils ne soient pas en pleine nuit. Et que ce qu'ils étaient en train de faire n'avait aucun rapport avec un bal de promotion. En tout cas, ils n'oublieraient pas ce moment. Il ferait partie intégrante d'eux. Mais, personnellement, elle préférait Can I Have This Dance. Elle s'égarait ? Comme toujours voyons... Surtout quand elle est avec Will. Mais là, c'était pire que tout. Dans la catégorie Poisson Rouge, Rebecca serait première. Si maintenant on lui demandait qui était le Président des Etats-Unis, elle vous répondrait un "j'sais pas" bien vide. Signe qu'elle était déconnectée. Ca avait du bon d'être déconnectée. Sauf quand on n'arrivait pas à remettre pied à terre. Ce qui était d'ailleurs le cas en ce moment. La jeune Serdaigle était incapable de raisonner, de réfléchir, de penser correctement. Et ce n'était pas pour la déranger. Que feraient-ils après ? Mmh... Ils avaient toute l'après-midi et toute la nuit pour y réfléchir. Mais, demain, Rebecca n'irait pas en cours. Elle sècherait à nouveau. Parce que, d'un côté, il fallait bien qu'elle s'entraîne de temps à autre. Et elle séchait assez rarement les cours pour se le permettre. Et puis, après les trombes d'eau qui étaient tombées aujourd'hui, les professeurs se douteraient que les élèves attrapaient facilement des maladies pas possible et que du coup, ils avaient la flemme de se traîner à l'infirmerie pour pouvoir aller en cours après. Après tout... L'Être Humain savait être fainéant quand ça l'arrangeait. Bref, demain, elle reviendrait ici. Et cette pièce ne serait rien d'autre que, la première partie de la journée, une salle de danse et l'autre partie de la journée, une salle d'escrime. Elle avait envie de reprendre en main un fleuret. De pouvoir retrouver les pas saccadés, légers d'un combat. Sauf qu'elle n'avait pas de partenaire. Elle s'en fichait. Elle ne faisait que trouver des techniques pour améliorer son combat, pour augmenter sa vitesse. Ce qui était marrant c'était que plus elle pratiquait l'escrime, pour elle devenait rapide en danse. Mais, la danse lui procurait une agilité, une souplesse et une grâce qui ressortaient en escrime. Son professeur d'escrime était enchanté de l'avoir comme élève, bien qu'il juge son côté un peu trop précipité handicapant. Mais, cet été, elle avait réussis à surpasser ce côté précipité le temps d'une compétition qui lui avait ouvert les portes du tournoi nationale qui se déroulerait la première semaine des vacances de Noël. Le 23 décembre était la finale. Rebecca n'avait jamais atteint ce tournoi mais quand elle fut sélectionné, ce fut comme si elle appris que Noël était avancé. Un peu comme aujourd'hui. Sauf que d'une médaille et de la gloire, ses cadeaux ne seraient que la maturité, le statut d'adulte. Aujourd'hui, ce n'était pas vraiment le Noël des enfants. Mais celui des adultes. Hola... Elle pensait encore n'importe quoi. Ca ne s'arrangeait pas là ! Elle faillit même se gifler mentalement. Elle devenait complètement... Déglinguée ! Elle tenta de se ressaisir mais en fait abandonna. La proximité du corps à moitié nu de son compagnon la rendait folle de désir. Elle ne serait pas capable de se ressaisir en réalité. Elle était vouée à perdre pied de plus en plus. A plonger dans elle ne savait quel lac sombre et profond de la folie. Parce qu'elle était folle... D'amour... Mais folle quand même.

    Elle l'inviterait à venir chez elle. Elle lui ferait faire la connaissance de Michael - et lui montrerait alors qu'il était parfaitement inoffensif xD - et des autres danseurs. Elle lui ferait visiter le quartier victorien dans lequel elle vivait. Avec ces maisons typiques de l'époque victorienne. Dans son jardin, elle lui montrerait le trou qu'il y avait dans le mur. Elle ne rentrerait pas dedans, elle était trop grande. Mais, elle voulait partager ses souvenirs d'enfance. Dans ce trou, elle s'y était toujours caché pendant les parties de caches-caches avec sa famille. Souvent, le jardinier, de mèche, mettait des branchages devant le trou, le cachant de la vue des parents et des amis. On s'étonnait après que Rebecca gagnait très souvent - toujours en réalité - Mais, un jour, on avait découvert sa cachette. Par la suite, elle y était allé pour lire des livres, pendant les grosses chaleurs en été. Il y avait aussi le cerisier au tron noueux. Ce cerisier duquel elle était tombé, se cassant la clavicule... Ce qui l'avait fait ressembler à une chauve-souris pendant des jours. D'ailleurs, c'était en période d'Halloween et sa mère lui avait, astucieusement, fait arborer le costume de chauve-souris. Qu'y avait-il d'autre ? Son aile à elle... Cachée par des rangées d'arbres mais surveillée par des caméra (son père était un chouïa paranoïaque, ayant peur que sa fille ne se fasse enlevé alors qu'elle était au fond du jardin xD). Son aile, c'était son antre. Elle n'y faisait rentrer que les gens qu'elle voulaient. Sa famille de temps en temps. Ses partenaires de danses bien sûr. Evangeline et Fanny y étaient déjà rentrés. Mais, le fait que Will y mette les pieds, ça n'aurait pas du tout la même intensité. Elle aurait régulièrement, toujours l'impression qu'il était là. A la regarder. A poser son regard sur son corps alors qu'elle danserait ou qu'elle s'entraînerait. Un moyen pour se donner du courage. Pour se dire qu'il était là, constamment à veiller sur elle de quelques manières que ce soit. Et du coup, elle pourrait s'isoler ici, repassant les moments de leurs couples, essayant de retrouver la texture de ses lèvres dans son esprit, de son doigté de pianiste sur sa peau. Elle tenterait de recréer l'odeur de son arôme. Elle se représenterait encore et encore son visage dans son esprit. Elle s'enfermerait dans sa bulle des heures entières simplement pour s'imaginer encore son impression de protection qui lui manquerait quand il ne serait pas là. Seigneur... Que serait sa vie maintenant quand il en serait absent ? Surtout après qu'ils aient fait l'amour ? Qu'ils se soient unis corps et âme ? Insoutenable... La vie serait insoutenable. Elle se sentirait mourir à petit feu, désirant encore et toujours l'avoir près d'elle, contre elle... en elle. Elle leva un regard fébrile vers son amour quand il déclara qu'il ne voulait pas qu'elle se taise. Sous peine de ne plus entendre sa jolie voix. Elle se rapprocha de son oreille et murmura :


    "... Un jour je chanterais aussi..."

    Aucun... rapport. Mais là, ça devenait grave. Non, en fait non... Elle chanterait... Elle avait une jolie voix, sans pour autant avoir la voix de Withney Houston - bien qu'elle aurait fortement apprécié... - mais son timbre était agréable à l'écoute. Que lui chanterait-elle ? Tout ce qui lui passerait par la tête... Sauf Une Souris Verte. Il posa son front contre celui de la jeune femme, qui ferma les yeux. Elle aimerait être un chat pour pouvoir ronronner. A la place, elle inspira profondément et soupira de contentement. Si on omet le fait qu'ils étaient à moitié nus, enlacés sur un lit, on aurait l'impression d'avoir affaire à deux enfants. Deux enfants en train de jouer. C'était... Un peu le cas. Mais leur jeu était, comment dire... Beaucoup plus mature ! Parce que ce n'était pas un jeu d'enfant, tout simplement. Elle inspira à nouveau profondément, pour calmer les battements de son coeur affolé. Elle n'aimait pas Cendrillon, allez savoir pourquoi. Elle n'aimait pas non plus Blanche Neige et les Sept Nains... Elle trouvait Blanche Neige particulièrement nunuche. Le Roi Lion, c'était sympa. Pas de prise de tête. Elle aimait bien La Belle Au Bois Dormant... Parce que la Princesse ne se cassait pas trop la tête. Son script n'était pas très dure à apprendre. Une chanson, deux trois paroles... Et elle dormait. La classe non ? *ironie* En fait, elle n'aimait pas non plus La Belle Aux Bois Dormants. Will était compliqué ? Et Rebecca alors ? Il suffisait de voir son côté sélectif pour des dessins animés comme les Disneys. Ca devenait grave. Mais, Rebecca avait développé un sens critique aussi spécial que son humour. En fait, elle regardait tous les Disneys mais elle n'en aimait aucun. Aucun n'était ses préférés. Elle ne se faisait pas une overdose de Peter Pan... Et se crispa quand elle entendit le nom du dessin animé qu'elle fuyait comme la peste. Elle plongea son regard céruléen dans celui de Will et se pinça les lèvres. Le Lapin Blanc la faisait rire. Mais le chat mauve plus trop. Elle le trouvait effrayant... Avec un sourire limite sadique. La Reine de Coeur l'agaçait avec sa manie de vouloir couper la tête à tout ce bougeait. Mais la pire, c'était Alice. Elle était... Inqualifiable. Rebecca secoua la tête, l'air de dire qu'il y avait toute une éducation à refaire. Il lui vola un baiser tout en effleurant sa lèvre inférieure de sa langue. Rebecca se retint tant bien que mal de se jeter sur lui Elle déposa un léger baiser sur les lèvres du jeune homme, avant de souffler, d'un air dépité :

    "Tu m'expliquera ce que tu trouves de bien dans ce dessin animé... J'en ai toujours eu peur... Et ce depuis mes huit ans. C'est d'la faute au chat, ça..."

    A huit ans, elle l'avait regardé et était partie en pleurant. Etait-elle trop précoce ? Pour avoir compris des choses qu'elle n'aurait pas du comprendre ? Ca lui était déjà arrivé avec le Petit Chaperon Rouge quand elle comprit qu'en réalité, le Petit Chaperon Rouge se faisait violer par le Loup. C'était peut-être pour ça que Rebecca portait un regard critique sur tous les dessins animés et autre contes qui pouvaient bien passer. Dramatique. En tout cas, elle restait persuadée qu'elle devait avoir l'air stupide de temps à autre mais hé ! Le ridicule ne tue pas... Sinon, il y avait beaucoup de personne qui serait morte depuis longtemps. Elle y comprit. Elle s'était déjà ridiculisée... Et devant des dizaines de personnes parfois. Enfin bref... Ne remuons pas le couteau dans la plaie. Ils se rapprochaient de plus en plus de l'abandon de leur innocence. Que restait-il d'elle d'ailleurs ? Pas grand-chose. Elle s'en allait, s'égrenant de plus en plus. Disparaissant à chaque secondes. Sans douleurs... Ou presque. Alors qu'elle doutait d'elle, il lui avait insufflé le courage qui lui manquait, en quelques mots. Ces mots qu'il lui avait déjà dit mais qui, en cet instant, prenait leur force entière. Mais elle avait fermé les yeux, refusant de voir ses yeux. Sinon, elle risquait de flancher et ne pas pouvoir réfléchir. Mais, elle avait pris sa décision. Elle dépasserait ses limites. Elle ne les repousserait pas, cela ne servirait strictement à rien. Le fait d'avoir vu son compagnon nu n'avait fait que renforcer son désir de lui. On aurait pu penser qu'elle en aurait eu peur mais en fait... Non. Pas vraiment. Pas du tout même. Elle l'avait sentit frémir et gémir quand du bout des doigts, elle avait frôlé son entrejambe. Elle devenait plus sûre d'elle maintenant. Sauf que là... Il en profita pour la torturer. Elle se déconnecta de la réalité quand il déposa un baiser entre ses seins. Là, elle ferma les yeux, une immense vague de désir la saisissant, lui donnant le vertige. Ce qu'il fit ensuite, peut-être qu'elle ne s'en rappelait pas vraiment. Il n'empêchait qu'elle le sentit lui mordiller le téton et elle se cambra très légèrement, une de ses mains serrant légèrement la couverture du lit. Elle déglutit péniblement, trop fébrile, trop pleine de désire pour dire quoi que ce soit. Si ce n'était soupira le nom de son aimé, sensuellement. Elle se laissa faire, prenant un plaisir à sentir la langue de son compagnon sur son corps. Quand il descendit en direction de son ventre, cela ne fit qu'amplifier la vague de désir qui l'avait prise. Elle se pinça les lèvres et réagit à peine quand il lui enleva son sous-vêtements. Nus tous les deux, elle avait l'avantage de ne pas être pudique. Elle n'avait plus trop peur de ce qu'il pouvait penser d'elle nue et de toute façon, maintenant, Will avait l'air de la désirer encore plus. Elle le regarda, sentant sa main caresser l'intérieur de sa cuisse, son ventre, sa poitrine. Elle le vit se pencher vers elle, pour lui demander si elle était sûre d'elle. Elle se saisit de la main du jeune homme et l'emmena en douceur vers son ventre. Elle ramena doucement sa jambe contre la hanche du jeune homme et passa sa langue ses lèvres, pour se les humidifer à nouveau. Puis, elle déposa un baiser sur la joue du jeune homme, avant de suivre la ligne de sa mâchoire pour arriver à ses lèvres. Elle les embrassa furtivement et passa de l'autre côté, pour atteindre son oreille. Lui mordillant l'oreille entière, elle souffla, avant de mordiller le lobe de son oreille :

    "Je ne peux plus attendre. C'est maintenant que je te veux."

    Elle passa un bras autour du cou du jeune homme et reprit son trajet, pour l'embrasser dans la nuque, sur l'épaule avant de poser un baiser sur son torse blanc. Puis, un sourire fébrile aux lèvres, elle lui souffla seulement ces deux mots, signe qu'elle acceptait de perdre maintenant son innocence.

    "Prends-moi."
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Wilfried I. E. Wellington
Serdaigle - 7eme Année
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Wilfried I. E. Wellington


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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMer 29 Oct - 14:00

Et si Will n'avait pas étudié à Poudlard? Une pensée complètement random, mais qui avait quand même son poids dans la balance. Will aurait adoré étudier à Drumstrang. Une partie de sa famille -les Faulkner au grand complet, ainsi que sa cousine Brittany, la soeur de Clancy et Helena- y a étudié. Madalyn, en conflit avec Dumbledore -encore directeur de Poudlard à l'époque- avait refusé que ses enfants aillent étudier dans une école où il serait le directeur. Ils avaient alors annulé le dossier scolaire de la fratrie et ils ont été transférés dans l'académie de magie de l'Europe de l'est. Pour le cas Brittany, c'était plus compliqué. Elle a le même âge que Will, et elle aurait dû être en dernière année -sûrement à Serpentard-. Seulement, Majandra était à la tête de l'établissement lorsqu'ils sont arrivés à Poudlard, et Carlyle a refusé que sa fille soit sous l'influence de cette femme et ses idées tranchées. Il avait envoyé Brittany à Drumstrang. Elle s'y sentait tellement bien qu'elle ne se sentait même pas obligée de revenir pour les vacances de Noël. Avec un peu de chance, il ne l'aurait pas dans les pattes cette année encore. Mais son espoir, aussi bref fusse-t-il, était mort. Son frère se mariait. Alors, Brittany reviendrait hanter l'Ecosse pour ce coup ci. Il se demanda brièvement ce que donnerait la cohabitation entre Rebecca et sa cousine sous le même toit. Ca risquait d'être assez...tendu. Bref. Drumstrang. Will savait qu'ils privilégiaient l'enseignement de la magie noire. Mais en elle même, la magie n'était pas dangereuse. Qu'elle soit blanche, noire, rouge, bleue, ou rose à pois jaunes. C'était plutôt l'usage que le sorcier en faisait qui la rendait dangereuse. A ce qu'il sache, Drumstrang n'était pas une école d'apprentis Mangemorts! Herbert avait voulu l'envoyer là bas, n'aimant pas beaucoup Majandra non plus. Orianne avait insisté pour qu'il aille à Poudlard. Elle espérait, sûrement, qu'en faisant intervenir un tiers, elle aurait plus de facilités à inculquer ses valeurs à son rejeton. Las. Will avait toujours ses idées à lui, Majandra ou pas. Et si il avait été Moldu? Il aurait été intégré dans des universités prestigieuses, comme à Londres ou à Oxford. Certainement à étudier les mathématiques ou la physique. Il aurait pu s'envoler aux Etats-Unis aussi. Harvard, Darthmouth, ou toute autre université de l'Ivy League. Pourquoi pas? Il était un excellent élève, et travailler dur ne le dérangeait pas. Son dossier scolaire était sans tâches et il avait toujours été exemplaire. Il a décroché ses BUSE haut la main, il les avait eues dans toutes les matières à force de travail acharné. Bon, d'accord, il n'avait pas eu "optimal" partout, il avait eu juste un "Acceptable" en histoire de la Magie et un "Effort Exceptionnel" en botanique. Les matières qu'il aimait le moins. Avec les potions. Mais ça, il a arraché un Optimal. C'était sûrement possible du temps qu'Irina Collins était absente. Sauf que là, son niveau en potions stagnait entre Désolant et Piètre. Elle l'avait regardé, l'autre fois, d'un air de dire mais qu'est ce qu'on va faire de toi, avant de murmurer, méprisante, qu'il fallait qu'il songe à revoir la notion de potion et non de marasme, mixture ou autres si il voulait espérer décrocher ses ASPIC dans cette matière. Elle avait réussi à l'offenser. Aussi imperméable qu'il soit aux remarques et autres critiques. Car mine de rien, il avait eu de l'entraînement avec Orianne. Et après? Ce fut l'autre pensée encore intelligente qui traversa l'esprit de Will. Il était inconcevable qu'il passe les vacances d'été séparé d'elle. Ils se retrouveraient donc, pour rechercher un appart. A Londres, ça serait bien. Sauf qu'à Londres, il ne pourra jamais être Auror. Il avait une roue de secours. Même deux. Au pire, il pourrait très bien bosser au Département des Mystères en tant que Langue-de-Plomb, ou encore, dans le Magenmagot. Au pire, il se tournerait vers l'enseignement. Quelle matière? Défense Contre Les Forces Du Mal. Après tout, ça se rapprochait d'Auror, non? Et c'était certainement moins physique et moins dangereux. Le voilà maintenant qu'il se mettait à jouer les pépères. Partir à Paris, Berlin, Rome voire même Moscou ne le dérangeait absolument pas. Quitte à s'exiler en Russie...Il préférerait St-Petersbourg. Le loyer ne serait pas un problème. A eux deux, ils auraient largement de quoi être propriétaires. Dix huit ans, c'est un peu jeune pour s'installer ensemble, mais c'était la seule solution pour rester auprès d'elle. Sinon, il en mourrait. A mesure que ses pensées cheminaient dans son esprit, elles devenaient de plus en plus floues, de plus en plus mélangées. Il fut bientôt incapable de formuler correctement une pensée, pris dans cette espèce de vertige dû aux remouds du désir et de la passion. Il se laissait sombrer. Inexorablement, il touchait le fond. Pas grave. Il était fou d'amour. On pouvait bien le lui pardonner, non?

Il songeait de plus en plus sérieusement à l'inviter à passer quelques jours chez lui. Son imagination s'emballa. Il pourrait passer le début des vacances jusqu'à Noël chez elle, à Londres, et elle viendrait chez lui à partir de son anniversaire jusqu'au nouvel an. C'est faisable. Mais il ne fallait pas non plus qu'il rêve trop. Il n'avait pas spécialement envie de réitérer l'exploit "Glenn" comme ce fut le cas aujourd'hui. Il ne voulait pas qu'elle voie à quel point Orianne pouvait être horrible quand elle s'y mettait. Il ne voulait pas d'elle dans son monde froid et désolé. Il la voulait dans un autre monde, qu'il aurait crée exclusivement pour elle. Mais elle voulait voir Petipa. Alors, les siens devront mettre du leur pour accepter sa compagne. Et admettre qu'entre eux, c'est du sérieux. Néanmoins, il ne pensait pas que rester dans sa chambre tout le temps soit une bonne solution. Certes, ils pourraient s'exiler dans sa chambre et faire l'amour. Mais voilà, ils ne pourraient pas non plus passer leur temps à ça. Il y aurait les préparatifs pour la fête d'anniversaire de Will -sacrée Helena- et aussi pour la mariage de Clancy, qui devait avoir lieu le lendemain. Il grimaça dans sa tête au vu des soirées mondaines que cela allait être. Mais qu'il ne rêve pas trop. Il ne connaissait pas les parents de Rebecca. Comment était son père? Accepterait-il leur relation? A moins qu'il se fasse jeter dehors par la peau du dos en se faisant entendre dire de ne jamais revenir? Il savait que le père de Rebecca avait des idées tranchées. Il devra donc compter sur sa mère. Lohelia Isabella. Ca lui disait quelque chose, ce nom. Il l'avait vu quelque part, mais où? Cela lui fit tilt quand Rebecca lui avait dit qu'elle était chef de service des blessures et intoxications dues aux plantes et créatures magiques -un truc dans le genre- à Ste Mangouste. Will ne savait pas que de ce côté là, ça n'allait pas s'avérer facile. Surtout quand on sait que Lohelia n'aimait pas sa famille, et lui par extension. Mais ça, il ne le savait pas. Ca ne l'empêchait pas de rêver. Il lui monterait son piano. Son vrai piano, celui avec qui il travaillait depuis toujours, depuis qu'il avait quatre ans. Il lui montrera sa bibliothèque, regroupant une collection impressionnante de livres, sorciers ou Moldus, rassemblés par Herbert et Martha. Martha Wellington avait toujours eu cette passion des livres, et elle s'épanouissait dans sa lecture, s'abreuvant de romans d'amour et de cape et d'épée. Elle avait, dans le temps, été bibliothécaire. Avant que la mort ne la ravisse, et en même temps le coeur d'Herbert. Il lui monterait aussi son Atrium, cette cour intérieure qu'il y avait, à l'instar des anciennes villas romaines. Il adorait se retouver là, pour lire, écrire ou dessiner. Il n'était pas rare de le voir assis en tailleur sur le banc en marbre, entouré par les bosquets de fleurs qui, le printemps venu, embaumait l'air de leurs parfums divers. Will aimait bien la jardinière. Elle avait une façon à elle d'envisager les choses. Elle était jeune, mais plus au service des Wellington depuis deux ans, car elle avait eu un homme, fait sa vie. Elle revenait de temps à autre, avec son mari et leur enfant. Le petit Adrian grandissait bien, et ressemblait à son père. Mais néanmoins, Rebecca sera toujours là. Même si elle n'était pas là physiquement, cela s'entend. Il s'imaginerait sa présence. Le toucher satiné de sa peau. Son goût. Le poids de ses lèvres contre les siennes. Leurs langues qui se mêlaient. C'était ainsi qu'ils s'embrassaient toujours. La pression de son corps contre le sien. Leurs épidermes qui se frôlaient. Leurs corps nus, l'un contre l'autre. Maintenant qu'il aura connu l'amour physique, il ne pourra pas l'imaginer loin de lui. Impossible. Son corps aurait besoin d'elle. Elle sera la pièce manquante du puzzle. La moitié du scarabée d'Aladdin qui, une fois rassemblé, montrait l'accès à la Caverne des Merveilles. Elle lui murmura, à l'oreille qu'elle chantera, un jour. Il sourit, avant de lui faire un clin d'oeil et de murmurer tendrement
.

"Alors je t'accompagnerai avec ma guitare. Et je chanterai avec toi."

A demi-mot, Will venait de lui avouer qu'il s'était mis à la guitare et que ça lui arrivait de chanter aussi. Will chantait essentiellement des vieilles chansons de rock, comme celle des Scorpions ou encore des Rolling Stones , mais aussi du John Lennon et des Beatles. Will, aimant le blues à ses heures perdues, s'entraînait à chanter là dessus, mais il n'avait pas la voix pour. Il fallait un truc que les caucasiens n'avaient pas. Le Serdaigle avait néanmoins une jolie couleur de voix, même si il avait du mal à tenir les aigus, car sa voix était grave. Will sourit, avant de poser son front contre le sien. Il joua doucement avec les mèches brunes de sa compagne. Ils étaient encore des enfants. Si on faisait abstraction du fait qu'ils étaient sur le point de laisser leur innocence derrière eux. Il leur resterait au moins l'insouciance et le rire. Le coeur du Serdaigle battait à tout rompre. Il s'étonnait qu'il ne soit pas déjà sorti de sa cage thoracique, comme certains personnages de dessins-animés. Question dessin-animés, Will n'aimait pas trop les Disney. Il préférait les Tex Avery, Tom et Jerry, ou encore les Looney Toons, avec Bugs Bunny and co. Son quoi de neuf docteur était devenu une réplique cultissime. Il aimait bien Bip Bip et Coyote. Mais néanmoins, les Disney n'étaient pas son truc, car trop fleuris. Il n'aimait pas Blanche Neige. L'affreuse reine qui complote meurtre de la jolie nunuche lui rappelait cruellement Orianne. Le Roi Lion? Mouais. Il y a mieux. Il détestait Bambi. Encore plus Rox et Rouky. Le seul Disney qu'il appréciait, c'était Alice. Dans le même registre, il adorait L'Etrange Noël de Mr Jack et les Noces funèbres de Tim Burton. Par contre, il a toujours détesté Pollux. Si Helena le trouvait mignon, Will le trouvait agaçant avec son accent et son goût maladif pour les sucreries. Il n'aimait pas non plus Aglaé, la vache cantatrice, ou encore Ambroise, l'escargot. Ca crevait les yeux qu'il avait un faible pour Aglaé. Il n'aimait pas non plus Margot, la petite fille qu'il trouvait vraiment nunuche. Le seul qui attirait sa sympathie, c'était peut être Flappy, le lapin fan de rock'n'roll qui était peace and love et qui faisait parfois penser à Bob Marley quand il était shooté. Il fronça les sourcils quand Rebecca lui avoua que ce dessin-animé -Alice- lui avait toujours fait peur. Il posa un baiser sur son front.

"Ce dessin-animé est bien parce qu'il y a justement un sens caché."

Ce qui signifie que le débat sur les dessins-animés était clos. A la place, il préférait l'embrasser. Oui, c'était un peu bizarre qu'ils parlent de dessins-animés alors qu'ils étaient sur le point de faire l'amour, de se donner l'un à l'autre. Mais mettez ensemble deux esprits détraqués par le désir qu'ils éprouvaient pour le corps qu'ils abritaient, et vous verrez. Il s'en allait avec elle. Dans ce monde tendre et beau qu'ils avaient bâti tous les deux. Bien sûr, il y aura des guerres, des moments sombres, mais ils ne flancheront pas. Il lui avait donné son courage, son amour, pour qu'elle ne doute plus. Là, maintenant c'était lui qui doutait. Il détourna légèrement la tête. Il la désirait comme jamais. Le fait de l'avoir vue nue y était sûrement pour quelque chose. Il avait aussi senti son corps se cambrer et se contracter de désir lorsqu'il avait mordillé ses tétons, avant de les flatter du bout de la langue. Elle s'était cambrée, et avait serré la couverture du lit. Elle avait soupiré son prénom. Il l'avait ensuite de nouveau embrassée, avant de lui demander si elle était sûre. Maintenant, c'est lui qui ne l'était plus. Il regarda le feu dans la cheminer, les flammes dansant sensuellement. Il avait peur, de ne pas savoir quoi faire une fois qu'il se serait uni à elle. Non, il ne craignait pas, il ne savait pas. Il manquait de courage à son tour. Il s'était laissé retomber à côté d'elle. A la place, il agrippa sa main, nouant ses doigts aux siens. Elle amena sa main à son ventre. Il revint au dessus d'elle. Il la regardait, alors que sa jambe venait de remonter doucement contre sa hanche. Un nouveau frisson de désir le saisit. Elle embrassa sa joue, puis sa mâchoire. Doucement, Will remonta sa main sur son ventre, alors que son autre main caressait le visage de sa compagne. Elle le tenta quand elle l'embrassa furtivement. Il entrouvrit les lèvres, par réflexe, avant de se rendre compte qu'elle passait de l'autre côté. Elle mordilla son oreille, lui murmurant qu'elle ne pouvait plus attendre. Elle le voulait, maintenant. Il se laissa embrasser, fermant les yeux, alors que son corps pétillait comme des milliers de bulles de champagne. Elle voulait qu'il la prenne. Il la regarda, intensément, avant de prendre conscience que tout en se laissant aller à leur désir, ils avaient oublié quelque chose d'important.

"Pas tout de suite, Amour, pas tout de suite...Je...On...On a oublié quelque chose, je crois."

Il se serait donné des claques. Mais c'était essentiel. Ce n'était pas le moment de commettre des imprudences. Will vola un baiser sur ses lèvres, puis dans son cou. Il espérait juste que la Salle soit capable de leur fournir ce qu'il leur manquait. Vu qu'elle leur avait fourni un lit, elle sera sans doute capable de leur fournir ça.

"Et après, mon amour, je suis à toi."
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMer 29 Oct - 16:49

    Lohelia n'avait jamais imaginé pas mettre sa fille ailleurs qu'à Poudlard. C'était la meilleure Ecole de Sorcellerie. La plus réputée avec Durmstrang et Beaux-Bâtons. Bien sûr, son père avait tout d'abord insisté pour que la petite fille qu'elle était aille faire ses études dans une école moldue. Qu'elle vive un peu dans le monde de son père avant d'être quasiment restreinte dans le monde des sorciers. C'est donc la raison pour laquelle la jeune femme se sentait aussi à l'aise dans le monde des sorciers que dans le monde des Moldus. C'est aussi pour cette raison que la jeune femme hésitait entre le monde magique et l'autre. De toute façon, il allait bien falloir qu'elle choisisse. La fin de l'année était encore loin. Mais, tout les Septièmes Années savaient très bien que c'était, sans aucun doute, l'année qui passait le plus rapidement possible. Emplois du temps surchargés, devoirs à ne plus savoir qu'en faire, examens en vue de décrocher un diplôme, une place dans une école pour apprendre un métier ou même directement entrer dans la vie active. Mais, qu'en était-il de ceux qui ne voulaient pas du monde magique. Il y en avait. D'ailleurs, il y avait cette Elora, en septième année à Poufsouffle, qui avait décidé de quitter le monde magique. Elle travaillait juste pour avoir la moyenne tout en sachant que sa vie ne serait pas chez les sorciers. En fait, elle était Sang-Mêlée et, comme Rebecca, elle avait goûté au monde moldu. Avec ses avantages comme ses inconvénients. Bien sûr, elle avait le désir de s'établir en Italie. Suivre la formation des Médicomages. Il n'y avait pas à dire. Mais, les meilleurs Medicomages d'Europe étaient sortis de cette école. Sa mère avait eu l'honneur d'en faire partie. Et regardez Lohelia Isabella aujourd'hui... Chef d'un Département à l'Hôpital Ste-Mangouste. Ce n'était pas rien. Surtout quand on connaissait la réputation de l'hôpital des sorciers. Rebecca voulait devenir Medicomage. Ca, c'était sa part de sorcière qui parlait. Mais, elle n'avait jamais muselée sa part moldue. Pendant dix ans, elle avait quand même côtoyé les jardins d'enfants, les crèches, les écoles maternelles et primaire. A défaut des collèges et des lycées. Mais, elle avait aussi un autre rêve. Elle savait qu'elle pourrait vivre de ses passions si elle s'en donnait les moyens. Et s'en donner les moyens ne signifier qu'une chose : quitter le monde magique pour intégrer une école d'art. Pas en Angleterre. Le Convservatoire de Londres était certes extrêmement réputé mais Rebecca visait toujours plus haut. Pourquoi se contenter du peu quand on pouvait avoir le must ? Et pour avoir le mieux, elle devrait quitter l'Angleterre. Peut-être Paris et ses écoles d'arts. Mais Rebecca voyait encore plus loin. Outre Atlantique en réalité... New-York pour être plus précise... La Juilliard School plus exactement. Juilliard qui était aussi célèbre que Stanford, Harvard ou Darthmouth. Mais, même en se disant qu'elle avait encore le temps, elle savait très bien qu'elle ne l'avait pas. Elle n'avait pas le temps et devrait se décider rapidement. Car si elle choisissait de quitter le monde sorcier, elle devrait prendre des cours par correspondance en plus de ses cours de sorcelleries. Histoire d'avoir des notions en math et en physique et même en Littérature. Parce que, parallèlement, pendant les vacances, Michael et les autres danseurs avaient l'infinie gentillesse de prêter leur cours à la jeune femme. Bien sûr, elle serait incapable de faire un calcul dans une matrice. Ou encore de comprendre l'intérêt des vecteurs et autre factorisations exponentielles ou elle ne savait pas trop quoi. Mais au moins, elle touchait un peu à tout... Au cas où. Si jamais elle intégrait Juilliard, elle savait où elle irait. Dans la section "Danse". Elle en était capable. Après tout, d'un côté, le fait de se remettre à la danse classique serait un plus pour elle. Elle regarda son aimé. Elle devrait, en plus d'en parler avec ses parents, parler de ça avec lui. Voir ce qu'il voulait faire. Ses projets d'avenir étaient-ils toujours bon ? Après tout, pour être Auror, ils devaient s'exiler. S'il voulait vraiment le devenir, il y aurait un moyen d'y avoir un compromis si elle choisissait le monde Moldu. Mais là, elle s'embrouillait. Elle réfléchirait à tout ça plus tard. C'était [/i]urgent et important[/i].

    Pourrait-elle l'inviter chez elle ? Mmh... Les choses seraient à négocier avec son père. Au pire, il le mettrait dans une chambre, à l'autre bout de la maison, sous surveillance. Avec la chambre de la gouvernante juste à côté. Au mieux, il monterait lui-même la garde. Ha ha... La bonne blague. Son père avait autre chose à faire que de surveiller le petit-ami de sa fille. En tant que Directeur de banque, il devait être au meilleure de sa forme et dormir sur le sol n'était pas préconiser. Seulement voilà, Rebecca ne savait pas que Lohelia Isabella avait une dent - voire deux - contre les Wellington. La pauvre Stuart allait déchanter quand elle l'apprendrait. Mais tête de mule comme elle l'était, Rebecca serait encore capable de forcer le passage. Et si jamais elle venait chez lui ? Ah ! Là, elle aurait ses armes. Elle avait compris qu'Orianne haïssait son fils (c'était étrange, mais c'était comme ça) et que donc la vie au manoir Wellington n'était pas des plus roses. Mais, si elle voulait aller chez les Wellington, ce n'était pas pour voir Orianne, ni même voir Glenn et son indifférence (quoi qu'elle remettait en doute l'indifférence au vue de ce que le père de Will lui avait demandé, quelques heures auparavant). Prendre soin de lui... Elle s'en sortait, bien, non ? *soupir*. Alors elle lui avait dit qu'elle chanterait un jour pour lui. Chanter... Ca s'apprenait aussi à Juilliard... Enfin bref ! Et, à demi-mot, il lui avait avoué qu'il jouait à la guitare. De la guitare... Comme Caleb. Le regard de Rebecca se fit fuyant et elle fit la moue. Pourquoi donc est-ce qu'elle devait penser à lui dans un moment pareil ? Ne lui avait-il donc pas assez gâché la vie ? Apparemment, le McEngel semblait être devenu la bête noire des pensées de Rebecca. Pire qu'un parasite. Un parasite humain, terriblement sédui... *SBAF* Non.. Elle n'allait pas recommencer. Son regard devint pétillant de joie. Mais Will jouait aussi de la guitare, comme Michael. Perso, elle préférait penser à Michael plutôt qu'à Caleb. Michael jouait de la guitare depuis un bout. Et il avait déclara son amour à sa belle de cette manière. Rebecca et une de ses amies moldues l'avaient soutenu. Mais, elles étaient partie dans un fou rire. Parce qu'elles avaient pensé à un truc complètement débile, qui n'avait aucun rapport avec la déclaration d'amour. Et elles avaient du abandonner le pauvre Michael. Qui de toute façon avait déjà disparu quand elles étaient retenus. Enfin bref... S'il chantait avec elle, cela ferait grandement plaisir à la jeune femme.


    "J'ai hâte de t'entendre, alors..."

    Ce qui était vrai. Déjà qu'elle adorait sa voix quand il parlait. Une voix grave et chaleureuse. Parfois rauque et qui donnait un plus à son charme. Et sa voix à elle ? Rebecca ne s'entendait pas vraiment... Sauf quand elle était enregistré. Mais, elle était parfaitement incapable de savoir à quoi ressembler sa voix. Par exemple, Lohelia avait les accents inhérents à ses origines italienne. Une voix un peu nasillarde mais chantante. Aussi chaleureuse que les terres siciliennes. Son père, lui, avait une voix plus lente, une voix de ténor à l'image de Will. Une voix de laquelle transperçait parfois la froideur de l'Angleterre. Mais, Lohelia Isabella avait déteint sur lui et le plus souvent, sa voix avait une certaine chaleur. Douce en réalité. Agréable à l'écoute. Et les voilà partis sur le sujet le plus en rapport avec l'instant présent : les dessins animés. Très logique, n'est-ce pas ? Rebecca n'aimait pas les Disneys. Elle aimait bien les regarder mais ne se ferait pas un trip "soirée Disney", comme certains moldus de sa connaissance. Mais, elle préférait de loin les films. Oui oui.. Rebecca était sensible à la nature humaine et tout ce que l'être humain était capable de faire. Le jeu d'acteur. C'était ce que Rebecca analysait. Elle avait un esprit critique assez développé en la matière. Beaucoup moins en musique, puisqu'elle se basait plus sur la danse et la comédie. Enfin bref... Elle avait avoué sa peur étrange d'Alice au Pays des Merveilles. Elle le trouvait complètement étrange. Personnellement, la chenille et sa pipe à eau lui semblait douteuse (elle soupçonnait fortement la prise d'Opium). Bref, elle n'était pas fana du dessin animé et c'est pourquoi, d'une voix plutôt roucoulante, elle lui demanda de lui fournir, à l'avenir, une petite explication.

    "Parce que je ne le vois pas..."

    Histoire de clore le sujet plus que divaguant des dessins animés. Non mais franchement, de vrais gosses parfois. Récapitulons un peu les sujets de conversations. La beauté de Rebecca et sa prière à Dieu soit pour lui ravir ou pour la lui laisser et les dessins animés. Mmh... Cherchons voir le lien logique. Vous n'en trouvez pas ? C'est normal... Il n'y en a pas. A moins qu'il soit profondément, très profondément dissimulé quelque part. Alors qu'elle se sentait plus confiante, plus sûre d'elle, elle voyait le regard de son compagnon se remplir du doute. Il lu iavait insufflé sa force et son courage. C'était à elle maintenant. Mais, elle n'était pas tout douée pour ce genre de chose et était vraiment... Nulle sur ce point. Alors, elle fit ce que son instinct lui dictait de faire. Elle se mordilla alors la lèvre inférieure, son esprit embrumé tentant de tourner à cent à l'heure pour trouver une solution. Pour ne pas faire tomber à l'eau cet instant magique. Elle ferma les yeux et les rouvrit quand elle le sentit se mettre à ses côtés. Elle lui avait saisit la main avec douceur, pour la mettre au niveau de son ventre... Il semblait avoir compris son désir puisqu'il avait reprit position au-dessus d'elle. Elle pu à nouveau sentir la chaleur du corps du jeune homme contre le sien. Elle leva ses yeux bleus vers le sien. Encore plongée dans ses pensées, elle chantonna une chanson, sans en dire les paroles. Un air qu'elle avait entendu un jour. Puis, elle sourit et lui avait alors fait ses aveux. Les aveux de son désir ardent de lui. S'unir sans jamais se confondre. Le sentir en elle. Il semblait avoir reprit un peu de courage mais il pensa à exactement la même chose qu'elle. Il avait à peine fini de parler que Rebecca avait fini d'émettre son souhait par la pensée. Sur la table de chevet, qui venait d'apparaître, il y avait... La chose demandé. Et aussi le plus beau rouge sur les joues blanches de la jeune femme. Ah ben bravo ! La voilà gênée... Elle se demandait si ça valait vraiment la peine de l'utiliser. Enfin quoi, elle savait que, de son côté, il n'y avait pas de risque ni de maladies (elle avait subit la batterie de test pour ça) ni même de grossesse. Mais, c'était quand même des risques à éviter. Elle déballa le tout, le regarda rivé sur le coin de la table... C'était tellement... Impersonnel. A l'avenir, elle demanderait à Lohelia Isabella de faire des test au jeune homme pour voir s'il y avait un danger. Quoi ? Il faut toujours prendre ses précautions, non ? Eh bien... Elle les prenait. Elle ferma les yeux et attendit patiemment. Parce que sur ce coup là, elle ne pouvait rien faire. Mis à part rougir violemment et se pincer les lèvres, pour ne pas rire nerveusement. Elle rouvrit les yeux et susurra sensuellement :

    "Et maintenant ? Tu es à moi ?"
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyMer 29 Oct - 18:36

Contrairement à d'autres jeunes sorciers, Will n'avait pas eu à affronter l'école primaire et la maternelle. Il n'était jamais allé à l'école avant d'entrer à Poudlard. Autant dire qu'au départ, ça lui a fait tout drôle de se retrouver dans une classe de trente élèves, avec parfois des cours inter-maisons, et un prof différent toutes les unes ou deux heures. Pire encore, il avait du partager un dortoir avec quatre autres garçons. Les premiers mois à Poudlard furent terribles pour le jeune Wellington, qui avait eu un peu de mal à s'adapter. Il avait toujours été tout seul à une table, son regard vert perdu dans les pages de son manuel, s'ennuyant profondément. Il avait encore en mémoire les heures passées dans la salle d'études, enseveli sous des parchemins, Orianne lui dictant de sa voix froide et monocorde ce qu'il devait savoir sur l'histoire du monde ou sur les sciences. Sans compter le temps de la prière, recopier des passages entiers de la Bible, et, quand il eut révélé ses pouvoirs, l'éducation magique qui fut de rigueur. Au moins, ça lui aura permis d'acquérir un certain bagage culturel histoire de ne pas être complètement paumé. Culture qu'il aura entretenue en s'exilant des heures entières dans la bibliothèque familiale. Pour l'instant, ils n'étaient pas encore submergés par les devoirs. Will, de toute façon, avait toujours de l'avance dans son travail. Ca lui laissait du temps à côté pour réviser. Avant de se mettre en couple avec Rebecca, il passait des soirées entières dans la bibliothèque, à étudier. Ou dans la Salle sur Demande à travailler son piano. Rien de bien jouissif, comme existence. Seulement, quand elle est entrée dans sa vie, là, il a un peu oublié les bouquins. Il avait, à la place, sa petite-amie dans les bras. Et c'était plus agréable. Ce qui ne l'empêchait pas de conserver ses ambitions, même si il passait moins de temps dans les études. Wilfried avait eu un autre rêve. Etre pianiste. Entrer au conservatoire. Dans l'orchestre philarmonique de Londres si il l'avait pu. Il avait le talent pour. Mais sa fibre magique en avait décidé autrement. Ca sera Poudlard. sans qu'il n'ait pu passer un quelconque concours pour entrer au conservatoire. Paraissait-il qu'il fallait y entrer très jeune. Certains, à six ans, apprenaient dans des écoles de musique prestigieuses. Mais voilà, Orianne avait opposé un refus catégorique à ce qu'il aille là dedans. Talent ou pas talent. Car pianiste, ce n'était pas un métier. Et que ce n'est pas en restant le nez collé à ses partitions et scotché à son piano qu'il allait se faire une place dans la société. Bon gré, mal gré, il était donc allé à Poudlard, sans enthousiasme, alors que Clancy, encore à Gryffondor à cette époque, lui vantait les mérites de la maison. Clancy était en septième année quand Will était en troisième année. Dans ses premières années, il était resté caché derrière Clancy et Helena. Surtout derrière Clancy, Helena avait ses amis. Clancy aussi, et il avait quatre ans de plus de surcroît. Soit. Clancy partit l'année d'après. Helena suivit le mouvement un an plus tard. Pendant qu'ils avaient leurs amis respectifs, Will lui avait lorgné du coin de l'oeil le groupe d'Evangeline Taylor. Parce que dedans y figurait la petite Rebecca Stuart. A l'époque, elle était encore une petite fille, qui faisait déjà cogner le coeur du petit garçon qu'il était. Elle avait toujours eu l'air d'une poupée de porcelaine, avec sa peau pâle et ses grands yeux d'un bleu céruléen. Elle avait aussi toujours eu des cheveux agréables au toucher. Will avait souvent rêvé d'y toucher. Les gosses avaient grandi. L'innocence était loin derrière, et maintenant, il était question de deux jeunes adultes, âgés de 18 ans ou presque, qui étaient en train de découvrir leurs corps et l'amour physique. Il se souvint de la gamine qu'il bouscula dans le train bien avant qu'ils ne fussent répartis. Même pas encore arrivé à Poudlard qu'il s'était déjà mis quelqu'un à dos. Il avait vu Rebecca grandir. Et devenir une belle jeune femme. A présent, il la tenait dans ses bras, et il était fou de désir, à l'idée d'avoir leurs deux corps à demi dénudés aussi proches. Ils étaient en train de s'embrasser et de se caresser, avec avidité, impatients de ne faire qu'un. Cherchez l'erreur...Non, il n'y avait pas d'erreur. Juste Elle et Lui. Ils s'étaient trouvés, et ils ne se quitteraient plus. Plus jamais. Will se demandait comment il avait fait pour tenir six ans sans elle. Mais si, elle était là, à proximité, mais jamais il ne l'aurait imaginée dans cette proximité.

Et lui? Aurait-il sa place dans son monde? Son monde à demi-Moldu? Arriverait-il à se faire accepter de ses amis moldus tout en sachant qu'il venait de la même école qu'elle? Il l'espérait. Si lui n'avait pas envie de l'avoir dans son monde froid et impersonnel, il avait envie ce celui de sa compagne, qui était on ne peut plus avenant. Il voulait fuir son palais de glace et ses neiges éternelles, il voulait le soleil. Alors, il comprit encore une chose. Que ça ne servirait à rien de vouloir à tout prix le monde de l'autre. Ils ne seraient bien que dans leur monde à eux. La famille des uns et des autres sera accessoire quand ils fonderont leur propre famille. Au départ, ils seraient deux, en train de construire quelque chose de nouveau. D'inédit. Will sourit encore une fois, en la regardant. Elle chanterait. Il lui avait promis qu'il chanterait avec elle. Alors, doucement, il se mit à fredonner, de sa voix grave et profonde, un refrain qui lui passait par la tête. C'était We were born to fly des Scorpions et il trouvait que ça convenait parfaitement au moment qu'ils étaient en train de vivre. Il chantonnait à son oreille, tout doucement. Si il y avait eu une tierce personne, Rebecca serait toujours la seule à l'entendre et à profiter. Il avzit vu son regard fuyant quand il lui parla de guitare. Son estomac se contracta sous l'effet de la jalousie. Lui avait-il rappelé l'autre? Ou encore son partenaire de danse? Il baissa le regard, contrarié. Puis il la regarda à nouveau, le tout dans une fraction de seconde. Il avait vu l'éclat de son regard se ranimer. Il soupira brièvement. Il fallait qu'il se contrôle de ce côté là. Il savait bien que la jalousie pouvait pourrir une relation car l'autre se sentirait étouffé. Inévitablement, si il continuait ainsi, il finirait par étouffer Rebecca avec sa jalousie. Elle ira voir ailleurs et il l'aura mérité. Mais c'était plus fort que lui. Il était possessif avec tout ce qui la concernait. J'ai hâte de t'entendre, alors. Un sourire apparut sur ses lèvres, l'éloignant de ses sombres pensées.


"Moi aussi, j'ai hâte de t'entendre."

Il avait été sincère. La voix de son aimée arrivait à l'apaiser. Il suffisait qu'il l'entende pour se calmer. L'entendre est synonyme de bonne humeur pour la journée. Il adorait sa voix, et il l'avait presque suppliée de ne pas se taire pour continuer à l'entendre. Il aimait son soprano chaleureux. Son rire était semblable à des milliers de tintements de clochettes. Agréable, en somme. Will s'arrangeait parfois pour la faire rire juste pour l'entendre. Ca n'avait rien à voir avec la voix tranchante et désagréable d'Orianne. Le sarcasme et le mépris perpétuellement présents dans la voix de Melody. Du côté des hommes, ce n'était guère mieux. Glenn avait la voix éteinte, il parlait toujours dans un murmure, d'un ton monocorde et sans surprises. Herbert, lui, avait une voix caverneuse, évoquant l'intérieur d'une tombe. Des voix qui glacent le sang et donnent envie de pleurer lorsqu'on les entend pour la première fois. Des voix dans lesquelles il n'y avait aucune once de sincérité. Rien que de l'hypocrisie et de l'artificiel. Les dessins-animés...Le sujet de discussion sur lequel ils avaient embrayé et joyeusement disserté, montrant un aspect plus enfantin de leur personnalité. Ils retombaient en enfance à un moment pas franchement approprié. C'était assez étrange, presque aussi dérangeant que la chenille au narguilé, qui fumait effectivement de l'opium. C'est comme les roses rouges que peignaient les jumeaux. Ca faisait penser à tout autre chose, une fois qu'on avait la maturité nécessaire pour comprendre le sens caché et les métaphores dissimulées dans Alice au Pays des Merveilles. Le soprano de Rebecca se fit à nouveau entendre. Il sourit, lorsque, tout en roucoulant, elle lui demanda de lui fournir une petite explication. Will soupira, et répondit d'une voix légère, un sourire innocent aux lèvres.

"Tu sais très bien que je ne suis pas le plus qualifié pour distiller les détails croustillants de certains contes, montrant de manière tout à fait juste l'aspect dépravé de l'esprit humain."

Il lui tira la langue juste après, pour l'embêter. De vrais gosses, tout à fait. Mais ils avaient bien le droit de s'amuser un peu, non? Will ne voyait plus trop bien le fil de la conversation, ni comment ils en sont arrivés là. Mais qu'importe. Ils se donnaient la réplique, comme si ils jouaient un rôle. Leur rôle. Et ils s'apprêtait à jouer le prochain acte. Rebecca commençait à avoir confiance, et Will, en son for intérieur, aurait voulu lui en prendre un peu pour son propre usage. Il recommençait à réfléchir, et à se demander quoi plutôt que d'agir sur le coup d'une impulsion. Il la désirait toujours autant, ce n'était pas ça le problème. Sauf que là. Il était un peu perdu, il ne savait pas trop quoi faire au moment M. Surtout que c'était lui l'homme, et qu'il allait devoir mener la danse. Il fit la moue. Il n'était pas trés bon danseur. Et pas très doué en plus de cela. Il inspira profondément. L'arôme de sa compagne flottait dans l'air, et il sut alors ce qu'il voulait, là, maintenant, tout de suite. Elle. Rien qu'elle. Il voulait la faire sienne. Alors il était revenu au dessus d'elle, et ils s'étaient regardés, droit dans les yeux. Comme si il tergiverait encore pour savoir si il avait le droit ou non...Elle lui donna la permission en l'intimant de la prendre. Il regretta de ne pas avoir entendu un peu plus de sa chanson. Il l'entendra sûrement tout à l'heure. Effectivement, il reprit un peu confiance en lui. Ca allait bien se passer. Ca devait bien se passer. Il évoqua un tout autre besoin. Quelque chose d'essentiel, sans jamais le nommer. Il vit le visage de sa compagne se colorer d'un beau rouge brique. Elle était gênée? Ca tombe bien, lui aussi. Quoique...Non, ce n'était pas bien. Le visage de Will se colora de la même teinte. Il savait les risques encourus si ils ne l'utilisaient pas. Mais il le fallait. Certes, c'était impersonnel et pas pareil que de ne pas en avoir du tout, mais c'était nécessaire. Lui non plus n'avait pas de risques de ce côté là. Il s'empourpra davantage lorsqu'elle le déballa. Il regrettait désormais d'avoir soulevé la question. Bref, maintenant, en théorie, ils étaient prêts, même si pour cela, il y avait eu une bonne dose de gêne et des rougissements intempestifs. Il la vit ouvrir les yeux, et elle avait murmuré. Et maintenant? Si il était à elle? Il lui sourit. Une promesse est une promesse. Même si il n'était pas sûr, même si...

"Oui, je suis à toi."

Il pencha légèrement la tête, pour l'embrasser avec tendresse. Il quitta ses lèvres pour embrasser son cou, ses épaules, alors qu'il caressait doucement son corps. Il posa ses mains sur ses hanches. Il ferma les yeux, avant de les rouvrir. Son coeur battait à tout rompre. Plus facile à dire qu'à faire. Il l'embrassa à nouveau, laissant sa langue s'emmêler à la sienne, alors qu'il dévorait sa bouche, tremblant à nouveau de désir, ses mains courant doucement contre son corps dénudé. Là, il la fit sienne. Il ferma les yeux, une main soulevant désormais sa lourde chevelure brune, alors que l'autre remontait doucement le long de la jambe de son aimée, caressait son flanc. Lentement, il commença à lui faire l'amour, avec passion. Ca y est...Le moment tant attendu est arrivé, ce moment où ils ne feraient qu'un. Ils l'avaient tant désiré, et maintenant, leurs corps s'étaient unis. Il s'aperçut avec délices que leurs corps s'épousaient parfaitement. Il se fit un peu plus rapide, plus sûr de lui, tout en l'embrassant passionnément. Elle était sa reine. Il l'aimait tellement. Il laissa échapper un gémissement. Il sentait les ondes de plaisir s'immiscer dans son corps, ravageant tout. Il était fébrile, plus que jamais. Son plaisir pour l'instant se faisait timide, et ses gestes aussi, bien qu'il devenait de plus en plus assuré. Doucement, il gémit son prénom. Sa seule hantise, désormais, était de ne pas l'aimer comme il le devrait, comme elle le désirait. Il voulait tant satisfaire son désir. Il leva les yeux vers elle, le regard fou. Il laissa ses lèvres s'échapper sur le visage de sa belle, avant de l'embrasser, encore une fois, avec plus de force, plus de désir. Il caressa doucement, du bout de la langue sa bouche, alors que sa main remontait doucement sa cuisse. Il toucha la peau tendre de son ventre, enveloppa doucement un sein. Il quitta ses lèvres, pour venir embrasser son cou, ses lèvres, leurs corps ne faisant qu'un seul et même être. Entre eux, le lien s'était renforcé au maximum.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyJeu 30 Oct - 2:30

    Être à Poudlard n'avait jamais ennuyé Rebecca. La jeune fille avait toujours eu l'habitude d'être avec d'autres élèves. Et partager son dortoir avec d'autres filles ne l'avait pas dérangé. En plus, elle c'était lié d'amitié très rapidement avec les filles qui étaient dans son dortoir. Et pour cause, il s'agissait d'Evangeline et Fanny. La quatrième fille, la fameuse Elora, discutait avec elles de temps à autre. Mais sans plus. Rebecca s'était rapidement intégrée dans Poudlard. En seconde année, elle avait voulu intégrer l'équipe de Quidditch. Et devint Poursuiveuse. En même temps que Fanny et que Caleb. Le Quidditch... C'était un sport qu'elle adorait. Parce qu'elle volait. Parce qu'elle se sentait libre de toutes contraintes sauf peut-être d'une seule : celle de gagner. Oui, Rebecca était ambitieuse (Elle avait un jour entendu une phrase dans une chanson... Bigger is better, and better is bigger. A little bit is never enough) Ca correspondait plutôt bien à son état d'esprit parfois... Non, elle n'était pas mégalomane... Ou presque pas. Elle aimait la victoire mais savait aussi perdre. Elle n'était pas mauvaise perdante. Encore heureux... Sinon, sachant qu'elle savait être insupportable, elle l'aurait été encore plus si elle était mauvaise perdante. Elle réfléchirait à l'avenir plus tard. Les études, tout ça... Ca pouvait attendre... Après... Elle lui parlerait de ses rêves. Leurs destinées, après ça, seraient plus liées que jamais. Quand elle prendrait une décision, les conséquences auraient des répercussions sur Wilfried. Si elle faisait quelque chose de mal, il en pâtirait, sans aucun doute. Et il était inconcevable de faire souffrir le jeune homme. Mais, tous les évènements positifs auraient des effets bénéfiques sur le jeune homme. Comme ce qui leur arrivait là, maintenant. Ils en sortiraient changés. Mais, positivement, bien sûr. Alors, pour l'avenir, elle avait besoin de savoir ce que Will en pensait. Ca dépendrait aussi d'elle... Juilliard aux Etats-Unis, impliquant une vie dans le monde moldu, même s'il y aurait toujours un contact avec les sorciers... Ou alors l'Italie, pour intégrer l'école de Formation de Medicomagie. Mais lui... Où voudrait-il étudier ? Pour devenir Auro, quitter l'Angleterre était obligatoire. Mais, elle se doutait fort bien que de quitter sa famille ne lui ferait rien. Quand à Rebecca, l'exil n'était pas quelque chose de terrible. Il y avait toujours un moyen de se revoir. Mais, faire souffrir son compagnon ne serait pas non plus une solution. Elle était prête à toutes les concessions. Pour le bonheur de Will, elle était prête à faire une croix sur tous ses rêves. Oui... L'amour qu'elle lui portait ferait d'elle la meilleure des esclaves. Sauf que... Elle avait la tête assez bien posé sur les épaules pour ne pas se laisser dominer. Fallait pas rêver non plus. Elle était belle, certes... Mais pas conne non plus. Peut-être enivrée par l'amour, tout sûr. Mais elle savait aussi où étaient ses limites... Enfin... Presque.

    Elle savait qu'elle n'aurait pas sa place dans le monde de Will. Même si c'était un monde de sorcier, Rebecca était comme un oiseau. Elle n'était heureuse que si elle pouvait étendre ses ailes comme elle le pouvait. Et vivre dans un monde froid et impersonnel n'était pas fait pour elle. Elle préférait de loin son monde. Mais, il y avait une chose qu'elle savait. Will saurait s'y faire sa place. Parce que ses amis moldus connaissaient la nature de Rebecca. S'ils l'avaient acceptés, pourquoi ne serait-il pas de même pour Will ? S'ils le dénigraient, c'était qu'ils ne valaient pas la peine que Rebecca continue à les fréquenter. Bref, elle serait capable de l'intégrer dans son monde. Elle plongea son regard dans le sien, ses doigts courant toujours sur sa peau nue, alors qu'elle affichait un regard rêveur. Elle aimait sentir la légère pression que le corps du jeune homme exercait sur elle. Elle lui avait dit qu'elle chanterait pour lui. Elle ne s'attendit pas à ce qu'il fit. Il s'était penché vers son oreille pour y chanter un extrait qu'elle eut bien du mal à reconnaître. Non pas parce qu'elle ne connaissait pas. Mais parce qu'elle était complètement subjuguée par la voix du jeune homme, qui l'enveloppait dans un halo qui lui arracha un léger frisson. Elle se mordilla la lèvre inférieure tout en souriant. Elle ferma les yeux et grava ce moment dans son esprit. Avait-elle droit à ce bonheur ? A quelqu'un comme lui ? Trouver une personne comme lui, c'était comme se faire frapper par la foudre, ça arrivait une fois sur un million. Mais au moins, cette fois-là fut la bonne. Elle avait fui son regard un moment, pour chasser de son esprit Caleb et Michael. Avant de replonger son regard. Elle s'approcha de son oreille et y chanta à son tour un extrait d'une chanson qui lui traversa l'esprit... It's like catching lightning the chances of finding someone like you. It's one in a million, the chances of feeling the way we do. And with every step together, we just keep on getting better. Elle se coupa dans son chant, avant d'embrasser en douceur la mâchoire du jeune homme, avant de murmure, d'une voix douce, qu'elle lui offrirait quelque chose de mieux. Mais que là... Elle n'avait pas vraiment la tête à ça, en réalité. Cependant, elle déclara :


    "J'aime beaucoup ta voix. Elle a... quelque chose que je n'arrive pas à saisir."

    Non, elle ne le mettait pas sur un piedestal parce qu'il était son petit-ami. Elle était plutôt sincère quand elle disait ça. Et puis, chanter, c'était déjà faire un exercice de critique sur soi. Les gens "normaux" ne se mettent pas à mal vis-à-vis des autres. Une casserole va éviter de se mettre à chanter à tue-tête. Mais, ceux qui considéraient qu'ils possédaient un bon timbre vocal pouvait se permettre. Et Rebecca, dans la voix du jeune homme, avait saisit un petit truc qui faisait que la voix du jeune homme n'était pas commune. Peut-être était-ce parce qu'il était plein de désir. Il fallait qu'elle le teste à nouveau, dans un moment beaucoup plus calme. Pour voir si cela s'avérait. Rebecca ne savait pas trop si sa voix était différente. Si elle sortait de la banalité. Néanmois, un jour, on lui avait dit qu'elle avait déjà une voix qui se posait bien. Elle était capable de faire des graves comme des très aigus. Mais, on avait rajoutés (était-ce un garçon ou une fille qui lui avait dit ça, elle ne savait plus) que dans sa voix, on avait l'impression de voir un ruisseau courir, des clochettes teinter. Peut-être... Elle ne savait pas analyser sa propre voix. Dramatique quand on était capable de trouver le truc différent chez les autres, non ? Allez savoir... En tout cas, elle aimait beaucoup la voix du jeune homme. Peut-être que leurs voix sauraient s'ajuster l'une sur l'autre comme leurs corps pouvaient s'épouser parfaitement. Après tout, des Âmes-Soeurs n'étaient-elles pas faites pour se compléter un peu en tout ? Allez, on testerait jusqu'au bout, rien que pour rire. Pour se surprendre encore. Puis, Will annonça quelque chose sur l'analyse d'Alice au Pays des Merveilles qui arracha un léger sourire narquois à la jeune femme. Elle rétorqua alors :

    "Peut-être que tu n'est pas le plus doué... Je le confirmerais peut-être... Mais en tout cas, tu es peut-être l'un des seuls à pouvoir me fournir une explication. Et puis, c'est peut-être parce que ce conte montre les aspects les plus dépravés de l'homme que je refuse, inconsciemment cela va de soi, de le comprendre..."

    Et en plus, il osait lui tirer la langue. Un vrai gamin. C'est pourquoi elle roula des yeux, avant d'émettre un léger rire. Non, tous les deux étaient de vrais gamins. Et ils n'allaient pas s'arranger au fil du temps... Nous parlons bien sûr en semaine et non pas en seconde ou en minute. Ils auraient peut-être toujours ce côté enfantin, cette complicité innocente qui consoliderait leur couple. Ils discutaient, comme si de rien n'était. Une sacré improvisation, à coup sûr. Ils en était les acteurs, les réalisateurs, les metteurs en scène. Et chaque instant de leur vie, ils les feraient ensemble. Si elle avançait d'un pas, il avancerait aussi. Si elle reculait, il reculerait. Si elle tombait, il aurait la force pour la relever. Et vice-versa. Quand elle douterait, il lui soufflerait sa force. Quand il douterait, elle lui donnerait son courage. C'était exactement ce qui venait de se passer, quelques instants auparavant. Et puis, de toute façon, un jour ou l'autre, il fallait bien se jeter à l'eau. Et Rebecca voulait que ce soit maintenant. Même si elle craignait la suite. Elle n'avait pas tant peur pour elle que pour lui. Elle avait peur pour deux personnes. Plus pour une. Et maintenant, ce serait comme ça. Elle aurait peur pour eux deux, puis pour trois, quand ils auraient un enfant. Quatre. Cinq si cela devait se faire comme ça. Bref... Comme lui, elle se révéla incapable de nommer ce dont ils avaient besoin. Et pourtant, ça avait quoi... Quatre syllabes. Quelque chose comme onze lettre ? Ben non... Elle n'avait pas pu. Et le voir rougir quand elle le déballait, de ses longs doigts fins la gêna encore plus. Mais, ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Après, de toute façon, ça irait mieux. Ce n'était que leur première fois. La peur, la gêne étaient inhérentes à cette première fois. Mais leur seconde fois serait meilleure. Plus sûre. Moins voire plus du tout anxieuse. Puisqu'ils se connaîtraient déjà. Les cinq mots qu'elle attendait franchirent les lèvres du jeune homme. Une vague de plaisir, de joie l'envahit. Le baiser qu'il lui offrit fut beaucoup plus tendre, plus doux que les précédents. Elle sentait avec plaisir les mains du jeune homme toucher son corps. Un sculpteur travaillant sa statue. Il avait trouvé le matériau parfait et maintenant, il la modelait. Le second baiser - comme elle s'y attendait - fut beaucoup moins tendre. Plus empreint de fougue, de désir. Elle lui répondit avec autant... Peut-être pour la distraire. Seulement, la douleur fut quand même présente. Elle n'y échappa pas. Elle laissa passer un léger gémissement de douleur, alors qu'une larme rouler sur sa peau opaline et qu'elle griffa le dos du jeune homme. Mais la douleur passa bien vite. Elle s'y accomoda et finalement, se laissa prendre dans les remouds du plaisir, du désir. Sa main libre serrait la couverture, non pas par douleur, mais par plaisir. Elle savourait chaque instant, chaque moment. Son corps se cambrait, épousant les courbes du jeune homme. Elle dansait avec lui. Elle suivait ses mouvements, son rythme. La Reine était à son Roi. Sa main libre alla chercher une des mains du jeune homme pour y entremêler ses doigts. Elle répondait à ses baisers avec ferveurs, laissant passer de temps à autre un gémissement quand il su quelle caresse lui prodiguer pour la combler. Qu'il n'ait pas peur. Il savait lui faire plaisir, la combler. Les lèvres de la jeune Stuart se posèrent dans la nuque du jeune homme, avant d'aller rechercher les lèvres du Wellington. Alors que les restes de leur innocence venait de s'envoler.
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Wilfried I. E. Wellington
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyJeu 30 Oct - 16:31

Vie sociale. En d'autres temps, Will aurait répondu un mouarf d'un air totalement blasé, à se demander pourquoi c'était si important aux yeux de certains. Car de toute évidence, il s'était toujours suffi à lui même. Bon, d'accord, être seul avec sa solitude ne permettait pas vraiment d'avoir des discussions, mais qu'importe, il n'avait pas développé le syndrome de ceux qui faisaient la conversation à leur petite cuillère. Il aurait pu se parler dans le miroir -ça lui est déjà arrivé- mais le reflet était muet, ainsi, il n'y avait pas grand espoir pour la suite. Will n'était cependant pas rendu au point de se parler tout seul, à l'instar d'Alice qui, elle, déblatérait des idioties tout en s'imaginant qu'elle parlait à une tierce personne tout en parlant à elle même. La petite fille du roman de Caroll était peut être un brin schizophrène. Will savait que pas mal de gosses avaient des amis imaginaires à un moment ou à un autre, et certains en avaient alors qu'ils avaient moins de trois ans, mais Will n'en avait jamais eu besoin. De toute façon, Will n'avait pas eu d'enfance "normale" au point de vue psychologique. Bien tôt, il avait dû agir comme "un grand". Will se souvint d'avoir demandé à son grand-père, les yeux pleins d'innocence, alors qu'on venait de lui diagnostiquer sa maladie. Il avait six ans, et il avait demandé, d'un air timide Dis Grand-pa', c'est vrai que je suis malade? Et je risque de mourir?. Herbert est resté à le regarder, interloqué, alors que le gamin de six ans qu'il était attendait sa réponse. Les médecins, à l'origine, ne lui donnaient pas plus de vingt ans de vie. Aujourd'hui, presque douze ans plus tard, son espérance de vie s'était considérablement allongée. Paraitraît-il même que la maladie était en train de reculer. Tant mieux, se répétait-il, il ne rejoindrait pas la tombe maintenant. Si Will avait pris conscience de certaines choses très vite -il avait été assez précoce-, il n'en reste pas moins qu'il savait faire preuve de naïveté de temps à autre. Quand il était enfant, par exemple, il nourrissait la peur du monstre sous le lit. Son imaginaire de petit garçon -imaginaire déjà très évolué quand il avait trois ans- imaginait un monde caché sous son lit, un monde bien mieux que celui, réel, dans lequel il vivait. Il s'imaginait souvent qu'il volait dans le ciel, chevauchant un dragon, armé d'une lance et coiffé d'un heaume. Il voyait du pays, combattait des lutins, sauvait des fées et il passait ainsi des heures à se raconter des histoires. Une fois, il était allé trouver Orianne, en disant de venir voir son armée. Orianne lui avait répondu sèchement d'arrêter de raconter des sornettes. Will avait soutenu son hypothèse, et il commença à raconter à Orianne sa fabuleuse épopée. Orianne a fini par se mettre en colère, en le sommant d'arrêter de raconter des mensonges, et elle lui avait donné un soufflet. A ce moment là, le petit garçon qu'il était -même agé de trois ans- avait compris qu'Orianne ne l'aimait pas. Au départ, ça lui avait brisé le coeur, mais très vite, il s'était tissé un cocon de protection pour se pémunir des attaques de la noble dame à son encontre. Orianne n'avait jamais le temps pour lui. Elle était enceinte de Melody à l'époque, et clouée au lit car elle ne supportait pas très bien la grossesse. Du jour au lendemain, Will a petit à petit détruit son monde imaginaire, pour s'ancrer dans la réalité, où l'enfance n'avait pas sa place.

Will, ainsi, avait grandi. Le piano avait remplacé les contes fantastique. Dès qu'il se fut trouvé cette nouvelle passion, plus rien ne compta désormais. Il avait trouvé un moyen de compenser sa solitude en s'exilant dans un monde enchanté fait de symphonies et de clés de sol. Il avait le moyen d'oublier sa solitude. Seulement, Orianne semblait déterminée à priver son fils de ce qui pouvait le rendre heureux, afin qu'il soit rendu comme elle le souhaitait. Quelqu'un de dur, de fier, qui aurait sa place dans la société. Elle n'avait pas compris que son fils était quelqu'un de profondément bien, doux et rêveur. Rien à voir avec l'homme psychorigide qu'elle s'est arrangée pour modeler. Will avait certes un certain orgueil, un côté prince et élitiste, mais le restant, il ne l'avait pas. Il avait pour seul désir de faire le bien autour de lui et rendre ceux qu'il aimait heureux était sa priorité. Priorité qui s'est exacerbée quand Rebecca est rentrée dans sa vie. Dès lors, il eut le désir de faire tout ce qui était en son pouvoir pour la rendre la plus heureuse possible. Faire de sa vie un conte, même si dans un contre il y avait toujours des méchants. Seulement, la réalité était toute autre, et à défaut de compte, il pouvait lui permettre de vivre mieux dans un environnement assez sombre. C'était plus raisonnable. Et plus dans ses moyens. Pas du point de vue argent, cela s'entend. Ni du point de vue matériel en général. Non, ce qu'il envisageait pour elle, pour eux, c'était dans ses capacités. Pas quelque chose de totalement farfelu. Will devra parler avec elle de leur avenir, surtout si ils doivent en avoir un ensemble. Ils ne pourront pas être séparés, ça c'est clair. Ils devront prendre leurs décisions en fonction de l'autre. Et ce qu'ils décideront se répercutera sur l'autre. D'où l'importance de bien réfléchir, ensemble. Will suivra son aimée jusqu'au bout du monde si il le fallait. Quitte à devoir s'adapter. Même si ça sera difficile pour lui, il y arrivera. Il avait toujours eu de la volonté pour faire ce qu'il avait fait jusqu'alors. Pourquoi n'en aurait-il pas pour quelque chose qu'il désirait réellement? Forcément, ils ne seraient pas toujours d'accord sur tout, mais ils trouveraient un compromis. Il partira soit en Scandinavie, en Europe du Sud ou en Russie. Parmi là où il voulait aller, il y aura bien un endroit qu'elle désirait aussi? Ca serait plus compliqué si ils devaient s'exiler aux Etats-Unis. Will se perdait déjà dans Glasgow, entre la mordernité et la tradition écossaise. Il se voyait mal dans une ville comme New York où tout serait démesurément moderne. Mais si aller quelque part signifiait que Rebecca pouvait réussir dans ce qu'elle voulait, réaliser son rêve, si ça pouvait la rendre heureuse, alors pourquoi pas? Il ne lui demandait pas de se soumettre à lui. C'était compliqué quand il avait tendance à la considérer à sa hauteur. Il ne lui demandera jamais de renoncer à ce qu'elle aime pour lui. Il ne le méritait pas. Il fallait aussi qu'elle pense à elle, un peu. De toute façon, il savait qu'il s'y conformerait, quoiqu'il arrive. Malgré ses réticences. Il était certes l'homme, mais pas un tyran. Il savait même se montrer conciliant. Le seul truc qu'il surveillerait, ce sera ses fréquentations. Masculines, cela va s'en dire. Mais il lui faisait confiance, de ce point de vue là. Il ne la croyait pas infidèle. Quoique, certains hommes de sa famille aient pu dire sur les femmes et leurs faiblesses, les diabolisant parfois. Il voyait bien Doughlas et Franklin lui dire qu'il est en train de se faire mener pour le bout du nez. Bah. Il était heureux. C'est ce qui compte, non?

Tout ce qui comptait pour lui, en ce moment, c'est de sentir le corps nu de sa compagne comme le sien. De caresser sa peau, de jouer une toute nouvelle symphonie. Une symphonie de soupirs, de mots et de gémissements. Quelque chose de plus mature, de plus sensuel aussi. Sûrement qu'en ce moment elle était sa plus belle oeuvre. Il sourit avec tendresse lorsqu'elle lui fredonna à son tour un extrait de chanson. Il sourit aux paroles, en se demandant si elle avait fait ce choix délibérément. Ou alors, si elle lui adressait un message par ce biais. Il ferma les yeux, la serrant un peu plus contre lui. La douceur de sa peau était à la fois un vrai régal et un supplice. Il soupira de bonheur. Il prenait bien plus que son dû. Chaque seconde qui passait lui serait fatale. Et il se surprit à penser qu'elle était trop bien pour un type comme lui. De même qu'elle devait sûrement penser qu'il était trop bien pour elle. Ce qui signifiait que...ils étaient faits l'un pour l'autre. Elle embrassa sa mâchoire, le tirant de sa rêverie. L'enchantement était rompu. Il caressa sa joue, alors qu'elle lui promit de trouver quelque chose de mieux la prochaine fois. Il protesta, en disant que c'était merveilleux et qu'il aurait aimé que ça continue à tout jamais. Mais elle rajouta qu'elle n'avait pas la tête à ça. Vraiment? Il sourit lorsqu'elle répondit qu'elle aimait sa voix, qu'il avait quelque chose qu'elle n'arrivait pas à saisir. On lui avait déjà dit qu'il avait un beau timbre de voix. Quelque chose de doux et rassurant, qui faisait que, dès qu'on l'entendait, on se sentait en sécurité. Il avait aussi ses accents rauques, qui donnait un peu de maturité à sa voix. Heureusement pour lui, il est passé par la période voix qui mue assez tôt pour prétendre pouvoir en échapper maintenant. Maintenant, il avait la voix qu'il aura quand il sera un homme, pour de bon. Quand il sera dans le monde des adultes. Il sourit, et chuchota tendrement.

"La tienne est bien plus enchanteresse que celle des sirènes...J'aurais été un pauvre marin que j'aurais laissé mon navire se briser sur un récif."

L'allusion à Ulysse était claire. A un moment, l'aventurier grec et son équipage, en regagnant Ithaque, se sont retrouvés confrontés à des sirènes. Beaucoup de marins se retrouvèrent charmés, alors qu'Ulysse, portant des boules-quiès, les exhortaient de se reprendre et de continuer à tenir la barre. Ils s'en sont sortis in extrémis, le chant des sirènes ayant eu raison de leurs sens. Will se sentait comme Ulysse et son équipage. Charmé par les sirènes. La sirène, plutôt. N'importe quoi, les pensées ici. Ils perdaient vraiment la tête. Remarque...Si être heureux signifiait être un toqué, alors il pourra sans problème être un toqué.Ah. L'analyse d'Alice au Pays des Merveilles. Il avait laissé échappé que la nouvelle avait un sens caché, et Rebecca lui avait demandé des explications. Poursuivant son coup de bluff, il avait dit qu'il serait incapable d'expliquer correctement les détails croustillants d'une telle histoire. Allez savoir pourquoi... Will, à présent, se retrouvait victime de son coup de bluff. Elle l'avait eu en beauté. L'un des seuls à lui fournir une explication? Il rigola de sa propre bêtise, avant de murmurer, hilare.

"Je crois que le plus qualifié pour ce genre d'analyse est le Docteur Freud. Quoique...D'après lui, tout ce qu'on fait dénote la perversion de l'être humain. Tu vois...A ton avis -pause- Si il nous voyait, en ce moment...Il en dirait quoi?"

De plus en plus hors-sujet. Quand il tira la langue, elle roula des yeux. Il sourit, avant de l'embrasser sur la joue. C'était un moment où ils pouvaient se permettre d'exprimer la légèreté. cela faisait du bien un peu d'espoir dans un contexte si sombre. Mais quoiqu'il en soit, ils seront toujours deux pour résister face à l'adversité. Chaque émotion ressentie par l'un sera ressentie par l'autre. Ils s'aimeraient en miroir. De même qu'ils seraient un soutien pour l'autre, quoiqu'il arrive. Il ne la laissera pas. Il la protègera, corps et âme. Il sera son chevalier. Elle sera sa dame. Il se battrait. Pour elle. Pour eux. ll résistera, pour eux deux, puis quand ils fonderont leur propre famille. Il englobera leurs enfants dans la bulle de protection qu'il avait établie autour d'eux. Bulle que rien n'était capable de briser. Il avait peur. Pour elle, pour lui. Il en sera toujours ainsi. Il pensait en "nous". Il pensait au pluriel. Elle faisait partie de lui. Comme il faisait partie d'elle. Ils étaient sur la même longueur d'onde. Cela se confirma encore ils s'avérèrent incapables de nommer ce qu'ils avaient besoin. Mais ils s'étaient compris, et apparemment, la salle sur demande leur avait fourni. Signe qu'elle avait compris, quelque part, leur désir. Ils se retrouvaient gênés, se préoccupant d'une chose aussi triviale dans un moment pareil. Triviale, mais essentielle. C'était leur première fois. Arrivera un moment où ils ne s'en serviront plus. Mais c'était un passage obligé. Après, ça ira mieux. Ca va toujours mieux. Ils auraient confiance. Ils continueraient de découvrir leurs corps, mais au regard de l'autre, ils ne seront pas des inconnus. Ils auront déjà expérimenté cette chose là. Et ils continueront de l'expérimenter tant qu'ils en auront envie. Ils avaient toute une vie pour ça. En pensant aux années qu'il allait passer à ses côtés, il fut submergé par une vague de bonheur. Bonheur qui s'intensifia alors qu'ils s'embrassaient, d'abord avec tendresse, puis avec fougue et désir. Bonheur qui s'ajouta au plaisir quand il entra doucement en elle. Comme si...Il avait plongé tout entier dans une marmite de Felix Felicis. Néanmoins, il perçut le gémissement de douleur de sa compagne. Il se crispa. Il lui avait dit, avant, qu'elle le prévienne si jamais il lui faisait mal. Il prit doucement son visage entre ses mains, alors qu'une larme silencieuse roula sur sa joue. Il embrassa doucement ses lèvres, et sursauta lorsqu'il sentit les ongles de la jeune femme griffer sa peau. Quand cela arrivait, il y avait facilement une goutte de sang qui perlait de ses griffures, de même qu'il marquait facilement en cas de coup. Il se retrouvait parfois avec des bleus alors qu'il ne se souvenait pas s'être cogné quelque part. Il était néanmoins trés tendre avec elle, se sentant un peu coupable de lui avoir fait mal. Mais elle sembla bientôt oublier sa douleur, et se perdit dans l'océan de désir et de passion qui s'éveillait sous eux, fort, impérieux, puissant. Will se laissa engloutir par une vague de plaisir. Après le feu qui s'était déchaîné en lui, c'est la mer qui commençait à se briser, à se mouvoir au gré du vent, allant et venant, se retirant pour finalement revenir. Il n'était qu'une petite poussière dans ce grand océan, une poussière qui se laissait balloter par les vagues. Il voulut épouser le rythme de ces vagues, voulant les suivre. Comme si ils faisaient la course. Le corps de son amour bougeait contre le sien, s'adaptant à son rythme. D'un tango sensuel, ils valsaient. Ils dansaient ensemble. C'était tout ce qui comptait. Que ce moment soit éternel. Il le souhaitait de toutes les fibres de son corps, le plaisir se répandant dans ses veines, à l'instar d'une onde sismique qui s'échapperait de l'épicentre. Ses mains voletaient sur le corps de sa compagne, lui prodiguant de nombreuses caresses. Il sentit la main de sa compagne venir prendre la sienne. Leurs doigts s'enlacèrent. Ensemble, ils étaient en train de communier. Ils avaient eu un aperçu du paradis. N'y tenait qu'à eux d'y retourner. Il était dans son monde, avec elle. Pour le coup, il s'en fichait de savoir si il était bon au lit ou pas, il s'en fichait aussi qu'ils étaient au dessus des draps, leurs corps nus baignés par la lueur ambrée du feu. Il s'en foutait de tout ce qu'il y avait autour. Il était avec elle. Rien qu'avec elle. Elle était la seule qui comptait à ses yeux, en ce moment. Ils gémissaient parfois, alors que leurs corps savaient se trouver, se satisfaire. Ils réagissaient d'instinct, comme si ils avaient toujours su ce qu'il fallait faire. Doucement, il ferma les yeux quand elle posa ses lèvres dans son cou, et quand elle retrouva sa bouche. Leurs langues se mêlèrent à nouveau. Bientôt, leur danse s'acheva, les laissant encore un peu dans les limbes de leur plaisir. Il se laissa tomber à côté d'elle, avant de se coucher légèrement sur la jeune femme, son front contre le sien, alors qu'il la serrait dans ses bras. Il était indiciblement heureux. Avec elle.
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyJeu 30 Oct - 19:17

    Sociabilité... Ca, c'était un mot avec lequel la jeune femme avait du mal. Dans son dictionnaire, il y avait une définition : A fuir si besoin. Oui... Rebecca est sociable... Mais sa sociabilité avait de grosses, grosses limites. Lacunes. Les amis de Rebecca, qu'elle continuait à fréquenter, se comptait sur les doigts des deux mains. Fanny, Evangeline, Michael, Margret, Lens, Jenny et Lisa. Elle ne comptait pas Wilfried. Il avait un statut à part. Ca lui faisait donc... Sept personnes... Dont cinq étaient des moldus. Très représentatif de sa sociabilité. Surtout quand on savait que trois des moldus étaient ses camarades de danse et que les deux autres étaient des amies en escrime. Avec Will, ça faisait huit. Mais ce n'était... Pas pareil. La petite Stuart n'avait jamais eu d'amie imaginaire. Mais, elle était Princesse d'un royaume enchanté. Ben quoi ? Elle avait quatre ans à l'époque. Elle avait inventé de toute pièce un monde fantastique, avec des trolls, des géants, des fées et des elfes. Et il n'y avait qu'un moyen de rejoindre ce monde. Au fond de son jardin, il y avait un petit ruisseau qui coulait. Et quelque part, sur sa droite, il y avait un petit pont. Et c'était en marchant sur ce pont qu'elle atteignait son monde secret. Elle y avait ses amis. Mais un jour, toute seule, elle avait arrêté d'y croire. S'ancrant dans la réalité des choses. Elle avait été naïve également. Elle croyait tout ce qu'on lui disait et se faisait rapidement embobiné. Sa naïveté disparut quand elle eut douze ans. Elle s'était fait assez avoir pour comprendre qu'il ne fallait pas croire tout ce qu'on lui disait. C'était aussi la raison pour laquelle elle avait du mal à donner sa confiance aux autres. Comme beaucoup d'enfant, elle avait aussi cru aux monstres sous le lit... Dans le placard aussi. Mais, bien vite, les premiers pans de l'innocence s'envolèrent. A partir du moment qu'un enfant entrait dans l'adolescence, son innocence, son insousciance disparaissait. Et un jour, il la perdait définitivement. Généralement, c'était quand il était à deux doigts de basculer dans le monde des adultes. Là, il perdait tout ce qui faisait de lui "un enfant". Parfois, certaines personnes gardaient leur innocence très longtemps. Certains d'entre-eux avaient été surprotégé ou encore naïf. Même à dix-huit ans. Mais, tôt ou tard, on perdait son innocence.

    Néanmoins, il y a toujours un moment, une manière de retrouver une part d'enfance, d'innocence. Les souvenirs déjà en font partie. Se replonger dans ce que notre mémoire avait conservé, les fous rires, les bêtises enfantines, tout ça nous faisait retomber en enfance. Cela faisait parfois du bien de retrouver une part de l'enfant que l'on était avant. Mais, outre les souvenirs, il y avait aussi les loisirs, les passions. A chaque fois que Rebecca prenait l'archer de son violon en main, ce n'était pas une fine main d'adulte qui le prenait, mais la main d'une petite fille de huit ans. Quand, d'un geste assuré, elle mettait ses gants d'escrime, elle revoyait toujours cette petite fille, toute vêtue de blanc, son masque de protection sur la tête, dans une glace, se regardant avec interrogation, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir faire du machin pointu et coupant qu'elle tenait dans sa main droite. Quand elle dansait, ce n'était pas le corps d'une femme qui se mouvait dans l'espace, mais une petite fille qui faisait ses premiers pas sur les planches. Sa mère lui avait souvent dit, en l'observant s'entraînait à telle ou telle activité, qu'elle avait bien du mal à croire que sa petite fille avait grandit. Qu'elle était devenue une jeune femme. Même pour Rebecca, c'était difficile. Elle revoyait toujours ses premières représentations de danse, à l'école primaire et avait parfois plus de mal à se souvenir des représentations qu'elle avait fait, il y a par exemple un an. Etrange, non ? Mais, c'est peut-être pour ne pas laisser partir cette petite fille, dont le visage s'effaçait de plus en plus dans sa mémoire. Genre... Quand elle se voyait en photo, elle avait du mal à croire que c'était elle. Dans tout ce qu'elle avait entreprit, qu'elle n'avait jamais laissé tombé, Lohelia Isabella et Peter l'avaient toujours soutenu. Même si son père aurait largement préféré voir sa fille intégrer le Conservatoire de Londres plutôt que Poudlard. Mais, de toute façon, il avait bien été obligé de courber l'échine. Et puis, malgré tout, il était fier de la sorcière que Rebecca était devenue. Même s'il ne le montrait pas. Il avait sa fierté aussi. Continuant à se plonger dans ses pensées, Rebecca eut un léger sourire. Mais... Si Will intégré Juilliard aussi ? Après tout, il pouvait faire du piano. Juilliard étant une Université, on y entrait à l'âge de dix-huit, dix-neuf ans... Non. Il serait trop perdu dans le monde moderne qu'offrait New-York. Bah... Ils auraient un pied dans le monde moldu et l'autre dans le monde des sorciers. Elle voulait son bonheur. Elle ne le forcerait pas à vivre dans un monde dans lequel il aurait du mal à vivre. Et puis... Pour qu'elle puisse intégrer Juilliard, il fallait qu'elle voit ça avec ses parents. Bien que, au fil des jours, cela devienne son projet principal, laissant la Médicomagie de côté, en tant que roue de secours. Et puis... Il y avait aussi un Ministère de la Magie, aux Etats-Unis. Will pourrait suivre sa formation d'Auror là-bas, non ?

    Remettons à plus tard ce sujet. Pour le moment, ce qui intéressait le plus Rebecca, c'était son compagnon. Sentir son parfum l'envahir. Une odeur muscée qui lui faisait tourner la tête de plaisir. Elle n'arrivait plus à se passer des caresses que lui prodiguait le jeune homme. Le fait de sentir ses doigts sur sa peau, lui arrachant à chaque fois un frisson de plaisir ou un soupir de contentement. Il avait trouvé son point faible. Un point sur ses hanches, un endroit plus sensible que les autres, sur lequel il passait souvent, s'y attardant parfois plus longtemps. Puis, elle avait chanté à son tour. La chanson, prise au hasard, avait en fait - elle le remarqua un tout petit peu plus tard - un sens. Il fallait juste prendre la chanson au premier degré. C'était vrai... Rebecca n'aurait jamais imaginé rencontré quelqu'un comme Will. Une chance incroyable. Une occasion que, si elle l'avait fait passer, elle s'en aurait voulu longtemps par la sutie. Le temps perdu ne se rattrape. Et cinq années passées pesaient déjà bien lourd dans la balance. Elle ferma les yeux quand il lui caressa les joues, souriant légèrement. Elle était... Dans un autre monde. Un monde dans lequel elle se sentait merveilleusement bien. Et duquel elle ne voulait pas partir de sitôt. Se blotissant contre lui, elle écouta le ténor du jeune homme en silence, alors qu'il sous-entendait clairement qu'elle était sa Sirène. Plus le temps passait et plus elle prenait conscience de l'effet de baume qu'elle pouvait avoir... Mais aussi du danger qu'elle pouvait représenter pour le jeune homme. Oui... Elle pouvait être dangereuse pour lui. Imaginons qu'un jour elle lui soit infidèle... Ceci est une hypothèse... S'il venait à le savoir, il lui en voudrait sûrement. Mais, il serait aussi profondément blessé. Une sirène qui le ferait s'écraser contre les récifs. Aussi belle, tentante et désirable que dangeureuse. Elle resta silencieuse, suite à ce qu'il venait de dire. Elle ne savait pas quoi dire. Elle était flattée, certes... Mais elle prenait conscience qu'elle pouvait être un danger pour lui. Alors elle se contenta de déposer un baiser sur son torse. Comme si elle voulait l'intimer de se taire. Pensée qu'elle formula à voix haute :


    "Arrête de raconter des bêtises..."

    Alice au Pays des Merveilles. Quand Will lui déclara que Freud serait peut-être le plus à même d'expliquer ce dessin animé, Rebecca se mit à sourire. Un jour, Lohelia Isabella était revenue folle furieuse d'une conférence. Les Medicomages se mettant à jour puisque chez les sorciers il y a aussi des névrosés. Elle avait balancé son sac de voyage dans le hall d'entrée, pestant à voix haute et de manière vulgaire que "la psychanalyse, c'était de la merde." On comprenait alors facilement que d'une, Lohelia Isabella n'était absolument pas d'accord avec les théories avancées par la psychanalistes mais qu'en plus, elle s'était ennuyée à mourir pendant toute une semaine. Rebecca l'avait plainte, sincèrement, tout en se plaignant elle-même pour ce qu'elle allait subir. Alors que sa mère avait tenté d'expliquer deux ou trois notions à sa fille, l'esprit de la jeune Stuart s'était fermé hermétiquement. Elle ne voulait pas être embrouillée à son tour. Et puis, de toute façon, pour être psychanaliste, il fallait être déjà un peu dingue. Elle eut un léger sourire, à l'évocation de ce souvenir. Elle leva le regard vers lui et eut un petit sourire. Elle arqua un sourcil et pinça ses lèvres. Freud voyait la perversion humaine partout. Mais la pire, c'était quand même François Dolto. Selon elle, tout ce qui se passait dans la vie d'un enfant, c'était de la faute de la mère. En gros, hein... Elle fit une moue réflexive et déposa un autre baiser sur le torse de son amant, avant de souffler :

    "Je ne sais pas... Mais tu as l'air d'avoir ton idée, toi..."

    Comment ça, elle ne prenait pas de risques ? Ben non... Elle n'en prenait pas. Mais, elle n'allait pas dire des bêtises quand elle ne savait pas. Bien qu'elle se doutait fortement de la réponse attendue. Mais, elle ne lui donnerait pas. Ils étaient vraiment, mais alors vraiment hors-sujet. Et alors ? Ils étaient "toqués"... Mais, on pouvait bien leur pardonner. C'étaient les conditions qui faisaient qu'ils étaient dans cet état. Un état extatique dans lequel ils se complaisaient. Elle regarda un moment le plafond, avant de reporter ses yeux vers le jeune homme. Elle posa une main sur sa joue et lui caressa tendrement la peau, avec l'aide de son pouce. Elle eut un léger sourire. Ils étaient fait l'un pour l'autre, ils s'aimaient, que demander de plus ? Il la protègerait mais elle aussi. Elle le surveillerait avec attention, honorant cette promesse qu'elle avait fait à son père. Il lui avait demandé de prendre soin de lui, elle le ferait. Même si elle n'avait pas besoin de la demande du père, maintenant, elle se sentait encore plus obligée de le faire. Ce qui ne voulait pas dire qu'avant elle ne l'aurait pas fait. Raah... Elle s'embrouillait là. Et puis, ensemble, ils protègeraient leurs enfants. Ils leur inculqueraient leurs valeurs. Rebecca tenait à en faire des adultes responsables. Mais avec leur caractère bien à eux. Elle ne voulait pas en faire des adultes psychorigides avec des idées tranchées. Elle inspira profondément. Lui comme elle avaient été gênés par cette petite chose mais de toute façon, il fallait passer par là. Il lui avait demandé de le dire si elle avait mal. Il lui avait promis d'être tendre, d'être doux. Elle lui faisait pleinement confiance mais quand il rentra en elle, la douleur lui fit oublier ses demandes. Il se saisit de son visage, pour l'embrasser doucement, alors qu'elle le griffait malgré tout cruellement dans le dos. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle balbutia un léger "désolée". Avant de sombrer. Pour elle, le monde s'était arrêté de tourner. Il n'y avait plus personne qui comptait. Tout ses problèmes, tous leurs problèmes étaient passés à la trappe. Les reprendraient-ils en sortant ? Peut-être, peut-être pas. Leurs corps ondulaient comme s'ils avaient toujours su faire ce qu'ils devaient faire. Elle dardait un regard fébrile sur lui, gémissant de temps à autre de plaisir quand il su quelle caresser lui prodiguer et ce au bon moment. Elle se pinça les lèvres, en ayant un aperçu du paradis, du nirvana, du Septième Ciel, appelez ça comme vous voulez. Leurs baisers étaient tous plus sensuels les uns que les autres, leurs langues dansaient au même rythme que leur corps. Et ça s'arrêta. Pas brutalement, comme un coupure nette, mais avec un bonheur infini, indescriptible. Laissant en elle les dernières vagues de plaisir, tardant à partir. Elle sentit son compagnon s'allonger à ses côtés, la prenant dans ses bras. Lentement, elle attrapa un drap qu'elle rabattit sur eux et se blotti contre son aimé, encore frébile. Ils restèrent silencieuse un moment. Peut-être parce qu'ils ne savaient pas quoi dire. Elle déposa un léger baiser sur la peau diaphane du jeune homme et souffla alors :

    "Comment te sens-tu ?"

    Elle saurait déjà quoi répondre elle. Extatique. Heureuse. Comblée... Différente. Elle se sentait d'ores et déjà différente. Mais la différence se ferait voir après. Elle promena deux doigts sur le bras de son ami, un léger sourire aux lèvres. Elle réalisait à peine que son innocence avait disparue, comme ça, sans laisser d'infimes traces derrière elle. Voilà ce qu'elle était maintenant : une adulte.
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Wilfried I. E. Wellington
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MessageSujet: Re: [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17]   [30 Sept] {There where Time is running away... [NC-17] EmptyJeu 30 Oct - 21:10

Si Rebecca avait une sociabilité lacunaire, pour lui, c'est quoi l'adjectif qui pourrait convenir? Aucun ne serait assez fort pour décrire l'état de solitude dans lequel s'est toujours trouvé Will. Si, deux mots. Même pas des adjectifs. Si, le deuxième mot. Vide Sidéral. Voilà à quoi tenaient les relations de Will. A rien. Il ne parlait aux élèves que par politesse. Car tout individu normalement constitué n'aimait pas parler à un mur. Mais sinon...Will ne pouvait pas prétendre avoir des amis. Des copains, à la limite. Du superficiel, en somme. Beaucoup s'étaient arrêtés au jeune homme froid et distant. Son côté prince, quoi. Dommage...Ils ne savent pas ce qu'ils perdent en réalité. En fait, Will avait un esprit très complexe. Et il était assez difficile de le comprendre. Et de prévoir ses réactions, tellement il était imprévisible. En tout et pour tout...Il devait avoir quoi. Deux copains? Dedans, il y avait Clancy. Mais en même temps c'était son cousin, donc ça comptait pas. Quoique. Certains cousins ne se fréquentaient pas plus que ça. Il peut donc considérer Clancy comme un ami, à défaut de grand frère. Il s'entendait relativement bien avec un certain David il ne savait plus quoi, un gars de son dortoir. Ce matin, il avait ravalé sa fierté et il avait demandé quelques conseils pour le rendez-vous en question. En fait, il s'aperçut qu'il n'avait absolument pas tenu compte du moindre conseil, car la journée s'avérait nettement différente que ce qui était prévu au départ. Problématique. Une chose est-il, c'est que ce soir, quand il reviendrait, David ne manquerait pas de lui demander comment ça s'est passé. Que pourrait-il répondre à ça? Voyons...Un "mouais, pas mal" évasif permettrait de noyer le poisson quant à ce qui s'est réellement passé, mais l'éclat qu'il y aurait dans son regard aurait vite fait de le trahir. Et puis, l'autre lui demandera sûrement pourquoi il n'était pas si enthousiaste que cela. Seulement, si il répondait "ouais, super, c'était génial" ça serait bien trop loin de la réalité, et il demandera aussi des détails. Bref, il y avait aussi une troisième solution. Esquiver le dortoir pour ce soir. Se faire oublier pour les prochains jours. Ca ne devrait pas être difficile, vu que demain il sera sûrement cloué au lit parce qu'il sera malade. Et si il avait de la chance, il sera en convalescence pendant plusieurs jours. Enfin, si on peut appeler ça une chance. Il profiterait de ces instants pour faire semblant de dormir, mais en fait, il sera en train de méditer. Il faisait souvent ça. Histoire de voir où il en est. Là, il saurait sur quoi méditer. Peut être aurait-il préféré garder encore un peu son innocence, histoire de retarder encore un peu certains choix qu'il aura à faire. Mais ce désir était incompatible avec la centaine d'autres qu'il avait, en ce moment. Il la voulait elle. Son corps, sa peau. Voilà qui était bien fâcheux. Ce désir là n'était en rien innocent. Mais c'est ce genre de désir qui le gouvernait depuis tout à l'heure, et ce sont les mêmes désirs qui vont le précipiter vers la fin de l'enfance, l'insouciance. Le moment où il passerait du statut d'ado au statut d'homme. Certains perdaient leur innocence à l'âge de treize, quatorze ans. Regrettant parfois de tout avoir fait trop tôt. Mais ça ne sera pas le cas de Will. Il avait attendu, attendu. Rester vierge tard par rapport aux autres, ça ne l'avait pas dérangé outre-mesure. Il préférait marquer son entrée dans le monde des adultes avec la bonne personne. En l'occurence, Rebecca. Et il ne regrettera pas d'avoir attendu. Car entre eux, c'était un acte d'amour, de communion, bref, un moment parfait. Et non pas quelque chose fait furtivement, quand les parents sont pas là, parce qu'on avait juste envie de voir ce que c'était. Histoire de ne pas finir vieille fille ou puceau à un âge indu. Will avait assez tergiversé, fantasmé. Il était temps maintenant qu'il voie par lui même ce que c'était. C'était sa première expérience, certes, mais ça sera l'un des meilleurs instants de sa vie. Et seul Dieu sait qu'il n'en a pas eu beaucoup. Même du temps où il était un chevalier qui survolait le monde à dos de dragon!

Le petit garçon qu'il avait été sera toujours là, quelque part. Il transparaîtra dans un éclat de rire, un sourire malicieux, ou encore une attitude un peu enfantine. Mais il sera un homme, avec tout ce que cela impliquait. Les responsabilités. Le devoir de protéger sa famille quand il en aura une. Will se savait assez solide pour soutenir un groupe de personnes, bien qu'il n'ait aucune espèce de leadership. Il constituait plutôt un soutien moral, une façon de remonter le moral des troupes. Il savait donner du réconfort à ceux qui en avaient besoin, à être là quand il le faut. Il constituait une présence réconfortante, une épaule sur laquelle pleurer. Un exemple de compassion et de gentillesse. Mais peu avaient vu ce côté là de sa personnalité. Des fois, il voyait certains de ses condisciples pleurer, surtout des filles. Parce qu'unetelle venait de se faire lâcher par son copain, pour des raisons X ou Y. Quand il le pouvait, Will sortait de sa carapace et allait nouer le dialogue, même si demain ils ne se parleraient plus. La fille, généralement, finissait par lui déballer ses malheurs. Mis à part tendre un mouchoir et acqiescer quand il le fallait, il ne faisait rien d'autre. Il écoutait. Et donnait parfois des conseils. Sur tout ce qui n'est pas relations humaines, bien entendu. Car c'était un domaine dans lequel il était vraiment nul. Il ne connaissait pas les noms de la plupart de ses camarades, les rebaptisant dans sa tête Truc, Bidule, ou Truc-muche. Ca ne le gênait pas de ne pas savoir. Il s'en accomodait très bien. L'anonymat des gens ne fait que de renforcer la distance entre lui et eux. Et mettre un nom sur une chose, c'est admettre sa réalité. Boarf. Moyen, comme théorie. En tout cas, Will avait quand même retenu certains prénoms. Le premier qu'il a su, c'est celui de Rebecca, justement. C'était deux semaines environ après la bousculade dans le train. Il était en train de manger dans la Grande Salle -du temps où il était un estomac sur pattes- et il avait interrogé son voisin d'en face, un élève deux ans plus vieux que lui, ou plus. En tout cas, il avait demandé, l'air innocent, comment s'appelait la petite brune deux chaises plus loin. L'autre l'avait renseigné, car il avait entendu Evangeline l'appeler Rebecca. Bref, il avait hoché la tête d'un air reconnaissant avant de replonger dans ses pensées, tournant et retournant le prénom dans sa tête, qui sonnait à l'époque très bien. Et il s'était surpris à penser que ça lui allait très bien. Le gamin de onze ans en avait fait, du chemin, et il avait du mal à croire qu'il était devenu ce jeune homme de dix huit ans, serré contre sa petite-amie, très légèrement habillé. Ca ne le gênait plus non plus, ça. Il se rappelait encore des moments où il la croisait. Son coeur battait la chamade, il rougissait, et balbutiait si il lui adressait la parole. Dix jours plus tôt, il était en train de rougir quand il avait glissé sa main le long de sa cuisse, remontant sa jupe du même coup. Dix secondes plus tôt, ils étaient en train de s'embrasser sans aucune pudeur, ses mains caressant le corps de la jeune femme. Ses rougissements gênés avaient disparu, pour laisser place à ce qu'il était devenu. Son amant. C'était bizarre de passer du statut d'inconnu à petit-ami, puis amant en à peine dix jours. Mais chacune des relations avait leur propre façon d'évoluer. Et ce n'était pas pour lui déplaire.

L'atmosphère de la pièce, la douce moiteur sensuelle n'était pas pour le déranger non plus. Il se laissa doucement emporter par le tourbillon de ses sens. Il tenait dans ses bras la femme qu'il aimait. Il caressait sa peau de perle, au toucher doux et agréable. Son goût. Aussi agréable que son odeur. Fruitée, assurément. Lui non plus ne pouvait plus se passer d'elle. Il ne pouvait plus se passer de goûter sa peau, d'effleurer son cou de ses lèves, de caresser son dos, son ventre. Il soupirait avec elle, se laissant emporter doucement dans un plaisir simple, mais tranquille. Comparé à ce qui allait suivre. Ils s'adonnaient avec plaisir à la volupté des caresses de l'autre, gagnant à chaque seconde qui passait un peu plus sa place en enfer. Tant pis. Il était bien, vraiment trop bien pour s'en soucier. Il était fier de lui, d'avoir trouvé son point faible. Will sourit, alors qu'il caressait doucement ce point sur ses hanches, s'amusant de voir sa peau frissonner de plaisir. Mais il en avait un aussi, qu'il lui donnait le défi de trouver. Il était particulièrement sensible au niveau du ventre, du côté droit. Juste un peu en dessous du nombril. Il venait de le remarquer, il s'en rendait compte quand elle caressait son ventre, des fois. L'avait-elle remarqué? Il n'en était pas sûr. Il caressait ses joues, doucement, alors qu'elle souriait. Allez savoir à quoi elle pensait, vous! Will aurait donné cher pour savoir. Mais dans ces moments là, on ne pouvait être que sincères. Lui aussi était dans un autre monde. Plus dans la Salle Sur Demande si ça se trouve...Mais plutôt dans un endroit...Il n'en savait trop rien ,en fait, mais il était merveilleusement bien. L'amour faisait des miracles parfois, et il y croirait, à tout jamais. Il avait oublié les larmes de tout à l'heure. Le drame Wellington. Cela lui reviendra sûrement en pleine tête demain, mais qu'importe. Ce soir, il avait mis de côté ce qui faisait le côté indésirable de sa vie. Doucement, il effleura ses lèvres de son cou, alors qu'elle posa un baiser sur son torse. Son coeur loupa un battement. Bah, ce n'est pas si important que ça. Il était vivant, alors quoi? Il sourit lorsqu'elle l'intima de raconter n'importe quoi. Il lui dédia le sourire auxquel elle ne résistait jamais. Un autre talon d'achille, son sourire? Un peu bizarre. Sûrement à la dent fendue qu'il avait. Le souvenir d'une mauvaise chute. Il devait avoir quoi...Huit ans? Douze? Il ne savait plus trop. En tout cas, c'est avant qu'il ait son appareil. Il l'a retiré en troisième année. Il l'avait en première année, faisant un sourire métallique à chaque fois qu'il daignait sourire. Donc ça devait être plus tôt, sûrement l'année d'avant. C'est bizarre qu'il ne s'en rappelle pas. C'est comme si il avait toujours vécu avec cette particularité physique là. Il haussa les épaules, avant de bécoter son cou.


"Pas grave"

il lui parla de Freud. Evidemment, ça touchait à la philosophie. Un domaine de savoir qui l'intéressait particulièrement. La psychanalyse l'intéressait moins, selon lui, les théories étaient fumeuses la plupart du temps, pire qu'un cours de Divination. Ce qui n'empêchait pas de savoir ce qui se dit chez l'ennemi comme diraient certains. Il s'intéressait surtout à ce qui touchait l'enfance. Il avait appris certaines petites choses sur l'enfance. En s'intéressant à Freud, il a tenté de se mettre du point de vue du psychanalyste. Et de regarder le monde avec sa vision des choses. C'est comme ça qu'il avait vu certaines choses dans Alice au Pays ds Merveilles qui n'ont rien à faire dans un conte pour enfants. Bref, il sourit à son tour en la voyant sourire. Il piqua un baiser dans son cou, et elle posa à nouveau un baiser sur son torse. Il soupira de contentement. Le chapitre était clos...Sûrement. Tu as l'air d'avoir ton idée, toi . Will sourit, un sourire mignon, innocent, avant de murmurer cette phrase qui signifiait que le débat était clos.

"Du tout. Maintenant, tout de suite, c'est toi qui m'intéresses."

Doucement, il avait embrassé ses épaules, avant leur étreinte qui fut exhultante. Un pur moment de bonheur. Ils avaient entrouvert les portes du Paradis. Tout en sachant que désormais, ils étaient voués à l'enfer. Encore sous l'effet du plaisir, agissant comme le meilleur des narcotiques, Will s'était allongé contre elle, après leur câlin. Il avait refermé ses bras sur elle, alors qu'elle passait un drap au dessus de leurs corps. Ils ne disaient rien, et pourtant, ils se comprenaient. Will posa un baiser sur son front. Alors qu'elle posa un léger baiser sur sa peau. Il soupira de contentement lorsqu'elle lui demanda comment ça allait. Comment? Eh bien...Le Serdaigle commença à demander à son corps. Et chaque fois, c'était le même refrain. Celui d'un bonheur indicible, mélodie entêtante et agréable à l'écoute, dans laquelle il se complaisait. Il afficha un sourire discret, avant de murmurer:

"C'était...Indescriptible. Je...Je ne me suis jamais senti aussi bien, je crois. Et toi?"

Il posa un baiser dans son cou, tout en lui murmurant un "je t'aime". Il enfouit son visage dans le creux de son épaule. Il n'arrivait pas à croire que tout était fini. Enfin, ce moment là, il voulait dire. Pourtant, il la désirait encore. Etait-ce normal? En tout cas, c'était sûrement bon signe. Il y avait désormais l'avant et l'après. Il était devenu un homme. Elle était officiellement une femme. Il sourit, la gorge serrée par l'émotion. Il laissa un baiser dans ses cheveux, et la tint contre lui, un moment. Il posa sa tête contre sa poitrine, écoutant son coeur battre. La douce mélodie de son amour. Il sourit, et il se redressa. Il sut alors ce qu'il devait faire. Il sussura à son oreille -qu'il mordilla au passage- de l'attendre là, avant de se lever. Il chercha son caleçon, qu'il trouva et enfila. Il alla s'asseoir au piano. Il effleura des touches au hasard, puis, il commença à jouer. Le morceau qu'il avait écrit pour elle. Ses notes sautillant joyeusement dans la pièce, comme pour marquer musicalement ce moment parfait. Ils auraient encore le temps après de se raconter les mystères de leurs corps. Il reviendrait dans le lit après. Mais là, il voulait juste lui jouer ce morceau. Son morceau.

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