Black Circle: Evil Never Dies
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 Cyril Silver

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Cyril Silver
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Cyril Silver


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Date d'inscription : 14/02/2008

Chroniques
Amour: Tsuyosa Heartgreaves Silver
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MessageSujet: Cyril Silver   Cyril Silver EmptyJeu 14 Fév - 19:42

Nom complet du personnage: Cyril 'Siriel' Silver

Age: : 37 ans

Sang( de bourbe, mêlé ou pur) Sang de bourbe

Baguette magique: Il en a plusieurs (en même temps il les fabrique) mais je ne donne ici que son usuelle, celle qu'il a reçu pour son entrée a Poudlard :
33 cm, en lierre avec un crin d'une très vieille licorne. Elle est TRES polyvalente, plutôt lente, et assez puissante.

animal : Ses enfants ont un lapin nommé Fruitcakes. Il a deux Fléreur (un ambre et un albinos) dont les poils lui servent pour ses baguettes mais personne ne sait comment il les a nommés.

Avatar : Dessin deviant art

Rôle : Père de Jilian et Ruyven, Mari de Tsuyosa, Fabricant de Baguette et Membre de l'Ordre du Phénix. Pour le reste rien n'a changé depuis qu'il est adolescent.

Texte Personnel

Journal de Cyril – Novembre à fin Décembre 1984

3 Novembre :

Je n'ai pas vraiment écrit ces derniers jours. L'arrivée des Bulgares et des Française dans le château le rend encore plus animé et bruyant que d'habitude. Même la pluie n'a pas réussi à arrêter les gloussements, les cris et les rires. Plus je les regarde et plus je me sens différent. Pourquoi est-ce que les gens expriment à ce point ce qu'ils ressentent ? C'en est indécent.

Le soir d'Halloween, la coupe de feu a surprit tout le monde en désignant les trois champions. La surprise était sur tous les visages, excepté le mien. Pas que je m'y attendait mais je n'aime pas exprimer mes sentiments. Cela ne me regarde pas et c'est à peine si la chose m'a volé un battement de cil. Les invités se soutiennent entre eux et parlent dans leur coin... c'était quoi déjà le prétexte de cette compétition ? Rapprocher les gens ? J'ai bien l'impression que ça a l'effet inverse mais bon on ne peut pas trop en demander aux adultes n'est-ce-pas ? Ils ne voient jamais plus loin que le bout de leur chaussettes.


26 Novembre :

Je reste en marge de cette société, comme je l'ai toujours fait. Leurs passions ne sont pas les miennes, leurs envies, leurs besoins, leurs sentiments. Tout ceci m'indiffère au plus haut point. J'essaie de comprendre et de m'intégrer mais rien n'y fait.Plus le temps passe, plus je sais que je n'ai pas ma place ici. Que m'importe la maison remportant le plus de point, l'école la plus douée des trois, le pays qui possède les meilleurs joueurs de quidditch. Cela ne changera pas le quotidien des gens qui y vivent, ni le mien. A part en me déconcentrant de mes études mais en même temps, je m'en moque un peu. J'ai un niveau correct sans être exceptionnel. Je travaille ce qu'il faut sans me poser de questions. Je sais que j'ai mes BUSEs à la fin de l'année mais la non plus, je ne vois pas l'interêt d'en faire tout un plat.

Une délégation du ministère a fait son entrée au château pour la première tâche. Des gens ronflants avec des titres de même. Un nommé Sirep, lui plongea dans l'exces inverse en se ridiculisant dans ses tentatives pour parler 'jeune'. Tout cela me donne de moins en moins foi en l'avenir. Mais peut-être n'est ce que cet automne pluvieux qui me porte sur les nerfs. Qui sait. Pas moi en tout cas.

Finalement le 24 eu lieu la première épreuve. Voler un oeuf a un dragon. Pauvre bête, ils n'avaient vraiment rien trouvé de plus intelligent ? Comme cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas ouvert la bouche, j'avais été convoqué chez le directeur de ma maison qui m'a ordonné de regarder l'évènement et de devenir un peu plus sociable. J'ai donc du prendre un bain de foule et écouter tous ces idiots s'exciter sur les dangers que couraient leurs amis. Je crois que j'étais le seul a garder un visage neutre. Ma voisine me l'a d'ailleurs reproché. Elle croyait que j'étais jaloux des participant et que c'était la raison de mon calme. Jaloux. Je ne crois pas avoir déjà ressentit ça. Pas plus que la colère, la peur, le bonheur et tous ces sentiments violents. Au pire je suis ennuyé, parfois agacé. Il m'arrive de me sentir en paix, le plus souvent toutefois, je ne ressens rien de particulier.


4 Décembre :

Une autre fille est venue me voir pendant que je dessinais. Elle m'avait surprit à esquisser un sourire et se demandait ce que j'avais trouvé de drôle. La salle commune était plutôt calme pour une fois et je m'étais laissé aller à l'une de mes trois passions, le dessin. On dit que je suis doué. Je crois que c'est parce que je représente le monde tel que je le vois, une succession d'ombres et de lumières avec pratiquement aucun trait fixe. Pour représenter ce qui nous entoure le plus fidèlement possible, il faut savoir regarder avec tous ses sens, et pas seulement ses yeux. J'aime cet exercice qui me pousse à aller au fond des choses, à trouver leur essence et à la fixer sur du papier.

Evidemment elle se mit a glousser et me demanda de la dessiner. Les gens sont tellement prévisible qu'ils en deviennent ennuyeux. Sans chercher à finir mon dessin précédent, je pris une autre feuille et lui lançait un long regard neutre. Elle s'assit devant moi, comme impressionnée par mon silence. Autre chose que je ne comprends pas. Pourquoi les gens prennent-ils toujours mes silences pour des reproches ? Je me tais parce que je n'ai rien à dire voilà tout. S'ils y voient des reproches, ce n'est que l'écho de leur propre conscience.

Lorsque j'étais en primaire, un de mes professeurs de mon école moldue m'avait convoqué dans son bureau un jour pour essayer encore une fois de me sociabiliser. Je m'étais contenté de l'écouter et de le fixer de mes yeux couleur de pluie.


« Tu es un miroir Cyril » m'avait-il dit après un long silence « Tu renvoies aux autres leur propre image, sans les fards et les masques qu'ils mettent d'habitude. Mais jamais rien de toi. »

Je me souviens que ces paroles avaient fait vibrer en moi cette corde qui sait toujours quand on lui dit la vérité. Je suis un miroir.

10 Décembre :

Un bal va être donné au château. Il s'agit semble-t-il d'une coutume concernant la Coupe des Trois Sorciers. Les filles gloussent, les garçons se lancent des coups de coude, Poudlard est en rut. C'est nul.
On m'a encore convoqué ce matin. Je dois participer à cette manifestation et suis fortement invité à y aller accompagné comme il se doit. Passer une soirée avec quelqu'un que vous ne connaissez pas, en prenant la musique pour pretexte pour vous approcher de lui et en espérant que le niveau hormonal du partenaire soit assez élevé pour qu'amour s'en suive. Vraiment n'importe quoi.

Je n'eu toutefois pas trop de mal à obéir. Il y a toujours quelques filles qui me tournent autour. Je suis joli garçon parait-il. Mes cheveux noirs en bataille sur mes épaules me donneraient l'air d'un artiste maudit. Pour être franc, je m'en occupe une fois l'an pour libérer mes yeux et les égaliser à hauteur de mes épaules et c'est tout. Mon apparence ne me concerne guère. Ce n'est pas l'extérieur qui importe. A part mes mains. Je prends grand soin de mes mains. Elles sont d'une blancheur d'ivoire et pourvues de longs doigts fins. Malgré leur aspect fragile, elles restent musclées grâce aux longues heures quotidiennes que je passe au piano. Le seul moment où j'oublie de prendre soin d'elles est lorsque je m'adonne à ma seconde passion, les roses. Il leur arrive alors d'être en sang, couvertes d'égratigures qui guérissent rapidement et sans laisser de trace.
Si tu veux savoir a quoi quelqu'un ressemble physiquement, regarde ses mains. Les mains sont bien plus révélatrices qu'on ne le pense. Il en va de même pour moi. Comme mes mains je suis long et fin. Assez grand même pour être franc puisque j'atteins un bon mètre quatre-vingt alors que je n'ai pas 16 ans. Quand à ma corpulence... la dernière fois que je me suis pesé j'étais aux alentours de 60 kilos. Mon médecin prétend que je devrais en faire dix de plus mais cela m'indiffère. Je me sens très bien comme je suis.

Revenons au bal puisque bal il y avait. J'ai souvent remarqué que la meilleure façon d'obtenir quelque chose était d'agir comme si on l'avait déjà. J'ai donc repéré une fille qui avait l'air seule et lui ai annoncé qu'elle était ma cavalière. Elle m'a regardé, l'air étonné, a rougit, puis blêmit, puis baissé les yeux, battu des paupières, s'attendant surement à ce que je fasse un geste quelconque de tendresse. Je me suis contenté d'attendre qu'elle ai fini avec ses simagrées en la regardant d'un air neutre. Elle a fini par accepté avant de me demander timidement si cela signifiait qu'on sortait ensemble. Je crois que mon 'non' tout simple l'a un peu vexée. Mais après tout, on s'en fiche.


18 Décembre :

Inviter cette demoiselle était une erreur. Je le savais avant de tenter l'aventure mais j'en suis maintenant certain. Elle me suit partout, essayant d'en savoir plus sur moi. Elle me pose même des questions sur mon enfance et ma vie avant Poudlard. Je ne lui répond pas évidemment, car cela ne la regarde en rien mais il lui arrive de faire remonter des souvenirs difficiles que j'aurais préféré oublier.
Ma soeur Sarah surtout. La seule personne au monde capable de me faire rire ou pleurer. Un joyau dans la boue. Un ange qui est partit trop tôt.


« As-tu de la famille ? Des frères, des soeurs ? Un chien ? Réponds-moi ! »

Une foule de souvenirs m'avaient envahi en entendant cette question. Heureusement je su garder un visage neutre et un regard eteind. Mais au fond de moi une tempête d'une rare intensité s'était levée. Ma soeur. Morte, blanche, immobile, presque fragile dans son petit linceul. Elle avait 5 ans. Ses cheveux châtains entouraient son visage que toute vie avait quitté. Je lui avait prit une nouvelle fois la main, etouffant des larmes qui ne couleraient plus jamais.
Sarah, quelques semaines avant. Lasse, épuisée par ses quintes de toux qui ressemblaient au chant du coq. Une maladie rare, vaccinable, autrefois mortelle mais qui, d'après le médecin, ne l'était plus. Sauf pour elle. Ma princesse.

Mon interlocutrice s'impatientait et tapait du pied tandis que ses yeux devenaient humides, prélude à une crise de larmes. Les miens restèrent secs et froids.


« Un père, une mère » une pause « moldus. »

Sang de bourbe. Cette insulte me fut souvent lancée ces cinq dernières années, sans doute dans l'espoir de me faire réagir. Quelle importance que mes parents soient dénués de tout pouvoir magique ? Quelle importance que j'en ai d'ailleurs ? Cela ne me rend ni plus heureux, ni plus triste que d'habitude. Sans compter que cela n'aurait pas pu sauver ma soeur.

26 Décembre :

Ma cavalière étant malheureusement trop intelligente pour me quitter à cause de mes origines, je fis de mon mieux pour la supporter les jours suivant. Les quelques semaines me séparant du bal me parurent toutefois bien longue. Même l'arrivée de mes cadeaux de noël ne réussit pas à me dérider. J'étais devenu encore plus indifférent que d'habitude. Mes paquets, toujours emballés m'attendent sur mon lit. Je n'éprouve aucune curiosité, aucune impatience à les ouvrir mais je pense que je vais finir par le faire. Difficile d'écrire une lettre de remerciement sans savoir ce que l'on vous a offert. Surtout qu'a tous les coups, ils se seront encore creusé la cervelle pour trouver ce qui me plait.

Le 25 décembre arriva enfin, avec son lot d'excitation habituel. Les sols du dortoir, de la salle commune et de la grande salle furent rapidement jonchées de papiers en tout genre. A croire que mes condisciples ne connaissent pas l'ordre. Les elfes avaient déjà assez de travail pour que tout soit prêt pour ce soir. Pas que je me soucie vraiment des elfes, mais je n'aime pas le désordre.
Le soir venu, je quittais mes vêtements habituels (tunique noire et argent, veste de même couleur, pantalons noirs – enfin lorsque je ne porte pas l'uniforme du collège), pour une robe de cérémonie argentée. Bien que je ne fasse pas vraiment attention à mon apparence en temps normal, j'aime être élégant quand la situation l'exige et je dois avouer que ce vêtement m'allait particulièrement bien.

Je te fais grâce des détails de ce bal. Ma partenaire arriva avec la demi-heure de retard règlementaire. Nous dansâmes deux fois et je la plantais là pour remonter dans le dortoir. Après tout j'avais déjà accepté de passer, il ne fallait pas trop m'en demander.


1er Janvier 1985 :

Et voilà. J'ai 16 ans. Ce qui ne change rien du tout mais est parait-il important. J'ai ouvert mes cadeaux de noël et d'anniversaire en même temps, pliant bien les emballages pour les recycler. Mes parents ont joué la sécurité en tablant sur ma troisième passion, les loups. J'ai donc reçu un livre sur cette espèce, des esquisses et des dessins de toute origine (y comprit asiatique) et une très jolie dague (non aiguisée) avec une garde gravée de cet animal. Avoir des parents dans les métiers de l'art, c'est parfois utile. J'ai passé la matinée a rédiger une lettre pour les remercier comme il se doit. Je crois même y avoir mit un peu de sentiment. Je sais qu'ils s'inquiètent de me voir toujours si calme.

J'ai toujours été très calme. Même nourrisson, je ne pleurais que très rarement et gardait toujours un visage sérieux et fermé. Seule Sarah, de trois ans ma cadette, arrivait à m'arracher des sourires tendres. Après sa mort, je me suis muré dans le silence. Parler ne me disait plus rien. A quoi bon alors que votre monde pouvait s'écrouler d'un moment à l'autre ? Il me fallut beaucoup de temps pour à nouveau accepter de vivre. Même maintenant j'éprouve peu le besoin de parler. Au pire, j'écris ici ce que je ressens ou les pensées que m'inspirent les gens. Je suis différent de vous. Inutile d'essayer de me comprendre ou de me juger. Je n'existe pas. Je suis un miroir. Si vous me regardez, vous ne verrez que vous.


Dernière édition par Cennyd McAyr le Mar 19 Fév - 20:24, édité 1 fois
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