Black Circle: Evil Never Dies
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 James Sideways [en cours]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
James Sideways
Employé du Ministère
Employé du Ministère
James Sideways


Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 19/04/2008

James Sideways [en cours] Empty
MessageSujet: James Sideways [en cours]   James Sideways [en cours] EmptyVen 2 Mai - 0:56

1-Généralités

Nom:Sideways
Prénom:James
Age & Date de Naissance:Agé de quarante-cinq ans, il est né un soir de vingt-trois Octobre mille neuf-cent soixante deux
Lieu de Naissance:Hôpital Saint-Belette à Shrewsburry
Nationalité:Anglo-Française
Ascendance:Sang mêlé
Baguette: Taille, ingrédients.
Frêne, 29 cm, renferme une plume d'hippogriffe. La dernière a péri lors d'un affrontement avec une fillette de dix ans et demi (accident en fait...).
Animal: Chat, rat, lapin ou hibou.Un chat dont je tairais le nom
Poste souhaité : (pour les adultes)Oubliator au Ministère des accidents et catastrophes magiques et Mangemort (officieusement bien sur).
Maison souhaitée: /


2-Histoire Personelle


Un sifflement strident, un bruit lancinant qui se fait de plus en plus faible pour finir par se perdre dans les rumeurs des quais.
De la fumée noire, épaisse… Des bruits de grincements…Des bruits de frottements…Des soupirs irrités, des exclamations indignées, des bruits de chutes puis une voix qui s’élève, forte :

-Vous ne pourriez pas faire attention non ?!

Une femme et son enfant qui s’excusent, l’échine courbée ; une expression mauvaise sur le visage de l’ « offensé », satisfait intérieurement d’avoir, pour une fois, le dessus sur quelqu’un. Des yeux embués de larmes sur le visage de l’enfant. Mais que représentent ces misérables gouttes d’eau? De la peine sur un visage qui, quelques minutes auparavant, rayonnait de joie. Qui mit jamais à tel prix, le service de la mercadence et du trafic ? Tant de larmes versées et séchées pour la négociation de fruits et de poivre…

Et malgré l’absurdité de la scène, une ombre élancée passa à côté, visiblement indifférente aux troubles qui se passaient autour d’elle, poussant devant elle un lourd chariot ou trônaient des objets étranges, attirant ainsi le regard des badauds.

La femme, tentant vainement de consoler son enfant s’éloigna, non sans pester mentalement contre ce rustre qui lui avait fait pareille scène pour une cagette renversée par erreur. Ce qu’elle ne vit pas, c’était que le malotru poussait alors une exclamation de rage, voyant toutes ses marchandises répandues sur ce quai sale. Tout comme elle ne vit pas le mince sourire qui s’étira sur le visage de la silhouette tandis que celle-ci dissimulait un quelconque objet dans la doublure de son manteau…

En retirant la main de sa poche, un fin billet s’en échappa sans que la silhouette ne semble s’en rendre compte. Avant qu’un pied à la botte crasseuse ne s’abatte dessus, impitoyablement, une quelconque âme intéressée aurait pu y lire :


James Sideways, Oubliator du Ministère de la Magie.
Responsable du Secteur Un


Mais visiblement, personne ne semblait captivé par ces informations et la botte écrasa dans sa chute inéluctable, ce misérable bout de papier, le souillant de boue et d’autres saletés innommables…Personne, et surtout pas celui qui avait perdu ce précieux billet inutile qui était désormais, bien loin de cette cacophonie dérangeante et dégoûtante. Le distrait, puisque c’était bien un homme, continuait de marcher d’un pas rapide, visiblement débarrassé de ses bagages qu’il venait sans doute de miniaturiser, quelque peu lassé par cette surcharge.

Seul l’écho de ses pas parvenait à troubler le silence qui, semblait-il, régnait dans ces lieux depuis fort longtemps. De part et d’autre de la rue, des bâtiments délabrés s’élevaient, péniblement et parfois en vain, vers le ciel. De vieux caddies rouillés, abandonnés çà et là jonchaient les trottoirs, parfois dans une position décente, parfois complètement éventrés, leurs carcasses misérables attendant quelque salut qui ne viendra sans doute jamais.

L’ombre laissaient ses yeux vagabonder çà et là. Son regard s’arrêta sur une silhouette, immobile, qui, éclairée par la lumière blafarde d’un réverbère luttant pour imposer son règne dans les ténèbres, paraissait presque fantomatique. Il demeura stupéfait un instant en entrevoyant dans le clair-obscur, la singulière personne qui semblait attendre dieu sait quoi. Le vieillard était aussi parfaitement immobile que peut l’être une figure de cire. Cette immobilité n’aurait peut-être pas été un sujet d’étonnement si elle n’avait pas complété le spectacle surnaturel que représentait l’ensemble du personnage. Le clochard était sec et maigre. Son front, totalement dégarni, ne faisait que ressortir ses yeux qui paraissaient recouvert d’une taie transparente ressemblant à des égards à de la nacre. Le visage pâle, livide et en lame de couteau semblait mort.

Cette vision provoqua un véritable sentiment de dégout chez l’ombre. Le peu d’air qu’il respirait était méphitique, ce qui accroissait, à ses yeux, la monstruosité de la scène. Il était comme paralysé devant cet homme qui le regardait pourtant presque indifféremment, se chauffant les mains au dessus d’un baril où brûlait péniblement un faible feu. Reprenant brusquement conscience, il reprit son chemin, accélérant le pas pour s’en aller le plus vite possible de cette rue et surtout, de cette masse répugnante…

*ploc*

Dans son empressement, le jeune homme n’entendit pas ce bruit et disparut au bout de la ruelle crasseuse, disparaissant dans les ténèbres.
Le vieillard releva la tête à ce bruit et, baragouinant des paroles engluées de vin, il s’approcha en claudiquant de ce qui venait de tomber de la poche du jeune homme. La silhouette tremblante se baissa avec difficulté tandis qu’un vieux chat se frottait à sa jambe. Ecartant l’intrus en grommelant une phrase dont le sens n’était compréhensible que de lui, il se saisit de l'article de presse, puisque c’en était un et l’ouvrit.


Le Ministère des Magouilles?

Aujourd'hui encore, une intervention banale pourrait-on penser, pour le Ministère des accidents et catastrophes magiques. Encore un moldu qui, par manque d'attention du sorcier, avait découvert sa véritable nature et avait fait, bien évidemment scandale en injuriant copieusement notre communauté. Le genre d'affaires qui arrive au moins une fois par semaine. Cette situation fut d'ailleurs règlée rapidement, on ne peut plus rapidement; et, cela n'aurait pas été un sujet d'étonnement, étant donné l'éfficacité de ce service, si, à défaut de rapport convenable, le Moldu en question était encore vivant. Les rares membres du Secteur Un, responsables de cette intervention, n'ont pas désiré s'exprimer sur le sujet, arguant que cela n'était plus de leur ressort, ayant effectué leur tâche comme elle devait l'être.
Alors, véritable accident? (Ce qui serait plutôt ironique, sois dit en passant, pour un ministère chargé de réparer ce genre de débordement) Ou assassinat déguisé?


Baragouinant des mots incompréhensibles, le clochard laissa retomber le dossier qui retomba lourdement sur le greffier qui poussa un miaulement indigné. De toute manière, cela faisait bien longtemps qu’il ne savait plus lire… Le matou, qui, visiblement ne semblait pas plus intéressé que le vieillard, fit ses griffes dessus tandis que son « maître » retournait à ses occupations.

Pendant ce temps là…

Un violent crépitement puis une intense lumière verte éclaira brièvement l'immense salle. Une lumière parmi tant d'autre, noyée qu'elle était dans le clignotement de toutes les cheminées du hall du Ministère. Un geste vif puis un reniflement énervé à la vue de la suie souillant de manière inconvenante sa cape d'un noir profond. Le port altier, il se dirigea rapidement et, non sans une certaine aversion, en direction de la multitude d'ascenceurs. Montant dans l'un deux, il salua courtoisement quelques unes de ses connaissances tandis qu'il ignorait ostensiblement les autres en jetant parfois, quelque regard en apparence courtois aux importuns qui lui avaient adressé la parole, tout en les fustigeant mentalement.

-Tap...Tap...Tap...

Les échos de ses pas se répercutaient sur les murs des couloirs, tantôt avec un rythme rapide et effréné, tantôt lentement et presque avec réticence. A gauche, à droite, un autre couloir, un escalier, de nouveau à gauche, encore à droite,un nouvel escalier, plusieurs couloirs d'affilée... Puis enfin, un long et interminable couloir, jalonné de plusieurs centaines de portes, toutes semblables les unes aux autres. Se dirigeant avec assurance vers l'une d'elle, celle-ci s'ouvrit brusquemment sans qu'il ne l'eusse effleuré et il pénétra dans la pièce circulaire du secteur un.

Un léger sursaut avait été perceptible et une tension, tout aussi légère, s'était installée avec l'entrée du jeune responsable de ce secteur. Le dit responsable salua brièvement les quelques employés qu'il trouvait digne de son intérêt et s'enferma dans son bureau, brisant le silence qui règnait dans la salle une nouvelle fois lorsque la porte claqua.

A peine eut-il le temps d'enlever sa cape et de la jeter au petit bonheur la chance, celle-ci s'accrochant pourtant avec grâce au porte-manteau, qu'une frêle silhouette, se tenait dans l'entrebaillement de la porte, légèrement hésitante.Roulant intérieurement des yeux en fronçant légèrement le nez d'énervement, il se retourna d'un bloc vers la porte d'entrée, avisant la nouvelle venue. La femme, blonde et arborant d'énormes lunettes, tenait un énorme dossier. Il prit la parole d'une voix accueillante et presque chaleureuse en affichant une expression douce.


- Et bien Mademoiselle Lacio, entrez je vous en prie.

La tremblante silhouette pénétra dans son bureau en refermant silencieusement la porte derrière elle. Se retournant enfin vers son supérieure, la demoiselle eut le loisir de trouver, devant le bureau austère, un confortable fauteuil qui venait tout juste d'apparaitre. Avec un léger sourire courtois, qui était pourtant démenti par l'éclat d'agacement qui prenait doucement place dans ses pupilles, il désigna la chaise. La jeune femme y prit place et s'empressa de placer sur l'immense bureau, le dossier qu'elle avait entre ses mains.

-Voici le dossier que vous m'aviez demandé Monsieur...

Ramenant d'un geste vif le dossier vers lui, il l'ouvrit et, au fur et à mesure que ses yeux allaient et venaient de lignes en lignes, et que la silhouette en face de lui se ratatinait dans son siège, son visage perdit peu à peu l'expression bienveillante qu'il arborait encore quelques secondes auparavant. Refermant le dossier d'un geste vif, il ferma les yeux et appuya ses doigts dessus, comme pour s'exhorter au calme. Il resassa rapidement les quelques informations qu'il possèdait sur son interlocutrice. Lacio...une fille de Moldus. La pénurie de personnel était-elle telle qu'ils recrutaient leurs employés dans la rue? Respirant profondément, il releva les yeux vers son interlocutrice et prit un ton doucereux où perçait une pointe de son mépris évident: [/i]

-Mademoiselle, puis-je vous poser une question indiscrète?


-Ou...oui Monsieur...

-Etes vous réellement sûre d'avoir fait-et réussi- vos études à l'Université de Glasgow dans la section de maitrise de la Mémoire et non pas, comme je le suspecte, de la maitrise de la Bêtise? Domaine dans lequel vous semblez exceller par ailleurs...
Comprenez vous même ce que l'on vous demande Mademoiselle?


-Mais je pensais que...-

-C'est précisément cela Miss. Vous ne pensez pas. Coupa-t-il d'un ton tranchant et sans appel.

La jeune femme, semblant au bord des larmes et prenant visiblement sur elle pour contrôler sa voix, repris d'une main légèrement tremblante le dossier en se relevant; prenant soin d'écouter les recommandations, redevenues calmes et courtoises, de son supérieur. Sortant précipitemment du bureau sans demander son reste, elle referma la porte sur un regard plissé dans une moue de dégout et de mépris évidente. Portant un instant la main à son avant bras, précisément là où, à a peine quelques milimètres, trônait la sombre Marque des Ténèbres, il fixa un instant la porte avec un regard vide.

La sensation de sa peau, rugueuse sous ses doigts malgré la fine chemise qui recouvrait la marque, lui fit fermer les yeux et se laissa aller à la rêverie l'espace d'un instant.


* *
*


Dernière édition par James Sideways le Ven 2 Mai - 17:23, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
James Sideways
Employé du Ministère
Employé du Ministère
James Sideways


Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 19/04/2008

James Sideways [en cours] Empty
MessageSujet: Re: James Sideways [en cours]   James Sideways [en cours] EmptyVen 2 Mai - 0:57

Vingt-quatre ans auparavant...

James était appuyé sur ses genoux, pratiquement haletant d’avoir « couru » jusque chez lui. Après s’être remis de cette course, il marmonna un mot pour que la porte d’entrée s’ouvre et rentra avec bonheur dans cette antre chaude et accueillante. Et fut accueillis par…une odeur de brûlé. Roulant des yeux avec amusement, il se dirigea vers la cuisine pour voir sa mère, Derdre et son frère cadet, Drew qui était son portrait craché, regarder d’un air dubitatif le plat qui était visiblement dans un état de calcination plus qu’avancé. Sa blonde mère l’accueilla d’un sourire, semblant avoir oublié ce qu’il était advenu de son plat tandis que son frère nettoyait le désastre silencieusement. Après un court échange de banalités, il monta à l’étage pour retrouver sa chambre, déposant négligemment la brochure de l’Université de Glasgow de Médicomagie sur son couvre lit sombre. En effet, depuis quelques temps, le jeune homme avait pour ambition de devenir Médicomage... A cette pensée, il baissa les yeux vers un bout de parchemin qui dépassait de son sac:



Poudlard

Nom de l’élève : James Sideways

Date de naissance : 23/10/1964

Maison : Poufsouffle



Défense contre les forces du mal : Buses: Optimal Aspics:Effort Exceptionnel

Potions Magiques: Buses: Optimal Aspics: Optimal

Métamorphose: Buses: Effort Exceptionnel Aspics: Effort Exceptionnel

Soins aux créatures magiques: Buses: Acceptable Aspics:Acceptable

Arithmancie: Buses: Désolant Aspics:Piètre

Histoire de la Magie: Buses: Désolant Aspics: Piètre

Sortilèges: Buses: Acceptable Aspics: Effort Exceptionnel

Divination: Buses: Troll Aspics:Troll

Botanique: Buses: Optimal Aspics: Optimal

Vol sur balai: NE TOUCHEZ PLUS JAMAIS UN BALAIS DE VOTRE VIE

Astronomie: Buses: Acceptable Aspics: Acceptable

Runes Anciennes: Buses: Effort Exceptionnel Aspics:Optimal

Etude des moldus: Buses: Effort Exceptionnel Aspics: Optimal

Appréciations générales : Garçon charmant qui a cependant tendance à être dans la lune. Néanmoins, faites vos crises de jalousie envers vos amis ailleurs qu'en pleine salle de cours...Attention aux étourderies : marquez votre nom sur votre parchemin…

Félicitations.

La direction de Poudlard.


Après avoir mis un peu d’ordre dans ses affaires, bien que celles-ci soient impeccablement rangées, le jeune homme ayant une tendance à être maniaque, il s’assit de nouveau, profitant du silence ambiant et avança la main vers la brochure lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit sur son jeune frère qui l'invita à venir diner avec eux.

Un doux feu ronronnait dans l'âtre et produisait, avec le raclement des couverts dans les assiettes, le seul bruit audible dans la pièce. Un dîner calme une fois de plus, chacun perdu dans ses pensées, mangeant presque mécaniquement. Et puis enfin...

Des formes floues... à droite, une chevelure blonde, courte, des traits fins, des lèvres formant des formes complexes...Son frère était visiblement en train de parler, mais il n'écoutait pas. Puis un son claire, légèrement aigu et cristallin. Un nouvel éclair blond, sa mère, deux yeux de couleurs différentes, rieurs. Et puis, en face, un visage affichant une expression quelque peu amusée, des traits plus marqués, plus masculins, son père.

Un bruit de froissement, un journal qui s'ouvre puis, après la lecture à voix haute d'un article relatant les méfaits de quelque sorcier d'ascendance moldue, une moue désapprobatrice et une exclamation légèrement méprisante:


Ce n'est pas un sorcier digne de ce nom qui ferait ça!

Une phrase qui voulait tout dire. Toute sa pensée y était résumée et, devant une telle étroitesse d'esprit, il ne pu que rouler des yeux intérieurement, avec toute la candeur et l'insouciance de la jeunesse. Son père lui rappelait étrangement les autres élèves qui, souvent, se riaient des élèves de Poufsouffle. Lui n'en avait que faire. Il méprisait hautement ce concept de classification des élèves, comme on le ferait avec des animaux, qui se faisait selon des caractères totalement subjectifs imposés par des fondateurs tellement imbus d'eux mêmes qu'ils avaient donné leur nom à leurs "grandioses" et ridicules créations...

Puis, un regard semblable au sien qui le fixe un instant avant de changer d'expression, devenant plus sérieux, plus curieux. Et puis une discussion qui s'engage, une fois de plus, sur sa nouvelle vie. Une longue et trainante discussion, une fois de plus sur le même sujet à laquelle il ne répondait qu'avec de courtes phrases, voire des onomatopées, n'essayant même plus de cacher sa lassitude.
Puis une expression de satisfaction sur le visage de son père lorsqu'enfin, il cède et consent à suivre des études de Maitrise de la mémoire à la prestigieuse Université de Glasgow. Un pincement de lèvres de sa part, puis un raclement de chaise, signifiant son départ alors qu'il bouillait de frustration intérieurement.

* *
*

Vingt-deux ans plus tôt...

Rangeant au fond de son tiroir son diplome fraichement acquis, il mit de l'ordre dans les innombrables dossiers qui trônaient sur son bureau. Il regarda, non sans une certaine fierté, la plaque dorée qui trônait sur son bureau:

James Sideways, Employé du Secteur Un

Arrachant son regard à cette plaque envoutante qui flattait son égo de manière tout à fait exquise, il ouvrit un des dossiers et se mit au travail. Les mois passèrent ainsi, défilant tout comme les dossiers sur son bureau et les grades sur la petite plaque dorée. Au contact des personnes du ministère, son opinion changea peu à peu... Ils n'étaient qu'un ramassis d'hypocrites. Un ramassis d'hypocrites qui se cachaient derrière leurs robes de hautes coutures ainsi que de beaux principes... Ils n'étaient pas plus respectables que les sbires du Seigneur des Ténèbres. Au contraire, ils en étaient d'autant plus méprisables qu'ils n'assumaient en aucun cas leurs actes... Contrairement aux "autres", et en cela, James les apprecia d'autant plus et se mit même à les fréquenter...

Vingt-deux ans et des poussières...

Une salle circulaire, humide, froide et sans vie. Un cercle de silhouettes encapuchonnées et masquées et, en son centre, une autre silhouette, beaucoup plus imposante celle-ci et d'où émanait une force maléfique. Et puis une fine baguette sur son bras, un fin dessin qui s'y forme et un cri de douleur réprimé en serrant les machoires. Une goutte de sueur dévalant sa tempe et les courbes de sa joues pour se perdre dans son col. Enfin. Enfin il en faisait partie.
* *
*



Relevant un instant la tête, sortant de sa rêverie, il pu voir son reflet dans le miroir , plus qu’abîmé qui trônait sur l'un des murs. Il était l’exact opposé de son frère. Il était blond, il était brun –et c’était un euphémisme-. Il avait la peau claire presque diaphane, lui l’avait un peu plus foncée. Il avait les yeux vairons, lui simplement verts clairs. Il avait des traits plutôt fins et féminins, lui avait hérité des traits masculins de son père. Parfois, il se demandait véritablement où étaient passés leurs gènes communs.

Soupirant légèrement, il rebaissa son regard vert en direction du dossier qui trônait sur son noir bureau et qui occupait, depuis ce matin où l'intervention avait eu lieu, toutes ses pensées. Posant le bout de sa baguette à la surface du parchemin, il observa les centaines de caractères se déformer, un à un, changeant ainsi le contenu du dossier. Prenant soin d'épargner la signature, il regarda son oeuvre d'un air satisfait avant d'y apposer la sienne et de le ranger, comme tant d'autres, dans l'un des milliers de tiroirs de son bureau. Ainsi, il n'aurait pas d'ennuis...C'est sur cette pensée que la porte s'ouvrit de nouveau....

Un léger sifflement perça le lourd silence planant dans le vaste espace qui constituait son service. Le jeune oubliator eut à peine le temps de voir un point rouge arriver à toute vitesse avant que le projectile ne percute le mur derrière lui. Regardant en coin la note meurtrière fichée dans le mur il pinça les lèvres, la saisit brusquemment et l'extirpa du mur dans un geste d'énervement. Mais bientôt, une lueur d'étonnement puis d'amusement succèda à l'emportement tandis que son regard sautait d'une ligne à l'autre.

Cadfael Gynn ap Nudd


Tiens donc...

* *
*

Neuf ans auparavant...

Une étendue blanche, glaciale. Un ciel bleu éclatant qui, dans d'autres circonstances, aurait pu paraître chaleureux. De nombreuses silhouettes noires, amassées autour d'un fossé. Aucune masquée. Et pourtant, il y avait tant de choses à cacher...La misère humaine, des larmes, des masques déformés et puis...l'indifférence? Une silhouette parmi tant d'autres se détachait pourtant. Une âme intéressée. Insensible. Silencieuse. Droite. Mc Ayr lui semblait-il... Un curieux tableau qui détonnait sérieusement avec le reste de la peinture, réalisée à la va vite en quelques jets de gouaches. Brune et Rousse. Abandonnées, seules. Un vide considérable s'était formé dans chacune des formes présentes -ou presque-, y compris lui. Pour la première fois.

Cadfael était mort

Une porte qui s'ouvre et cinq visages qui se tournent vers lui. La vie est si fragile.


3-You, In Real Life

Comment avez vous connu le forum?...
Quel âge avez vous? ...
Un commentaire à ajouter sur le forum?...
Célébrité sur votre avatar:...
Présence sur le forum [ de 0 à 10]10
Multicomptes? ...
Depuis quand faites vous du RP? ...
Code du règlement: Logan tu es le meilleur admin que la terre ait porté


Dernière édition par James Sideways le Ven 2 Mai - 17:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Cennyd McAyr
Professeur
Professeur
Cennyd McAyr


Masculin
Nombre de messages : 278
Age : 45
Date d'inscription : 06/02/2008

Chroniques
Amour: Les femmes - Toutes
Relations:
Moral:
James Sideways [en cours] Left_bar_bleue100/100James Sideways [en cours] Empty_bar_bleue  (100/100)

James Sideways [en cours] Empty
MessageSujet: Re: James Sideways [en cours]   James Sideways [en cours] EmptyVen 2 Mai - 17:22

Validé Monsieur Sideways !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





James Sideways [en cours] Empty
MessageSujet: Re: James Sideways [en cours]   James Sideways [en cours] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
James Sideways [en cours]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Mission] James Sideways
» Les Cours
» Les cours en cours
» Lyo Komatsu[En cours]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Black Circle: Evil Never Dies :: Accueil du RPG :: News & vie du forum :: Who Are You? :: Autres personnages :: Fiches validées :: Membres du Ministère-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser